Intervenant lors de la 26e assemblée générale ordinaire du groupe, dont il présidait les travaux, M. Siaka a dit que le groupe Ecobank entendait "tirer les leçons du passé", en allusion aux remous ayant marqué dernièrement la gouvernance de cette institution bancaire.
‘’Le conseil (d’administration) est résolu à instaurer des normes de gouvernance élevées afin de garantir un processus décisionnel efficace et un partage clair des responsabilités’’, a-t-il déclaré à l’ouverture de la 26e AG du groupe.
Cette assemblée générale sera suivie d’une AG extraordinaire, dans un contexte marqué par des ‘’problèmes de gouvernance’’, avec la publication, à partir de juillet 2013, d’articles de presse faisant état de manquements présumés aux principes de gouvernance et d’allégations visant le conseil d’administration et certains dirigeants de la société, dont l’ancien président de son conseil d’administration, Kolapo Lawson. Celui-ci a démissionné depuis et son intérim est assuré par M. Siaka.
‘’Nous entendons tirer les leçons du passé, résoudre l’ensemble des problèmes auxquels nous sommes confrontés et jeter les bases du succès de Ecobank pour les 25 prochaines années’’, a dit le successeur de M. Lawson, en allusion également à la crise qui a conduit à la démission de l’ancien directeur général ivoirien du groupe Ecobank, Thierry Tanoh.
M. Tanoh, en poste depuis juillet 2012, a été contraint à la démission par le conseil d’administration le 11 mars 2014, après avoir été mis en cause en août 2013 par l'une de ses adjointes, Laurence do Régo, qui l'accusait d'avoir voulu manipuler les comptes financiers pour 2012 et avoir tenté de céder à bas prix des actifs non stratégiques d'Ecobank.
Le président par intérim a signalé que le groupe s’était doté en mars 2014 d’un plan d’action de gouvernance en 51 points dont la mise en œuvre a conduit à ‘’une révision majeure’’ de sa charte de gouvernance.
Ce plan d’action a été mis en œuvre à hauteur de 85%, a soutenu André Siaka, assurant qu’au sortir de cette rencontre annuelle, le groupe est résolu à travailler à la réalisation des points restants dudit plan d’action.
Selon M. Siaka, cette situation est d’autant plus regrettable que le groupe Ecobank considère avoir joué un rôle de pionnier dans l’adoption de meilleurs pratiques internationales au sein du secteur bancaire africain.
‘’Cette situation est le corollaire de la très forte croissance en termes de total du bilan qu’a observé le groupe Ecobank au cours de ces cinq dernières années’’, ce qui n’empêche pas le groupe de prendre ‘’très au sérieux la question de la gouvernance’’.
Ecobank se prévaut malgré tout d’une ‘’forte croissance organique’’ en 2013, tant en termes de produits nets bancaires qu’en termes d’actifs’’, selon le président par intérim de son conseil d’administration.
‘’Notre produit net bancaire an franchi la barre des 2 milliards de dollars américains tandis que la croissance soutenue des prêts à la clientèle s’est traduite par une augmentation de 13% en glissement annuels de nos actifs, à 22,5 milliards de dollars américains au total’’, a-t-il précisé.
‘’Les résultats de 2013 ont toutefois pâti de notre décision de comptabiliser en intégralité, par précaution, une provision exceptionnelle de 165 millions de dollars sur certains actifs douteux au Nigeria", a-t-il noté.
Cela a, selon lui, entraîné une baisse de 34% du résultat net avant impôt de la société, par rapport à 2012, à 222 millions de dollars, et une diminution de 48% de son résultat net.
Aussi, la maison-mère n’ayant généré aucun bénéfice distribuable en 2013, Ecobank dit ne pas être en mesure de proposer le versement d’un dividende au titre de l’exercice passé, a souligné André Siaka.
APS
‘’Le conseil (d’administration) est résolu à instaurer des normes de gouvernance élevées afin de garantir un processus décisionnel efficace et un partage clair des responsabilités’’, a-t-il déclaré à l’ouverture de la 26e AG du groupe.
Cette assemblée générale sera suivie d’une AG extraordinaire, dans un contexte marqué par des ‘’problèmes de gouvernance’’, avec la publication, à partir de juillet 2013, d’articles de presse faisant état de manquements présumés aux principes de gouvernance et d’allégations visant le conseil d’administration et certains dirigeants de la société, dont l’ancien président de son conseil d’administration, Kolapo Lawson. Celui-ci a démissionné depuis et son intérim est assuré par M. Siaka.
‘’Nous entendons tirer les leçons du passé, résoudre l’ensemble des problèmes auxquels nous sommes confrontés et jeter les bases du succès de Ecobank pour les 25 prochaines années’’, a dit le successeur de M. Lawson, en allusion également à la crise qui a conduit à la démission de l’ancien directeur général ivoirien du groupe Ecobank, Thierry Tanoh.
M. Tanoh, en poste depuis juillet 2012, a été contraint à la démission par le conseil d’administration le 11 mars 2014, après avoir été mis en cause en août 2013 par l'une de ses adjointes, Laurence do Régo, qui l'accusait d'avoir voulu manipuler les comptes financiers pour 2012 et avoir tenté de céder à bas prix des actifs non stratégiques d'Ecobank.
Le président par intérim a signalé que le groupe s’était doté en mars 2014 d’un plan d’action de gouvernance en 51 points dont la mise en œuvre a conduit à ‘’une révision majeure’’ de sa charte de gouvernance.
Ce plan d’action a été mis en œuvre à hauteur de 85%, a soutenu André Siaka, assurant qu’au sortir de cette rencontre annuelle, le groupe est résolu à travailler à la réalisation des points restants dudit plan d’action.
Selon M. Siaka, cette situation est d’autant plus regrettable que le groupe Ecobank considère avoir joué un rôle de pionnier dans l’adoption de meilleurs pratiques internationales au sein du secteur bancaire africain.
‘’Cette situation est le corollaire de la très forte croissance en termes de total du bilan qu’a observé le groupe Ecobank au cours de ces cinq dernières années’’, ce qui n’empêche pas le groupe de prendre ‘’très au sérieux la question de la gouvernance’’.
Ecobank se prévaut malgré tout d’une ‘’forte croissance organique’’ en 2013, tant en termes de produits nets bancaires qu’en termes d’actifs’’, selon le président par intérim de son conseil d’administration.
‘’Notre produit net bancaire an franchi la barre des 2 milliards de dollars américains tandis que la croissance soutenue des prêts à la clientèle s’est traduite par une augmentation de 13% en glissement annuels de nos actifs, à 22,5 milliards de dollars américains au total’’, a-t-il précisé.
‘’Les résultats de 2013 ont toutefois pâti de notre décision de comptabiliser en intégralité, par précaution, une provision exceptionnelle de 165 millions de dollars sur certains actifs douteux au Nigeria", a-t-il noté.
Cela a, selon lui, entraîné une baisse de 34% du résultat net avant impôt de la société, par rapport à 2012, à 222 millions de dollars, et une diminution de 48% de son résultat net.
Aussi, la maison-mère n’ayant généré aucun bénéfice distribuable en 2013, Ecobank dit ne pas être en mesure de proposer le versement d’un dividende au titre de l’exercice passé, a souligné André Siaka.
APS