Selon Perspectives économique 2015, en Afrique subsaharienne, la demande d’énergie primaire a progressé d’environ 45% entre 2000 et 2012, un rythme moitié moins soutenu que la hausse du PIB. En moyenne, un point supplémentaire de PIB s’accompagne d’une augmentation d’un demi-point de la demande d’énergie primaire. Dans d’autres pays en développement et émergents, le lien entre consommation d’énergie et croissance du PIB est nettement plus étroit, ce qui traduit des problèmes d’offre en Afrique.
Les auteurs du rapport soulignent que nombreux sont les pays africains à avoir adopté des politiques pour améliorer leur offre énergétique. De sorte que les capacités de production installées ont régulièrement augmenté. En 2012 en Afrique subsaharienne, les centrales à charbon représentaient 45% des capacités totales (essentiellement en Afrique du Sud), contre 22% pour l’électricité hydroélectrique, 17% pour les centrales au mazout (ces deux sources d’énergie étant mieux réparties), 14 % pour les centrales à gaz (essentiellement au Nigéria) ,2%pour le nucléaire et moins de 1% pour les énergies renouvelables. Jusqu’à récemment, les politiques énergétiques ont surtout été menées à l’échelle nationale mais la coopération régionale se développe et permet de desservir des marchés plus vastes. L’activité industrielle, tirée par les mines et la raffinerie, représente la moitié de la consommation d’électricité en Afrique subsaharienne mais l’essentiel est concentré en Afrique du Sud, au Ghana, au Mozambique et au Nigeria.
Selon la même source, le secteur résidentiel ne représente que 27% de la consommation totale, puisque le niveau d’équipements électriques des ménages est relativement faible et le revenu disponible assez restreint. Le boum des télécommunications et notamment des téléphones portables est à l’origine d’une hausse de la demande d’énergie depuis quelques années.
Rokhaya FAYE
Les auteurs du rapport soulignent que nombreux sont les pays africains à avoir adopté des politiques pour améliorer leur offre énergétique. De sorte que les capacités de production installées ont régulièrement augmenté. En 2012 en Afrique subsaharienne, les centrales à charbon représentaient 45% des capacités totales (essentiellement en Afrique du Sud), contre 22% pour l’électricité hydroélectrique, 17% pour les centrales au mazout (ces deux sources d’énergie étant mieux réparties), 14 % pour les centrales à gaz (essentiellement au Nigéria) ,2%pour le nucléaire et moins de 1% pour les énergies renouvelables. Jusqu’à récemment, les politiques énergétiques ont surtout été menées à l’échelle nationale mais la coopération régionale se développe et permet de desservir des marchés plus vastes. L’activité industrielle, tirée par les mines et la raffinerie, représente la moitié de la consommation d’électricité en Afrique subsaharienne mais l’essentiel est concentré en Afrique du Sud, au Ghana, au Mozambique et au Nigeria.
Selon la même source, le secteur résidentiel ne représente que 27% de la consommation totale, puisque le niveau d’équipements électriques des ménages est relativement faible et le revenu disponible assez restreint. Le boum des télécommunications et notamment des téléphones portables est à l’origine d’une hausse de la demande d’énergie depuis quelques années.
Rokhaya FAYE