Un rapport de l’OCDE met en exergue un lien presque inextricable entre le secteur financier et la croissance exclusive. En effet, les derniers travaux de l’OCDE sur la finance et une croissance inclusive analysent des données sur une période de 50 ans afin de mettre en lumière les effets variables qu’un développement de différents types d’instruments financiers peuvent avoir sur l’activité économique et sur les inégalités.
«La crise financière mondiale a soulevé des questions cruciales concernant l’influence exercée par la finance sur l’activité économique et la distribution des revenus», souligne Catherine L. Mann, Chef économiste de l’OCDE, lors du lancement de cette nouvelle étude à Londres. « Nos travaux montrent qu’éviter une expansion excessive du crédit et améliorer la structure des financements peut générer des gains en termes de bien-être économique et social ».
L’OCDE estime qu’un recours excessif au crédit bancaire, au détriment d’autres formes de financements par le marché, comme les obligations et les actions, fait peser un certain nombre de risques sur la croissance à long terme, notamment : une mauvaise affectation du capital en finançant des projets dont la rentabilité est faible ; un alourdissement du coût des garanties implicites pour les banques trop grandes pour faire faillite ; l’éviction des travailleurs les plus compétents des secteurs dont le potentiel productif est le plus élevé ; et une alternance de forte hausse et d'effondrement des prix des actifs. Au rythme actuel de développement de la finance, une expansion supplémentaire de l’offre de crédit bancaire en faveur du secteur privé aura pour conséquence un ralentissement de la croissance dans la plupart des pays de l’OCDE. Une hausse du crédit bancaire de 10 % du PIB se traduirait par une baisse de 0.3 point de la croissance du PIB, selon l’OCDE. En revanche, le développement du financement sur le marché boursier stimule la croissance. Ainsi, une hausse de la capitalisation boursière de 10 % du PIB est associée à une progression de 0,2 % du PIB en moyenne dans les pays de l’OCDE et du G20.
Pathé TOURE
«La crise financière mondiale a soulevé des questions cruciales concernant l’influence exercée par la finance sur l’activité économique et la distribution des revenus», souligne Catherine L. Mann, Chef économiste de l’OCDE, lors du lancement de cette nouvelle étude à Londres. « Nos travaux montrent qu’éviter une expansion excessive du crédit et améliorer la structure des financements peut générer des gains en termes de bien-être économique et social ».
L’OCDE estime qu’un recours excessif au crédit bancaire, au détriment d’autres formes de financements par le marché, comme les obligations et les actions, fait peser un certain nombre de risques sur la croissance à long terme, notamment : une mauvaise affectation du capital en finançant des projets dont la rentabilité est faible ; un alourdissement du coût des garanties implicites pour les banques trop grandes pour faire faillite ; l’éviction des travailleurs les plus compétents des secteurs dont le potentiel productif est le plus élevé ; et une alternance de forte hausse et d'effondrement des prix des actifs. Au rythme actuel de développement de la finance, une expansion supplémentaire de l’offre de crédit bancaire en faveur du secteur privé aura pour conséquence un ralentissement de la croissance dans la plupart des pays de l’OCDE. Une hausse du crédit bancaire de 10 % du PIB se traduirait par une baisse de 0.3 point de la croissance du PIB, selon l’OCDE. En revanche, le développement du financement sur le marché boursier stimule la croissance. Ainsi, une hausse de la capitalisation boursière de 10 % du PIB est associée à une progression de 0,2 % du PIB en moyenne dans les pays de l’OCDE et du G20.
Pathé TOURE