«La réaction sans précédent des pouvoirs publics à ces chocs récents a contribué à sauver des vies et à préserver les moyens de subsistance pendant ces turbulences, mais des problèmes à long terme qui se posent de longue date restent à traiter. On observe toujours une faible croissance de la productivité et un déclin de la dynamique des entreprises dans de nombreux pays de l’Ocde », lit-on dans le rapport. Selon la même source, des problèmes structurels perdurent sur les marchés du travail, et des phénomènes d’inadéquation des compétences continuent d’entraver une utilisation efficace des ressources. En outre, même si son urgence est largement admise, la question de la durabilité environnementale est souvent restée absente de la plupart des stratégies de croissance.
Le rapport Objectif croissance présente une analyse des priorités de réforme structurelle susceptibles d’aider les économies à rebondir après les chocs qu’elles ont subis, et propose aux responsables de l’action publique de chaque pays des conseils spécifiques sur les moyens de mettre en place les conditions d’une transition décisive.
« Pour assurer une croissance durable plus forte, relever les revenus et les niveaux de vie et, d’une manière générale, multiplier les chances offertes à toutes et tous, les responsables de l’action publique doivent s’attacher à la fois à apporter une réponse soigneusement calibrée aux tensions immédiates et à s’attaquer aux enjeux de réformes structurelle à plus longue échéance », a déclaré le secrétaire général de l’Ocde, Mathias Cormann lors du lancement du rapport aujourd’hui à Bruxelles. « Les priorités de réforme varient d’un pays à l’autre, mais tous gagneront à accroître le taux d’activité des femmes et des travailleurs âgés, à renforcer la concurrence, à permettre une réaffectation plus efficiente du travail et du capital au profit d’entreprises plus productives et à offrir des incitations plus fortes à innover et à garantir la transition énergétique nécessaire. », a-t-il dit.
L’édition 2023 d’Objectif croissance fournit un cadre dans lequel inscrire une réforme globale de l’action publique s’articulant autour de quatre grands axes.
«Premièrement, il est suggéré aux pays d’améliorer la conception de leurs programmes de soutien budgétaire. Deuxièmement, placer la croissance sur une trajectoire plus durable, plus résiliente et plus inclusive suppose, de la part des décideurs publics, des mesures structurelles visant à renforcer le taux d’activité de la main-d’œuvre, en particulier celui des femmes. Troisièmement, de nouvelles réformes de l’action publique sont recommandées pour faire en sorte que la transformation numérique débouche sur une meilleure productivité. Enfin, quatrièmement, les gouvernements sont exhortés à accélérer les progrès en matière de décarbonation de façon à pouvoir atteindre les objectifs climatiques », ajoute la même source.
Adou Faye
Le rapport Objectif croissance présente une analyse des priorités de réforme structurelle susceptibles d’aider les économies à rebondir après les chocs qu’elles ont subis, et propose aux responsables de l’action publique de chaque pays des conseils spécifiques sur les moyens de mettre en place les conditions d’une transition décisive.
« Pour assurer une croissance durable plus forte, relever les revenus et les niveaux de vie et, d’une manière générale, multiplier les chances offertes à toutes et tous, les responsables de l’action publique doivent s’attacher à la fois à apporter une réponse soigneusement calibrée aux tensions immédiates et à s’attaquer aux enjeux de réformes structurelle à plus longue échéance », a déclaré le secrétaire général de l’Ocde, Mathias Cormann lors du lancement du rapport aujourd’hui à Bruxelles. « Les priorités de réforme varient d’un pays à l’autre, mais tous gagneront à accroître le taux d’activité des femmes et des travailleurs âgés, à renforcer la concurrence, à permettre une réaffectation plus efficiente du travail et du capital au profit d’entreprises plus productives et à offrir des incitations plus fortes à innover et à garantir la transition énergétique nécessaire. », a-t-il dit.
L’édition 2023 d’Objectif croissance fournit un cadre dans lequel inscrire une réforme globale de l’action publique s’articulant autour de quatre grands axes.
«Premièrement, il est suggéré aux pays d’améliorer la conception de leurs programmes de soutien budgétaire. Deuxièmement, placer la croissance sur une trajectoire plus durable, plus résiliente et plus inclusive suppose, de la part des décideurs publics, des mesures structurelles visant à renforcer le taux d’activité de la main-d’œuvre, en particulier celui des femmes. Troisièmement, de nouvelles réformes de l’action publique sont recommandées pour faire en sorte que la transformation numérique débouche sur une meilleure productivité. Enfin, quatrièmement, les gouvernements sont exhortés à accélérer les progrès en matière de décarbonation de façon à pouvoir atteindre les objectifs climatiques », ajoute la même source.
Adou Faye