Près de la moitié des fonds seront destinés au Liberia. La fièvre hémorragique Ebola a ainsi tué 2461 personnes en Afrique de l'Ouest depuis le début de l'année.
Lors d'une réunion à huis clos à Genève, la responsable des opérations humanitaires des Nations unies, Valérie Amos, a averti que « la capacité des trois principaux pays affectés - Guinée, Liberia et Sierra Leone - à répondre aux besoins essentiels de la population est sur le point de s'effondrer ».
Valerie Amos a rappelé que les trois pays sont dans des situations d'après-guerre et sont excessivement menacés par l'épidémie. Elle a souligné trois risques majeurs :
« En premier lieu, nous devons prévenir le risque d'un effondrement complet des systèmes de santé des pays affectés.
Nous estimons que plus de personnes sont mortes d'effets secondaires ou de maladies contractées après Ebola - comme le paludisme, la tuberculose et des maladies chroniques, ou pendant des accouchements difficiles -, que d'Ebola même.
Deuxièmement, la sécurité alimentaire dans les pays touchés est très inquiétante, alors qu'il s'agit de pays parmi les plus pauvres du monde. Troisièmement, la question sanitaire et la gestion de l'eau vont être critiques. »
Ocha, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires, va mettre son expertise en matière de coordination au service d'un nouveau plan d'action : un plan qui lie les différentes agences de l'ONU, les gouvernements des pays touchés, les ONG impliquées et les partenaires occidentaux.
Les détails de ce plan restent très vagues :
- Le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies a commencé à acheminer de l'aide à 1,36 million de personnes dans les trois principaux pays affectés par l'épidémie, et attend « les contributions pour continuer à monter en puissance » ;
- De son côté, le comité d'urgence de l'OMS sur Ebola est chargé de « réévaluer la situation » et de « décider si des mesures temporaires supplémentaires doivent être prises pour réduire la propagation internationale » de l'épidémie. Ses conclusions sont attendues en fin de semaine.
Rfi.fr
Lors d'une réunion à huis clos à Genève, la responsable des opérations humanitaires des Nations unies, Valérie Amos, a averti que « la capacité des trois principaux pays affectés - Guinée, Liberia et Sierra Leone - à répondre aux besoins essentiels de la population est sur le point de s'effondrer ».
Valerie Amos a rappelé que les trois pays sont dans des situations d'après-guerre et sont excessivement menacés par l'épidémie. Elle a souligné trois risques majeurs :
« En premier lieu, nous devons prévenir le risque d'un effondrement complet des systèmes de santé des pays affectés.
Nous estimons que plus de personnes sont mortes d'effets secondaires ou de maladies contractées après Ebola - comme le paludisme, la tuberculose et des maladies chroniques, ou pendant des accouchements difficiles -, que d'Ebola même.
Deuxièmement, la sécurité alimentaire dans les pays touchés est très inquiétante, alors qu'il s'agit de pays parmi les plus pauvres du monde. Troisièmement, la question sanitaire et la gestion de l'eau vont être critiques. »
Ocha, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires, va mettre son expertise en matière de coordination au service d'un nouveau plan d'action : un plan qui lie les différentes agences de l'ONU, les gouvernements des pays touchés, les ONG impliquées et les partenaires occidentaux.
Les détails de ce plan restent très vagues :
- Le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies a commencé à acheminer de l'aide à 1,36 million de personnes dans les trois principaux pays affectés par l'épidémie, et attend « les contributions pour continuer à monter en puissance » ;
- De son côté, le comité d'urgence de l'OMS sur Ebola est chargé de « réévaluer la situation » et de « décider si des mesures temporaires supplémentaires doivent être prises pour réduire la propagation internationale » de l'épidémie. Ses conclusions sont attendues en fin de semaine.
Rfi.fr