Les filiales africaines d'Attijariwafa Bank et BMCE ont généré des bénéfices de l'ordre de 4 milliards de dirhams (492,2 millions de dollars) entre 2010 et 2013, soit 19% des bénéfices globaux engrangés sur cette période.
Depuis l'implantation au Sénégal en 2003, la création de la filiale tunisienne en 2005 puis le rachat, peu après, de l'un des tout premiers groupes bancaires d'Afrique subsaharienne, à savoir le groupe Bank of Africa (BOA), les résultats de la banque d'Othman Benjelloun sont spectaculaires. A titre d'exemple, BOA, qui comptait à fin 2013, plus de 1,8 million de clients, a affiché un RNPG (résultat net part du groupe) en hausse de 7% à 345 millions de DH.
Sur les quatre dernières années, les filiales africaines de BMCE ont apporté environ 1,5 milliard de dirhams de profits pour BMCE Bank, soit 38% des 3,8 milliards de dirhams du bénéfice global de la période.
En 2013, les bénéfices tirés des opérations en Afrique du groupe (où BMCE Bank compte d'autres filiales que BOA comme la Banque du développement du Mali et La Congolaise de Banque) ont représenté 41% du bénéfice global du groupe, soit 504 millions de DH en hausse de 25%.
A noter que la part de l'international dans le RNPG consolidé de BMCE Bank s'élève à 47% en 2013 contre 49% en 2012 et 35% en 2011.
Quant à Attijariwafa bank, elle a mis la main sur une banque tunisienne et racheté une banque sénégalaise sept mois seulement après y avoir créé sa filiale, Attijariwafa Sénégal.
Aujourd'hui, les douze filiales africaines d'Attijariwafa Bank ont dégagé sur les quatre derniers exercices des profits de 2,5 milliards de dirhams, soit 15% du résultat net part du groupe (RNPG) enregistré sur la période.
Les bénéfices provenant des opérations de la première banque marocaine sur le reste du continent ont augmenté d'une année à l'autre, passant de 408 millions de dirhams en 2010 (10% du RNPG), à 864 millions de dirhams en 2013, soit de 21% du RNPG. Si l'on remonte plus loin, la progression paraît plus spectaculaire: en 2007, l'Afrique n'a rapporté que 56 millions de dirhams à Attijariwafa Bank, soit à peine 1,4% des 2,5 milliards de dirhams de bénéfices réalisés durant cet exercice.
L'activité africaine représente 26% du produit net bancaire consolidé d'Attijariwafa bank, a affirmé le PDG du groupe, Mohamed El Kettani.
«L'activité africaine représente désormais 26% de notre produit net bancaire consolidé et contribue à hauteur de 23% à nos bénéfices», a précisé M. El Kettani dans un entretien publié dimanche par l'hebdomadaire international «Jeune Afrique».
Après avoir rappelé que la banque a démarré son expansion africaine par les pays francophones pour des raisons de proximité culturelle, M. El Kettani a indiqué qu'Attijariwafa bank vise de nouveaux espaces notamment anglophones et lusophones.
Il a, en outre, fait savoir que son groupe, qui a développé le modèle de banque universelle en Tunisie, s'apprête à faire de même dans les autres pays du continent.
«L'Afrique a grandement besoin de banques universelles», a-t-il insisté, ajoutant que les investissements à réaliser dans les dix années à venir sont estimés à 100 milliards de dollars. Il a affirmé qu'Attijariwafa bank étoffe ses offres pour répondre aux besoins du continent notamment en matière d'expertise, du conseil, d'arrangement de la dette et de mobilisation de l'épargne.
«Par sa présence africaine, Attijariwafa bank éveille la curiosité d'un certain nombre d'opérateurs internationaux qui ne sont pas installés physiquement sur le continent, mais qui y ont des intérêts à travers leurs clients», a-t-il expliqué, citant parmi ces partenaires Bank of China, Qatar national bank, Deutsche bank, US Exim bank et Opic.
Ce qui montre un acharnement de la concurrence dans les années à venir entre les banques marocaines dans leur conquête africaine, mais aussi avec les autres opérateurs internationaux vivement intéressés par les potentialités d'une Afrique en expansion.
Liberation/allafrica.com
Depuis l'implantation au Sénégal en 2003, la création de la filiale tunisienne en 2005 puis le rachat, peu après, de l'un des tout premiers groupes bancaires d'Afrique subsaharienne, à savoir le groupe Bank of Africa (BOA), les résultats de la banque d'Othman Benjelloun sont spectaculaires. A titre d'exemple, BOA, qui comptait à fin 2013, plus de 1,8 million de clients, a affiché un RNPG (résultat net part du groupe) en hausse de 7% à 345 millions de DH.
Sur les quatre dernières années, les filiales africaines de BMCE ont apporté environ 1,5 milliard de dirhams de profits pour BMCE Bank, soit 38% des 3,8 milliards de dirhams du bénéfice global de la période.
En 2013, les bénéfices tirés des opérations en Afrique du groupe (où BMCE Bank compte d'autres filiales que BOA comme la Banque du développement du Mali et La Congolaise de Banque) ont représenté 41% du bénéfice global du groupe, soit 504 millions de DH en hausse de 25%.
A noter que la part de l'international dans le RNPG consolidé de BMCE Bank s'élève à 47% en 2013 contre 49% en 2012 et 35% en 2011.
Quant à Attijariwafa bank, elle a mis la main sur une banque tunisienne et racheté une banque sénégalaise sept mois seulement après y avoir créé sa filiale, Attijariwafa Sénégal.
Aujourd'hui, les douze filiales africaines d'Attijariwafa Bank ont dégagé sur les quatre derniers exercices des profits de 2,5 milliards de dirhams, soit 15% du résultat net part du groupe (RNPG) enregistré sur la période.
Les bénéfices provenant des opérations de la première banque marocaine sur le reste du continent ont augmenté d'une année à l'autre, passant de 408 millions de dirhams en 2010 (10% du RNPG), à 864 millions de dirhams en 2013, soit de 21% du RNPG. Si l'on remonte plus loin, la progression paraît plus spectaculaire: en 2007, l'Afrique n'a rapporté que 56 millions de dirhams à Attijariwafa Bank, soit à peine 1,4% des 2,5 milliards de dirhams de bénéfices réalisés durant cet exercice.
L'activité africaine représente 26% du produit net bancaire consolidé d'Attijariwafa bank, a affirmé le PDG du groupe, Mohamed El Kettani.
«L'activité africaine représente désormais 26% de notre produit net bancaire consolidé et contribue à hauteur de 23% à nos bénéfices», a précisé M. El Kettani dans un entretien publié dimanche par l'hebdomadaire international «Jeune Afrique».
Après avoir rappelé que la banque a démarré son expansion africaine par les pays francophones pour des raisons de proximité culturelle, M. El Kettani a indiqué qu'Attijariwafa bank vise de nouveaux espaces notamment anglophones et lusophones.
Il a, en outre, fait savoir que son groupe, qui a développé le modèle de banque universelle en Tunisie, s'apprête à faire de même dans les autres pays du continent.
«L'Afrique a grandement besoin de banques universelles», a-t-il insisté, ajoutant que les investissements à réaliser dans les dix années à venir sont estimés à 100 milliards de dollars. Il a affirmé qu'Attijariwafa bank étoffe ses offres pour répondre aux besoins du continent notamment en matière d'expertise, du conseil, d'arrangement de la dette et de mobilisation de l'épargne.
«Par sa présence africaine, Attijariwafa bank éveille la curiosité d'un certain nombre d'opérateurs internationaux qui ne sont pas installés physiquement sur le continent, mais qui y ont des intérêts à travers leurs clients», a-t-il expliqué, citant parmi ces partenaires Bank of China, Qatar national bank, Deutsche bank, US Exim bank et Opic.
Ce qui montre un acharnement de la concurrence dans les années à venir entre les banques marocaines dans leur conquête africaine, mais aussi avec les autres opérateurs internationaux vivement intéressés par les potentialités d'une Afrique en expansion.
Liberation/allafrica.com