‘’Nous avons les outils et les armes de cette refondation à travers cette réflexion consensuelle matérialisée par les ANEF ouvertes à tous les acteurs et où tous les points de vue ont été consolidés par un fort consensus. Il faut juste un peu plus de volonté politique faire en sorte que cette refondation soit une réalité’’, a soutenu le Coordonnateur de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’Education publique (COSYDEP).
Cheikh Mbow prenait part au Forum citoyen sur le système éducatif organisé vendredi à l’hôtel de ville de Dakar dans le cadre des activités de la Semaine mondiale d’action (SMA) 2015 pour l’Education.
‘’Il est urgent qu’on puisse aller dans le sens de refonder le système éducatif sénégalais parce que nous avons constaté plusieurs formes de crise dont des crises sur les finalités, sur le contenu des enseignements apprentissages, crise de confiance entre les acteurs, entre la société et l’éducation et en termes de valeurs’’, a t –il soutenu.
A terme, a t –il expliqué, ‘’ il s’agit d’avoir une école sénégalaise qui tienne compte des valeurs prônées par les communautés, des réalités du pays et une école suffisamment intelligente pour s’ouvrir aux autres’’.
En effet, selon M. Mbow, ‘’au-delà des réformes, il faut aller vers une refondation du système éducatif’’. ‘’C’est possible parce que si nous considérons que l’éducation doit écouter les bénéficiaires, on a vu que c’est une demande forte des populations’’, a t –il expliqué.
‘’Avec cette volonté citoyenne, les autorités sont dans l’obligation d’aller vers l’effectivité de la refondation du système éducatif’’, a t –il dit. Une position partagée par le Président du Comité de pilotage des ANEF, Pr Abdou Salam Sall qui estime qu’on doit essayer par une refondation de l’école de corriger certaines choses.
‘’Depuis l’indépendance, on forme des talents, maintenant on a le défi de former une masse critique à même de porter le développement’’, a t –il souligné. En effet, a t –il rappelé, au niveau du préscolaire on a un taux de fréquentation de 11 à 13%, en ne tenant pas compte des écoles coraniques du coin qui préparent également à l’éducation''.
A l’élémentaire il y a ‘’un taux d’enrôlement conséquent mais il ya beaucoup d’abandons prématurés’’. Il a constaté également qu’il y a moins de 5% qui font de l’enseignement technique et de la formation professionnelle ‘’dans un monde fondé par la science, même dans l’enseignement général 70% de nos bacheliers sont des séries littéraires’’.
‘’Il est difficile à partir de là pour former cette masse critique porteur de développement’’, a relevé l’ancien recteur de l’UCAD. Il a préconisé en partant des recommandations des Assises, ‘’ la généralisation de l’informatique et de l’accès à Internet, mais aussi une étude plus poussée des sciences et des technologies’’.
La nécessité d’introduire les langues nationales à l’élémentaire a été également abordée au cours de ce forum modéré par le journaliste Mamadou Ndiaye enseignant au Centre d’Etudes des sciences et techniques de l’information (CESTI).
APS
Cheikh Mbow prenait part au Forum citoyen sur le système éducatif organisé vendredi à l’hôtel de ville de Dakar dans le cadre des activités de la Semaine mondiale d’action (SMA) 2015 pour l’Education.
‘’Il est urgent qu’on puisse aller dans le sens de refonder le système éducatif sénégalais parce que nous avons constaté plusieurs formes de crise dont des crises sur les finalités, sur le contenu des enseignements apprentissages, crise de confiance entre les acteurs, entre la société et l’éducation et en termes de valeurs’’, a t –il soutenu.
A terme, a t –il expliqué, ‘’ il s’agit d’avoir une école sénégalaise qui tienne compte des valeurs prônées par les communautés, des réalités du pays et une école suffisamment intelligente pour s’ouvrir aux autres’’.
En effet, selon M. Mbow, ‘’au-delà des réformes, il faut aller vers une refondation du système éducatif’’. ‘’C’est possible parce que si nous considérons que l’éducation doit écouter les bénéficiaires, on a vu que c’est une demande forte des populations’’, a t –il expliqué.
‘’Avec cette volonté citoyenne, les autorités sont dans l’obligation d’aller vers l’effectivité de la refondation du système éducatif’’, a t –il dit. Une position partagée par le Président du Comité de pilotage des ANEF, Pr Abdou Salam Sall qui estime qu’on doit essayer par une refondation de l’école de corriger certaines choses.
‘’Depuis l’indépendance, on forme des talents, maintenant on a le défi de former une masse critique à même de porter le développement’’, a t –il souligné. En effet, a t –il rappelé, au niveau du préscolaire on a un taux de fréquentation de 11 à 13%, en ne tenant pas compte des écoles coraniques du coin qui préparent également à l’éducation''.
A l’élémentaire il y a ‘’un taux d’enrôlement conséquent mais il ya beaucoup d’abandons prématurés’’. Il a constaté également qu’il y a moins de 5% qui font de l’enseignement technique et de la formation professionnelle ‘’dans un monde fondé par la science, même dans l’enseignement général 70% de nos bacheliers sont des séries littéraires’’.
‘’Il est difficile à partir de là pour former cette masse critique porteur de développement’’, a relevé l’ancien recteur de l’UCAD. Il a préconisé en partant des recommandations des Assises, ‘’ la généralisation de l’informatique et de l’accès à Internet, mais aussi une étude plus poussée des sciences et des technologies’’.
La nécessité d’introduire les langues nationales à l’élémentaire a été également abordée au cours de ce forum modéré par le journaliste Mamadou Ndiaye enseignant au Centre d’Etudes des sciences et techniques de l’information (CESTI).
APS