La chute des cours du pétrole n'aura pas suffi. Le déficit commercial des États-Unis s'est nettement aggravé pendant l'année 2014, s'établissant à 505 milliards de dollars (environ 442 milliards d'euros) en données corrigées des variations saisonnières, soit une hausse de 6,0% par rapport à 2013, selon des données publiées jeudi 5 février par le département du Commerce.
Pour le seul mois de décembre, le déficit a connu une flambée surprise de 17,1%, à 46,6 milliards de dollars, sous l'effet d'importations record de biens de consommation et alors que les analystes tablaient sur une décrue de 2,6%.
En 2014, la première puissance économique mondiale a certes bénéficié du boom du gaz et du pétrole de schiste dans le pays et de la chute des cours mondiaux du brut (avec 188,4 milliards de dollars de déficit sur les pétroliers) et d'exportations record de voitures (159,5 milliards de dollars), de biens d'équipements (550,0 milliards de dollars) et même de produits pétroliers (145,7 milliards). De quoi permettre de se rapprocher de l'objectif fixé par le président Barack Obama : doubler les exportations américaines en cinq ans à partir de 2010, où elles s'élevaient à 1.853 milliards de dollars.
Mais parallèlement, les États-Unis ont creusé leur déficit commercial l'année dernière en important des montants sans précédent de voitures (327,8 milliards de dollars), de biens de consommation (558,0 milliards) ou de biens d'équipements (591,4), selon les données du ministère.
Le déséquilibre s'est également creusé avec l'Union européenne, atteignant le montant sans précédent de 141,1 milliards, à l'heure où les deux blocs négocient un accord de libre-échange.
Latribune.fr
Pour le seul mois de décembre, le déficit a connu une flambée surprise de 17,1%, à 46,6 milliards de dollars, sous l'effet d'importations record de biens de consommation et alors que les analystes tablaient sur une décrue de 2,6%.
Déséquilibre des importations et des exportations
C'est d'ailleurs une tendance que l'on retrouve sur l'ensemble de l'année. La progression du déficit américain tient en effet à une hausse des exportations (+2,9% à 2.345 milliards de dollars, soit environ 2.053 milliards d'euros) moins rapide que celle des importations (+3,4%, à 2.850 milliards de dollars, soit environ 2.495. milliards d'euros), selon les données du ministère.En 2014, la première puissance économique mondiale a certes bénéficié du boom du gaz et du pétrole de schiste dans le pays et de la chute des cours mondiaux du brut (avec 188,4 milliards de dollars de déficit sur les pétroliers) et d'exportations record de voitures (159,5 milliards de dollars), de biens d'équipements (550,0 milliards de dollars) et même de produits pétroliers (145,7 milliards). De quoi permettre de se rapprocher de l'objectif fixé par le président Barack Obama : doubler les exportations américaines en cinq ans à partir de 2010, où elles s'élevaient à 1.853 milliards de dollars.
Mais parallèlement, les États-Unis ont creusé leur déficit commercial l'année dernière en important des montants sans précédent de voitures (327,8 milliards de dollars), de biens de consommation (558,0 milliards) ou de biens d'équipements (591,4), selon les données du ministère.
Déficit record avec la Chine et l'Union européenne
Autre ombre au tableau, le déficit sur les échanges de biens avec la Chine s'est encore creusé en 2014 pour atteindre le montant record de 342,6 milliards, en dépit des mesures de l'administration pour mettre fin aux pratiques commerciales de Pékin jugées déloyales.Le déséquilibre s'est également creusé avec l'Union européenne, atteignant le montant sans précédent de 141,1 milliards, à l'heure où les deux blocs négocient un accord de libre-échange.
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