En effet, les apports en faveur de l’Afrique du Nord ont renoué avec leur tendance ascendante, progressant de 20% entre 2014 et 2015 (de 17.2 à 20.7 milliards USD). En Afrique de l’Est, les IDE sont sur une trajectoire haussière depuis 2010, atteignant 8.9 milliards USD en 2015, contre 7.7 milliards en 2014, soit une augmentation de 16%. De son côté, en Afrique de l’Ouest, les investissements sont ressortis à 9.7 milliards USD, contre 9.3 en 2014. L’Afrique centrale a moins attiré d’IDE en 2015, à 5.4 milliards USD (contre 6.6 milliards en 2014). Quant à l’Afrique australe, elle a bénéficié de 12.9 milliards USD d’IDE en 2015, contre 8.7 milliards de 2014 et 11.4 milliards de 2013.
En 2015, les premières destinations africaines sont l’Egypte (10.2 milliards USD) le Mozambique (4.7 milliards), le Maroc (4.2 milliards), l’Afrique du Sud (3.6 milliards), le Ghana (2.5 milliards), la RDC (2.5 milliards), la Zambie (2.4 milliards), la Tanzanie (2.3 milliards), l’Ethiopie (2.1 milliards), la Guinée (1.9 milliard) et le Kenya (1.9 milliard). L’origine des IDE est diverse, mais les principaux pays sont le Royaume-Uni, la France, les Etats-Unis ainsi que la Chine, l’Inde, l’Afrique du SUD et les EAU.
Le terrorisme et l’insécurité grandissante dans certains pays du Sahel, sans parler de l’instabilité politique, pourraient menacer ces flux d’investissement. Différents facteurs externes et internes conditionnent la rentabilité de ces opérations, dont le ralentissement économique des économies émergentes et la morosité de la reprise dans les pays de l’UE. Le repli des cours du pétrole et des métaux a poussé les opérateurs étrangers à réduire leurs investissements dans les pays riche en ressources.
Selon la même source, les investissements des économies émergentes dans le développement des compétences et des infrastructures africaines permettront de se défaire de la dépendance des IDE axés sur les ressources naturelles.
Pathé TOURE
En 2015, les premières destinations africaines sont l’Egypte (10.2 milliards USD) le Mozambique (4.7 milliards), le Maroc (4.2 milliards), l’Afrique du Sud (3.6 milliards), le Ghana (2.5 milliards), la RDC (2.5 milliards), la Zambie (2.4 milliards), la Tanzanie (2.3 milliards), l’Ethiopie (2.1 milliards), la Guinée (1.9 milliard) et le Kenya (1.9 milliard). L’origine des IDE est diverse, mais les principaux pays sont le Royaume-Uni, la France, les Etats-Unis ainsi que la Chine, l’Inde, l’Afrique du SUD et les EAU.
Le terrorisme et l’insécurité grandissante dans certains pays du Sahel, sans parler de l’instabilité politique, pourraient menacer ces flux d’investissement. Différents facteurs externes et internes conditionnent la rentabilité de ces opérations, dont le ralentissement économique des économies émergentes et la morosité de la reprise dans les pays de l’UE. Le repli des cours du pétrole et des métaux a poussé les opérateurs étrangers à réduire leurs investissements dans les pays riche en ressources.
Selon la même source, les investissements des économies émergentes dans le développement des compétences et des infrastructures africaines permettront de se défaire de la dépendance des IDE axés sur les ressources naturelles.
Pathé TOURE