Les participants déclarent lors de la cinquième séance plénière, lors de la troisième journée de la Conférence, «les leçons des expériences des pays sur l'industrialisation agroalimentaire, surtout l'expérience de la Chine est très pertinente pour nous, en Afrique».
Le modérateur de la séance, Paul Amaza, Professeur à l'Université de Jos, au Nigéria, souligne le rôle majeur que jouent les expériences dans l'agriculture. « Les sols africains varient et ont besoin d'une approche plus adaptée», fait-il remarquer.
Il explique comment l'Asie a bénéficié de la Révolution verte, qui a commencé dans les années 1960 et a vu sa productivité agricole augmenter drastiquement, et ce à la suite des progrès chimiques et du développement de cultures à haut rendement permettant ainsi de produire de plus grandes quantités de nourriture.
«La Révolution verte a entrainé des excédents alimentaires en 25 ans dans les pays de l'Asie de l'Est. Grâce à la volonté politique de rendre leurs pays autosuffisants en nourriture, les pays asiatiques ont doublé la production céréalière entre 1970 et 1995, alors que la superficie totale cultivée n'a augmenté que de 4 pour cent. En outre, la Révolution verte a principalement porté sur l'irrigation du blé et du riz, ainsi que sur l'amélioration des variétés de cultures et l'utilisation accrue d'engrais chimiques», souligne Amaza et fait remarquer que la mécanisation pourrait jouer un rôle pour une meilleure productivité des petits exploitants.
Parlant de l'expérience chinoise, Xiaobo Zhang, Professeur au Centre de recherche économique de l'Université de Pékin, souligne les avantages de la mécanisation interrégionale de l'agriculture.
Selon lui, la production à petite échelle est la contrainte majeure pour les petits exploitants agricoles dans les pays en développement, mais dit des petits exploitants l'espoir de l'agriculture en Afrique.
Pathé TOURE
Le modérateur de la séance, Paul Amaza, Professeur à l'Université de Jos, au Nigéria, souligne le rôle majeur que jouent les expériences dans l'agriculture. « Les sols africains varient et ont besoin d'une approche plus adaptée», fait-il remarquer.
Il explique comment l'Asie a bénéficié de la Révolution verte, qui a commencé dans les années 1960 et a vu sa productivité agricole augmenter drastiquement, et ce à la suite des progrès chimiques et du développement de cultures à haut rendement permettant ainsi de produire de plus grandes quantités de nourriture.
«La Révolution verte a entrainé des excédents alimentaires en 25 ans dans les pays de l'Asie de l'Est. Grâce à la volonté politique de rendre leurs pays autosuffisants en nourriture, les pays asiatiques ont doublé la production céréalière entre 1970 et 1995, alors que la superficie totale cultivée n'a augmenté que de 4 pour cent. En outre, la Révolution verte a principalement porté sur l'irrigation du blé et du riz, ainsi que sur l'amélioration des variétés de cultures et l'utilisation accrue d'engrais chimiques», souligne Amaza et fait remarquer que la mécanisation pourrait jouer un rôle pour une meilleure productivité des petits exploitants.
Parlant de l'expérience chinoise, Xiaobo Zhang, Professeur au Centre de recherche économique de l'Université de Pékin, souligne les avantages de la mécanisation interrégionale de l'agriculture.
Selon lui, la production à petite échelle est la contrainte majeure pour les petits exploitants agricoles dans les pays en développement, mais dit des petits exploitants l'espoir de l'agriculture en Afrique.
Pathé TOURE