Dans un contexte africain marqué par la mise en œuvre de plans de développement pour aller vers l’émergence des pays, les politiques sont invités à s’appuyer sur le secteur privé du continent pour espérer y parvenir.
Cette posture sort du lot des nombreuses déclarations qui ont émané du panel de haut niveau sur « Emergence, Secteur privé et inclusivité ».
C’était dans le cadre de la Conférence Internationale sur l’Emergence de l’Afrique (Ciea-III) qui se tient sur trois jours au Centre International de Conférence Abdou Diouf (Cicad) de Diamniadio.
Le président du Conseil national du patronat sénégalais (Cnp), Baïdy Agne estime que les Etats, le secteur privé et financier ainsi que les Partenaires techniques et financiers sont tous interpellés.
A son avis, au-delà des discours, il convient de voir comment traduire la volonté politique exprimée par les chefs d’Etats africains de faire du secteur privé africain un vecteur essentiel vers l’émergence.
A cet effet, il prône une stabilité et une continuité dans la mise en œuvre des politiques de développement même en cas de changements de régimes.
Dans cette dynamique, le porte-parole du secteur privé sénégalais appelle les partenaires bilatéraux des pays africains à assouplir leurs contrats avec les pays africains en lançant une place au secteur privé du continent dans les projets.
« Que nos Etats nous aiment davantage avec nos qualités et nos défauts », a-t-il lancé.
Le président du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) M. Akinwumi Adesina qui s’est mis dans la posture d’avocat du secteur privé, invite tous les acteurs à la réalisation des cinq priorités ou « Hi 5 » retenus pour le développement du continent.
Une option qui, selon lui, va permettre de réaliser 80% des Objectifs de développement durable (Odd) et ceux de l’Agenda 2063 de l’Union africaine aux horizons retenues.
Selon lui, pour parvenir l’Afrique doit relever entre autres défis le financement des Petites et moyennes entreprises (Pme) qui font bouger le continent.
A cela, le patron de la BAD met le curseur sur l’industrialisation avec le potentiel immense en énergie solaire dont regorge l’Afrique. Il a surtout insisté sur le besoin de stabilité pour attirer plus d’investissements étrangers.
Dans cette dynamique, Mme Ségolène Royal, venue représenter le président Emmanuel Macron à cette conférence pense que, sur le chemin de l’émergence, les pays africains doivent éviter de commettre les mêmes erreurs que les pays industrialisés actuellement frappés par les disparitions d’espèces animales et végétales à cause de la pollution.
Mme Royal encourage les gouvernants à maintenir les aspects humain et culturel dans l’élaboration des projets pour aller vers l’émergence.
Des appels qui ne sont pas tombés dans l’oreille de sourds. Le président sénégalais, Macky Sall, qui est le principal organisateur de cette conférence, rappelle que le développement ne se construit pas par l’aide et l’émergence ne se décrète pas.
A son avis, vu l’expérience asiatique, il n’y a aucune raison pour les pays africains de ne pas y croire à l’émergence qui, selon lui, est à leur portée.
M. Sall pense que les pays africains doivent d’abord savoir où trouver de l’argent utiles pour financer les programmes d’infrastructures.
A cet effet, le chef de l’Etat sénégalais appelle à agir contre les flux financiers illicites et les congés fiscaux accordés à une frange de la société.
Pour lui, la révision fiscale internationale doit prendre en compte, entre autres, des défis comme la réduction du cercle des bailleurs pour la réalisation des infrastructures et élargir les bases de partenariats.
A cela s’ajoute l’industrialisation avec la transformation des matières premières pour la création de la valeur ajoutée et d’emplois.
Pour lui, l’inclusion sociale reste aussi un défi majeur pour les pouvoirs publics et pose la question de la finalité de la croissance.
Le président Macky souligne qu’en dépit de toutes les contingences, l’heure de l’Afrique a sonné. « Gagner le pari de l’émergence est à notre porté ».
Dans cette même veine, son homologue du Mali, M. Ibrahima Boubacar Keïta y ajoute que « le temps de la dignité a sonné en Afrique ».
Venu partager l’expérience malaisienne, le Premier de ce pays met le curseur sur la stabilité politique qui, selon lui, est un élément fondamentale pour prétendre vers l’émergence.
Selon lui, M. Mahathir bin Mohamad, « si les gens acceptent la vérité des urnes, je suis sûr que l’Afrique pourra se développer et se diriger vers l’émergence et rattraper le retard ».
Allafrica.com
Cette posture sort du lot des nombreuses déclarations qui ont émané du panel de haut niveau sur « Emergence, Secteur privé et inclusivité ».
C’était dans le cadre de la Conférence Internationale sur l’Emergence de l’Afrique (Ciea-III) qui se tient sur trois jours au Centre International de Conférence Abdou Diouf (Cicad) de Diamniadio.
Le président du Conseil national du patronat sénégalais (Cnp), Baïdy Agne estime que les Etats, le secteur privé et financier ainsi que les Partenaires techniques et financiers sont tous interpellés.
A son avis, au-delà des discours, il convient de voir comment traduire la volonté politique exprimée par les chefs d’Etats africains de faire du secteur privé africain un vecteur essentiel vers l’émergence.
A cet effet, il prône une stabilité et une continuité dans la mise en œuvre des politiques de développement même en cas de changements de régimes.
Dans cette dynamique, le porte-parole du secteur privé sénégalais appelle les partenaires bilatéraux des pays africains à assouplir leurs contrats avec les pays africains en lançant une place au secteur privé du continent dans les projets.
« Que nos Etats nous aiment davantage avec nos qualités et nos défauts », a-t-il lancé.
Le président du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) M. Akinwumi Adesina qui s’est mis dans la posture d’avocat du secteur privé, invite tous les acteurs à la réalisation des cinq priorités ou « Hi 5 » retenus pour le développement du continent.
Une option qui, selon lui, va permettre de réaliser 80% des Objectifs de développement durable (Odd) et ceux de l’Agenda 2063 de l’Union africaine aux horizons retenues.
Selon lui, pour parvenir l’Afrique doit relever entre autres défis le financement des Petites et moyennes entreprises (Pme) qui font bouger le continent.
A cela, le patron de la BAD met le curseur sur l’industrialisation avec le potentiel immense en énergie solaire dont regorge l’Afrique. Il a surtout insisté sur le besoin de stabilité pour attirer plus d’investissements étrangers.
Dans cette dynamique, Mme Ségolène Royal, venue représenter le président Emmanuel Macron à cette conférence pense que, sur le chemin de l’émergence, les pays africains doivent éviter de commettre les mêmes erreurs que les pays industrialisés actuellement frappés par les disparitions d’espèces animales et végétales à cause de la pollution.
Mme Royal encourage les gouvernants à maintenir les aspects humain et culturel dans l’élaboration des projets pour aller vers l’émergence.
Des appels qui ne sont pas tombés dans l’oreille de sourds. Le président sénégalais, Macky Sall, qui est le principal organisateur de cette conférence, rappelle que le développement ne se construit pas par l’aide et l’émergence ne se décrète pas.
A son avis, vu l’expérience asiatique, il n’y a aucune raison pour les pays africains de ne pas y croire à l’émergence qui, selon lui, est à leur portée.
M. Sall pense que les pays africains doivent d’abord savoir où trouver de l’argent utiles pour financer les programmes d’infrastructures.
A cet effet, le chef de l’Etat sénégalais appelle à agir contre les flux financiers illicites et les congés fiscaux accordés à une frange de la société.
Pour lui, la révision fiscale internationale doit prendre en compte, entre autres, des défis comme la réduction du cercle des bailleurs pour la réalisation des infrastructures et élargir les bases de partenariats.
A cela s’ajoute l’industrialisation avec la transformation des matières premières pour la création de la valeur ajoutée et d’emplois.
Pour lui, l’inclusion sociale reste aussi un défi majeur pour les pouvoirs publics et pose la question de la finalité de la croissance.
Le président Macky souligne qu’en dépit de toutes les contingences, l’heure de l’Afrique a sonné. « Gagner le pari de l’émergence est à notre porté ».
Dans cette même veine, son homologue du Mali, M. Ibrahima Boubacar Keïta y ajoute que « le temps de la dignité a sonné en Afrique ».
Venu partager l’expérience malaisienne, le Premier de ce pays met le curseur sur la stabilité politique qui, selon lui, est un élément fondamentale pour prétendre vers l’émergence.
Selon lui, M. Mahathir bin Mohamad, « si les gens acceptent la vérité des urnes, je suis sûr que l’Afrique pourra se développer et se diriger vers l’émergence et rattraper le retard ».
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