52% des 220 millions de personnes que compte l'espace francophone sont des femmes. Et, pour la plupart, elles ne se connaissaient pas avant le début de ce forum. Pour Mame Baturakane Niang, ambassadrice du Sénégal au Congo, ce sommet express a donc permis de trouver des solutions communes à des problèmes souvent identiques :
« Les femmes issues du monde rural représentent à peu près 40% des femmes de l'espace francophones, mais du point de vue de la formation, ces femmes ont des problèmes d'accès aux ressources, explique-t-elle. Nous avons réussi à identifier des partenaires qui pourront les aider dans la formation mais aussi dans la mobilisation des ressources ».
Beaucoup de recommandations
Pas de décision contraignante mais des recommandations. Insuffisant, diront certains. Mais pour beaucoup de militantes, c'est une nouvelle occasion de faire du lobbying.
Exemple avec la parité, l'une des recommandations aux Etats membres de la francophonie. Pour Nouzha Scalli, ex-ministre de la Famille au Maroc, c'est une notion cruciale :
« C'est une question sur laquelle les résistances se focalisent le plus. Et c'est la décision qui est vraiment à même d'avoir des répercussions sur le plan social sur l'ensemble des points qui paraissent prioritaires comme l'éducation des filles. Et bien sûr, cela passe aussi par un renforcement du pouvoir des femmes ».
Créer un fonds pour financer l'éducation des filles, imposer l'école jusqu'à 16 ans dans la loi... Beaucoup de bonnes idées dont le plus difficile sera de les mettre en œuvre. Rendez-vous est pris à Dakar d'ici la fin de l'année pour les faire adopte
Rfi.fr
« Les femmes issues du monde rural représentent à peu près 40% des femmes de l'espace francophones, mais du point de vue de la formation, ces femmes ont des problèmes d'accès aux ressources, explique-t-elle. Nous avons réussi à identifier des partenaires qui pourront les aider dans la formation mais aussi dans la mobilisation des ressources ».
Beaucoup de recommandations
Pas de décision contraignante mais des recommandations. Insuffisant, diront certains. Mais pour beaucoup de militantes, c'est une nouvelle occasion de faire du lobbying.
Exemple avec la parité, l'une des recommandations aux Etats membres de la francophonie. Pour Nouzha Scalli, ex-ministre de la Famille au Maroc, c'est une notion cruciale :
« C'est une question sur laquelle les résistances se focalisent le plus. Et c'est la décision qui est vraiment à même d'avoir des répercussions sur le plan social sur l'ensemble des points qui paraissent prioritaires comme l'éducation des filles. Et bien sûr, cela passe aussi par un renforcement du pouvoir des femmes ».
Créer un fonds pour financer l'éducation des filles, imposer l'école jusqu'à 16 ans dans la loi... Beaucoup de bonnes idées dont le plus difficile sera de les mettre en œuvre. Rendez-vous est pris à Dakar d'ici la fin de l'année pour les faire adopte
Rfi.fr