‘’Parmi les grands enjeux actuels de la sécurité alimentaire, (il y a la nécessité) de produire suffisamment de riz et dans de bonnes conditions. Relancer la riziculture de la mangrove en Casamance est un grand défi’’, a-t-elle déclaré aux journalistes, en marge de la cérémonie de lancement du programme de gouvernance citoyenne concertée du littoral.
Prévu pour durer 4 ans, le programme concerne 5 régions frontalières du Sénégal, de la Guinée-Bissau et de la République de Guinée.
Mme Salem, auteur d’une thèse intitulée ‘’Gestion et évolution des espèces aquatiques en Casamance’’, publiée en 1992 par l’IRD, a expliqué le recul de la riziculture de mangrove en Casamance par ''la salinisation des eaux et des sols et l’exode de la main-d’œuvre rurale vers les centres urbains''.
’’Il ne s’agit pas seulement d'apporter des techniques venues d’ailleurs. Mais, c’est de mieux valoriser les savoirs et savoir-faire qui existent en Casamance’’ pour relancer la riziculture de mangrove dans la région méridionale, a estimé la directrice de recherche de l’IRD.
‘’Il y a ici un exemple qui est remarquable d’une riziculture dans des sols qui sont salés avec des espèces et des variétés de riz qui sont parfaitement adaptées à ces conditions pédo-climatiques et hydrologiques qui sont complètement dégradées’’, a-t-elle fait valoir.
Mme Salem a relevé l'existence ''d’autres activités telles que la cueillette des huîtres qui doivent faire l’objet d’une meilleure connaissance pour accompagner les populations''.
‘’ Il y a peut-être lieu d’essayer de mieux promouvoir les productions localisées qui sont issues de la mangrove. On pense au miel, au sel, aux huîtres et aux crevettes’’, a-t-elle déclaré.
La directrice de recherche de l'IRD estime ''qu’il serait très intéressant de travailler sur les produits du terroir en y associant tous les niveaux de biodiversité à la fois biologique, génétique, culturelle, etc.''.
APS
Prévu pour durer 4 ans, le programme concerne 5 régions frontalières du Sénégal, de la Guinée-Bissau et de la République de Guinée.
Mme Salem, auteur d’une thèse intitulée ‘’Gestion et évolution des espèces aquatiques en Casamance’’, publiée en 1992 par l’IRD, a expliqué le recul de la riziculture de mangrove en Casamance par ''la salinisation des eaux et des sols et l’exode de la main-d’œuvre rurale vers les centres urbains''.
’’Il ne s’agit pas seulement d'apporter des techniques venues d’ailleurs. Mais, c’est de mieux valoriser les savoirs et savoir-faire qui existent en Casamance’’ pour relancer la riziculture de mangrove dans la région méridionale, a estimé la directrice de recherche de l’IRD.
‘’Il y a ici un exemple qui est remarquable d’une riziculture dans des sols qui sont salés avec des espèces et des variétés de riz qui sont parfaitement adaptées à ces conditions pédo-climatiques et hydrologiques qui sont complètement dégradées’’, a-t-elle fait valoir.
Mme Salem a relevé l'existence ''d’autres activités telles que la cueillette des huîtres qui doivent faire l’objet d’une meilleure connaissance pour accompagner les populations''.
‘’ Il y a peut-être lieu d’essayer de mieux promouvoir les productions localisées qui sont issues de la mangrove. On pense au miel, au sel, aux huîtres et aux crevettes’’, a-t-elle déclaré.
La directrice de recherche de l'IRD estime ''qu’il serait très intéressant de travailler sur les produits du terroir en y associant tous les niveaux de biodiversité à la fois biologique, génétique, culturelle, etc.''.
APS