A ses yeux, le continent n’a pas le choix: «pour se développer avec fierté, l'Afrique doit se nourrir elle-même». En effet, les importations de produits alimentaires en Afrique s'élèvent à 35 milliards de dollars par an et devraient atteindre 110 milliards de dollars par an d'ici 2025. Une telle évolution a des répercussions négatives sur la stabilité macroéconomique et budgétaire. «L'Afrique doit rapidement se lever et libérer tout le potentiel de son agriculture», insiste-t-il.
Toujours dans son discours, on apprend que l'Afrique détient 65% des terres arables non cultivées dans le monde pour nourrir 9 milliards de personnes l’horizon 2050. Par conséquent, les actions que l'Afrique mène aujourd’hui dans le secteur de l'agriculture détermineront l'avenir de l’alimentation dans le monde.
La solution consiste, selon le président de la BAD, à transformer l'avantage comparatif naturel de l'Afrique dans le domaine de l’agriculture en un avantage concurrentiel.
«Nous devons accélérer l'accès aux semences de qualité, aux engrais, à l'irrigation, aux services mécanisés et au financement. L'agriculture doit être considérée comme une activité commerciale partout en Afrique», informe-t-il. Par ailleurs, le patron de BAD soutient que 'Afrique doit industrialiser son secteur agricole pour libérer son potentiel de richesse.
Ismaila BA, Envoyé spécial à Ahmadabad
Toujours dans son discours, on apprend que l'Afrique détient 65% des terres arables non cultivées dans le monde pour nourrir 9 milliards de personnes l’horizon 2050. Par conséquent, les actions que l'Afrique mène aujourd’hui dans le secteur de l'agriculture détermineront l'avenir de l’alimentation dans le monde.
La solution consiste, selon le président de la BAD, à transformer l'avantage comparatif naturel de l'Afrique dans le domaine de l’agriculture en un avantage concurrentiel.
«Nous devons accélérer l'accès aux semences de qualité, aux engrais, à l'irrigation, aux services mécanisés et au financement. L'agriculture doit être considérée comme une activité commerciale partout en Afrique», informe-t-il. Par ailleurs, le patron de BAD soutient que 'Afrique doit industrialiser son secteur agricole pour libérer son potentiel de richesse.
Ismaila BA, Envoyé spécial à Ahmadabad