Cet appel fait allusion à la manne financière nécessaire pour réaliser les cinq priorités de la Banque à l’horizon 2025.
Il s’agit des 60 à 90 milliards de Dollars US nécessaires par an pour effectuer 130 millions de nouveaux branchements au réseau électrique, 75 millions de nouveaux branchements hors réseau.
A cela s’ajoutent les 280 à 340 milliards d’USD nécessaires sur les dix prochaines années pour transformer une première série de chaines de valeurs agricoles.
Sans oublier l’ambitionne de la BAD de doubler le PIB industriel d’ici à 2025, principalement en soutenant le secteur privé par des moyens nécessaires pour conduire efficacement le processus d’industrialisation sur le continent.
S’y ajoute le renforcement des infrastructures régionales, la promotion du commerce intra-africain et l’investissement, et la facilitation de la circulation des personnes à travers les frontières. Ainsi que de renforcer les compétences cruciales, élargir l’accès à l’eau et à l’assainissement, renforcer les systèmes de santé et créer 25 millions d’emplois.
Face à l’énormité de ces défis, M. N’Guessan estime que le continent ne peut plus se contenter seulement de dette externe et de financements concessionnels. « La réalisation de ces cinq (5) priorités pour accélérer la transformation économique de l'Afrique dépend fortement des marchés financiers qui jouent un plus grand rôle dans le financement de l'économie réelle du continent ».
A l’en croire, le développement de marchés de capitaux est un thème central de différentes stratégies de la BAD, telle que les stratégies d’Industrialisation et de développement du Secteur Privé.
C’est ainsi qu’au titre de notre stratégie de développement du secteur privé, la BAD compte appuyer les initiatives visant à améliorer l’infrastructure financière en Afrique, à approfondir et à étendre les marchés financiers locaux.
Au titre de sa stratégie décennale, elle encourage la mobilisation par l’Afrique de ses propres ressources à savoir les actifs des caisses de retraite, des fonds souverains, des sociétés d’assurance, etc.
« Il convient, encore une fois, de pouvoir développer les instruments nécessaires sur nos marchés domestiques. La BAD tirera parti de son expérience en matière d’obligations en monnaie locale ».
Mariama Diallo
Il s’agit des 60 à 90 milliards de Dollars US nécessaires par an pour effectuer 130 millions de nouveaux branchements au réseau électrique, 75 millions de nouveaux branchements hors réseau.
A cela s’ajoutent les 280 à 340 milliards d’USD nécessaires sur les dix prochaines années pour transformer une première série de chaines de valeurs agricoles.
Sans oublier l’ambitionne de la BAD de doubler le PIB industriel d’ici à 2025, principalement en soutenant le secteur privé par des moyens nécessaires pour conduire efficacement le processus d’industrialisation sur le continent.
S’y ajoute le renforcement des infrastructures régionales, la promotion du commerce intra-africain et l’investissement, et la facilitation de la circulation des personnes à travers les frontières. Ainsi que de renforcer les compétences cruciales, élargir l’accès à l’eau et à l’assainissement, renforcer les systèmes de santé et créer 25 millions d’emplois.
Face à l’énormité de ces défis, M. N’Guessan estime que le continent ne peut plus se contenter seulement de dette externe et de financements concessionnels. « La réalisation de ces cinq (5) priorités pour accélérer la transformation économique de l'Afrique dépend fortement des marchés financiers qui jouent un plus grand rôle dans le financement de l'économie réelle du continent ».
A l’en croire, le développement de marchés de capitaux est un thème central de différentes stratégies de la BAD, telle que les stratégies d’Industrialisation et de développement du Secteur Privé.
C’est ainsi qu’au titre de notre stratégie de développement du secteur privé, la BAD compte appuyer les initiatives visant à améliorer l’infrastructure financière en Afrique, à approfondir et à étendre les marchés financiers locaux.
Au titre de sa stratégie décennale, elle encourage la mobilisation par l’Afrique de ses propres ressources à savoir les actifs des caisses de retraite, des fonds souverains, des sociétés d’assurance, etc.
« Il convient, encore une fois, de pouvoir développer les instruments nécessaires sur nos marchés domestiques. La BAD tirera parti de son expérience en matière d’obligations en monnaie locale ».
Mariama Diallo