S’il y a une disposition phare dans le projet de loi sur les «Daara», c’est que les institutions islamiques c’est à dire les « Daara» autorisés par l’Etat peuvent bénéficier d’un appui matériel, de cantines scolaires et de tout autre avantage nécessaire à son fonctionnement dans la limite des crédits inscrits à cet effet dans le budget du ministère chargé de l’Education.
Le projet de loi précise que les modalités d’attribution de l'appui sont fixées par arrêté du ministre chargé de l’Education. Ensuite, les« Daara » reconnus par l’Etat peuvent bénéficier de subventions et de primes dont les modalités d’attribution sont fixées par décret.
De même, les « Daara » peuvent recevoir des dons et legs dans les conditions définies par les lois et règlements en vigueur. Sur un autre domaine, on apprend que les «Daara» reconnus sont tenus de présenter ses apprenants aux évaluations officielles organisées par l’Etat. La mémorisation du Coran est attestée par l’inspecteur d’académie, après avis conforme d’une commission dont la composition est fixée par arrêté du ministre chargé de l’Education.
Des certificats de scolarité sont délivrés, à la requête des élèves ou de leurs représentants légaux, par les «Daara» autorisés, sous réserve du respect de la réglementation en vigueur.
Ainsi, la Lettre de politique sectorielle 2013- 2025, dont la vision est, entre autres, de mettre en place un système « plus engagé dans la prise en charge des exclus », l’Etat se fixe comme ambition de « poursuivre le programme de modernisation des «Daara» à travers les infrastructures, les équipements, les programmes d’enseignement, la formation des enseignants et la protection nutritionnelle et sanitaire des enfants «Talibés»
Pathe Toure
Le projet de loi précise que les modalités d’attribution de l'appui sont fixées par arrêté du ministre chargé de l’Education. Ensuite, les« Daara » reconnus par l’Etat peuvent bénéficier de subventions et de primes dont les modalités d’attribution sont fixées par décret.
De même, les « Daara » peuvent recevoir des dons et legs dans les conditions définies par les lois et règlements en vigueur. Sur un autre domaine, on apprend que les «Daara» reconnus sont tenus de présenter ses apprenants aux évaluations officielles organisées par l’Etat. La mémorisation du Coran est attestée par l’inspecteur d’académie, après avis conforme d’une commission dont la composition est fixée par arrêté du ministre chargé de l’Education.
Des certificats de scolarité sont délivrés, à la requête des élèves ou de leurs représentants légaux, par les «Daara» autorisés, sous réserve du respect de la réglementation en vigueur.
Ainsi, la Lettre de politique sectorielle 2013- 2025, dont la vision est, entre autres, de mettre en place un système « plus engagé dans la prise en charge des exclus », l’Etat se fixe comme ambition de « poursuivre le programme de modernisation des «Daara» à travers les infrastructures, les équipements, les programmes d’enseignement, la formation des enseignants et la protection nutritionnelle et sanitaire des enfants «Talibés»
Pathe Toure