Commentant les résultats du premier semestre 2018, ils indiquent que l’activité commerciale de la BICICI sur le 1er semestre 2018 est marquée par la prudence observée vis à vis du secteur cacao, compte tenu des informations défavorables concernant des acteurs clés de cette filière, clients de la BICICI. Dans ce contexte, les encours de crédits à l’économie augmentent de 2,7%. Les encours de ressources sont orientés à la hausse à 7,1%. Le Produit Net Bancaire (PNB) à fin juin 2018 s’inscrit à 24 257 millions de FCFA, en augmentation de 6,5% par rapport à juin 2017. Il est marqué par des revenus logiquement en recul sur les crédits court terme traditionnellement octroyés aux acteurs de la filière cacao. Malgré ce contexte, le PNB est résilient et est tiré par les revenus des crédits d’investissements et par les commissions. Les Frais de Gestion, à 14 966 millions de FCFA sont en hausse de 16,2%, impactés par un coût fiscal non récurrent et par l’évolution naturelle de la banque. Le Résultat Brut d’Exploitation ressort ainsi à 6 869 millions de FCFA. Le Coût du risque se chiffre à -1 861 millions de FCFA en lien avec le contexte indiqué.
En perspectives, sur le deuxième semestre 2018, la BICICI maintient des perspectives prometteuses, garantissant pour l’année un niveau de résultat satisfaisant. La BICICI continuera toutefois à être vigilante face aux indicateurs sectoriels, notamment en matière de rigueur de gestion du risque de crédit. L’attention de la banque sera constante pour ce qui est de la conformité de ses opérations vis-à-vis des exigences réglementaires et légales. Dans ce contexte, la banque entend continuer à jouer une part active dans le financement de l’économie ivoirienne.
Amadou Idrissa DIA
En perspectives, sur le deuxième semestre 2018, la BICICI maintient des perspectives prometteuses, garantissant pour l’année un niveau de résultat satisfaisant. La BICICI continuera toutefois à être vigilante face aux indicateurs sectoriels, notamment en matière de rigueur de gestion du risque de crédit. L’attention de la banque sera constante pour ce qui est de la conformité de ses opérations vis-à-vis des exigences réglementaires et légales. Dans ce contexte, la banque entend continuer à jouer une part active dans le financement de l’économie ivoirienne.
Amadou Idrissa DIA