Ledit rapport qui s’intitule RISE (RegulatoryIndicators for SustainableEnergy), repose sur une nouvelle série d’indicateurs. Première grille d’évaluation de ce type, il passe au crible les politiques de 111 pays dans trois domaines : l’accès à l’énergie, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables.
L’objectif est de fournir aux pouvoirs publics un outil qui leur permet de déterminer si le cadre réglementaire et juridique en vigueur favorise bien le développement d’une énergie durable, tout en mettant en évidence les aspects à améliorer pour parvenir à attirer des investissements privés. Avec ce nouvel instrument, les pays pourront aussi comparer leurs performances à celles des autres, et suivre leurs progrès sur la durée.
Si de nombreux pays adhèrent aux objectifs d’énergie durable, le rapport met cependant en lumière d’importantes lacunes dans toutes les régions du monde, et présente des pistes pour obtenir des avancées rapides. L’Afrique subsaharienne est la région la moins électrifiée : 600 millions de personnes n’ont toujours pas l’électricité.
Plus de 40 % des pays d’Afrique subsaharienne couverts par le rapport n’ont mis presque aucune mesure en place pour accroître l’accès à l’énergie, contre moins de 10 % pour les pays asiatiques. Le Kenya, la Tanzanie, et l’Ouganda, qui disposent de cadres d’action très solides, font ainsi figure d’exceptions.
Fatou Blondin CISSE
L’objectif est de fournir aux pouvoirs publics un outil qui leur permet de déterminer si le cadre réglementaire et juridique en vigueur favorise bien le développement d’une énergie durable, tout en mettant en évidence les aspects à améliorer pour parvenir à attirer des investissements privés. Avec ce nouvel instrument, les pays pourront aussi comparer leurs performances à celles des autres, et suivre leurs progrès sur la durée.
Si de nombreux pays adhèrent aux objectifs d’énergie durable, le rapport met cependant en lumière d’importantes lacunes dans toutes les régions du monde, et présente des pistes pour obtenir des avancées rapides. L’Afrique subsaharienne est la région la moins électrifiée : 600 millions de personnes n’ont toujours pas l’électricité.
Plus de 40 % des pays d’Afrique subsaharienne couverts par le rapport n’ont mis presque aucune mesure en place pour accroître l’accès à l’énergie, contre moins de 10 % pour les pays asiatiques. Le Kenya, la Tanzanie, et l’Ouganda, qui disposent de cadres d’action très solides, font ainsi figure d’exceptions.
Fatou Blondin CISSE