Bilan un après Lusaka sur l’énergie
Tout d’abord nous avons crée une vice-présidence dédiée complètement pour l’énergie en Afrique et nous sommes la 1ere et la seule institution multilatérale de financement qui a fait ça. Je vous aviez dit que la question de l’énergie était très importante pour nous, et que c’était la priorité des priorités. Cela signifiait aussi qu’il fallait être bien structuré pour pouvoir faire ce travail. Nous avons donc crée une vice-présidence dédiée à cela. Il est dirigé par un sénégalais, il s’appelle Amadou HOTT et, il fait un excellent travail. L’année passée nous avons fait une approbation de 1,7 milliard de dollars sur le secteur de l’énergie et nous avons aussi eu un effet de levier de 2,5 milliards de dollars dans ce secteur .Cette année, on va passer à 2,3 milliards de dollars dans ce secteur cela veut dire qu’on fait beaucoup de progrès dans ce sens. Mais, il se trouve aussi que l’Afrique est dotée de beaucoup de ressources énergétiques qui sont sous utilisées. Il ya par exemple les énergies renouvelables et nous avons travaillé avec le G7 pour créer ce qu’on appelle initiative pour l’énergie renouvelable en Afrique qui est basé au sein de la BAD et pour laquelle le groupe de G7 a promit de donner 10 milliards de dollars. C’est l’initiative le plus important pour l’Afrique parce que c’est une initiative qui a été développée à Paris pendant le COP21. Nous avons créé cette année un fonds ce qu’on appelle « Facility for energy inclusion» (Facilité pour une énergie inclusive) avec le financement de 500 millions de dollars et ce fonds sert à aider les PME qui font de l’investissement dans l’énergie solaire. Si on prend le Sahel par exemple au Niger, au Sénégal, au Tchad, en Mauritanie et partout il ya le soleil. Il faut l’utiliser mais, les compagnies qui font ça n’ont pas accès au financement abordable pour eux, et nous avons créé cette année ce fonds qui va les soutenir.
Donc en gros, pour l’année 2016, 3,3 millions des africains ont bénéficié de l’accès à l’électricité à cause de notre accélération. Cela veut dire qu’on est sur la bonne voie et on est bien préparée pour accélérer les choses.
Recapitalisation de la Bad
On est dans une phase où on discute avec différents systèmes pour optimiser les ressources de la banque. Je peux vous dire qu’en termes de résultats, la banque donne beaucoup de résultats et d’impacts. Si on prend par exemple au niveau de l’impact, au total, en 2016, 3,3 millions de personnes ont eu accès à l’électricité ; 3,7 millions de personnes ont eu accès à l’eau. Si vous prenez par exemple l’agriculture 5,7 millions de personnes ont augmenté leur productivité et leur revenu à cause de notre investissement dans le secteur agricole. Et si vous prenez par exemple l’accès aux services médicaux 9,3 millions d’africains ont bénéficié de notre investissement l’année passée. Et en ce qui concerne le système routier, le chemin de transport, 7 millions d’africains ont bénéficié l’année passée de notre investissement. Cela veut dire que la banque fait l’investissement avec l’impact sur le terrain. Il nous faut bien sûr les ressources pour pouvoir faire plus pour l’Afrique. Il faut accélérer. Nous sommes déjà engagés dans le processus de discussion avec les gouverneurs de la banque pour voir dans quelle mesure on peut accélérer le processus pour que la banque puisse faire plus pour l’Afrique et accélérer son développement.
Propos recueillis par Ismaila BA, à Ahmadabad
Tout d’abord nous avons crée une vice-présidence dédiée complètement pour l’énergie en Afrique et nous sommes la 1ere et la seule institution multilatérale de financement qui a fait ça. Je vous aviez dit que la question de l’énergie était très importante pour nous, et que c’était la priorité des priorités. Cela signifiait aussi qu’il fallait être bien structuré pour pouvoir faire ce travail. Nous avons donc crée une vice-présidence dédiée à cela. Il est dirigé par un sénégalais, il s’appelle Amadou HOTT et, il fait un excellent travail. L’année passée nous avons fait une approbation de 1,7 milliard de dollars sur le secteur de l’énergie et nous avons aussi eu un effet de levier de 2,5 milliards de dollars dans ce secteur .Cette année, on va passer à 2,3 milliards de dollars dans ce secteur cela veut dire qu’on fait beaucoup de progrès dans ce sens. Mais, il se trouve aussi que l’Afrique est dotée de beaucoup de ressources énergétiques qui sont sous utilisées. Il ya par exemple les énergies renouvelables et nous avons travaillé avec le G7 pour créer ce qu’on appelle initiative pour l’énergie renouvelable en Afrique qui est basé au sein de la BAD et pour laquelle le groupe de G7 a promit de donner 10 milliards de dollars. C’est l’initiative le plus important pour l’Afrique parce que c’est une initiative qui a été développée à Paris pendant le COP21. Nous avons créé cette année un fonds ce qu’on appelle « Facility for energy inclusion» (Facilité pour une énergie inclusive) avec le financement de 500 millions de dollars et ce fonds sert à aider les PME qui font de l’investissement dans l’énergie solaire. Si on prend le Sahel par exemple au Niger, au Sénégal, au Tchad, en Mauritanie et partout il ya le soleil. Il faut l’utiliser mais, les compagnies qui font ça n’ont pas accès au financement abordable pour eux, et nous avons créé cette année ce fonds qui va les soutenir.
Donc en gros, pour l’année 2016, 3,3 millions des africains ont bénéficié de l’accès à l’électricité à cause de notre accélération. Cela veut dire qu’on est sur la bonne voie et on est bien préparée pour accélérer les choses.
Recapitalisation de la Bad
On est dans une phase où on discute avec différents systèmes pour optimiser les ressources de la banque. Je peux vous dire qu’en termes de résultats, la banque donne beaucoup de résultats et d’impacts. Si on prend par exemple au niveau de l’impact, au total, en 2016, 3,3 millions de personnes ont eu accès à l’électricité ; 3,7 millions de personnes ont eu accès à l’eau. Si vous prenez par exemple l’agriculture 5,7 millions de personnes ont augmenté leur productivité et leur revenu à cause de notre investissement dans le secteur agricole. Et si vous prenez par exemple l’accès aux services médicaux 9,3 millions d’africains ont bénéficié de notre investissement l’année passée. Et en ce qui concerne le système routier, le chemin de transport, 7 millions d’africains ont bénéficié l’année passée de notre investissement. Cela veut dire que la banque fait l’investissement avec l’impact sur le terrain. Il nous faut bien sûr les ressources pour pouvoir faire plus pour l’Afrique. Il faut accélérer. Nous sommes déjà engagés dans le processus de discussion avec les gouverneurs de la banque pour voir dans quelle mesure on peut accélérer le processus pour que la banque puisse faire plus pour l’Afrique et accélérer son développement.
Propos recueillis par Ismaila BA, à Ahmadabad