THIERNO SEYDOU NOUROU SY, Directeur Général de la BNDE
L’accès au financement est à un niveau alarmant au Sénégal au moment où on aspire à une émergence dans les années à venir. Le taux de financement de l’économie est de 31% du PIB, ce qui est très faible, comparé à ceux des pays émergents tels que l’Afrique du Sud (80%), le Brésil (110%), le Maroc (114%) et la Chine (155%). Le taux global de rejet des requêtes de financement des entreprises est de l’ordre de 72%.
Des études ont révélé qu’environ 51% des PME, qui constituent 90% du tissu économique sénégalais, n’ont pas accès au crédit pour défaut de garantie et 35% de leurs demandes sont rejetées pour cause de dossiers incomplets. Les PME ne représentent alors que 16% du portefeuille des banques.
La problématique de l’accès au financement des PME peut être résumée en 4 points :
défaut de garantie ; faible structuration des dossiers de demande de financement ; faiblesse des fonds propres ; conditions de financement (taux d’intérêt, apport) prohibitives.
La BNDE s’emploiera à lever ces contraintes et permettre aux PME de participer davantage à relever le taux de croissance du PIB à 7% comme visé dans le Plan Sénégal émergent, grâce notamment aux partenariats conclus avec un certain nombre d’organismes. Ainsi :
§ Le FONGIP, le Fonds de Solidarité Africaine (FSA) et les autres fonds de garanties offriront leur garantie pour couvrir les risques encourus dans le cadre du financement des PME ;
§ le FONSIS interviendra dans le financement du haut de bilan des PME ou en apport de quasi fonds propres ;
§ Les structures d’appui aux PME citées précédemment accompagneront les porteurs de projet à mieux structurer leur dossier de demande de financement et renforcer au besoin leurs capacités de gestion et de pilotage de leurs activités ;
§ enfin, l’Etat et ses démembrements et d’autres partenaires au développement seront mis à contribution pour mobiliser des ressources longues à des conditions douces, afin de financer les PME à des taux se situant autour de 8 à 9%.
Nous pensons que cette stratégie est apte à apporter un début de solution à la problématique du financement et va créer un effet d’émulation auprès des autres établissements de crédit. Une véritable révolution est bien possible si tous les acteurs ont la volonté, l’engagement et la détermination de faire changer les choses. Car c’est à l’aune d’une convergence et d’une coalition de tous que nous pourrons ensemble entreprendre l’avenir du pays et en faire une économie émergente.
Nouvel Horizon
Des études ont révélé qu’environ 51% des PME, qui constituent 90% du tissu économique sénégalais, n’ont pas accès au crédit pour défaut de garantie et 35% de leurs demandes sont rejetées pour cause de dossiers incomplets. Les PME ne représentent alors que 16% du portefeuille des banques.
La problématique de l’accès au financement des PME peut être résumée en 4 points :
défaut de garantie ; faible structuration des dossiers de demande de financement ; faiblesse des fonds propres ; conditions de financement (taux d’intérêt, apport) prohibitives.
La BNDE s’emploiera à lever ces contraintes et permettre aux PME de participer davantage à relever le taux de croissance du PIB à 7% comme visé dans le Plan Sénégal émergent, grâce notamment aux partenariats conclus avec un certain nombre d’organismes. Ainsi :
§ Le FONGIP, le Fonds de Solidarité Africaine (FSA) et les autres fonds de garanties offriront leur garantie pour couvrir les risques encourus dans le cadre du financement des PME ;
§ le FONSIS interviendra dans le financement du haut de bilan des PME ou en apport de quasi fonds propres ;
§ Les structures d’appui aux PME citées précédemment accompagneront les porteurs de projet à mieux structurer leur dossier de demande de financement et renforcer au besoin leurs capacités de gestion et de pilotage de leurs activités ;
§ enfin, l’Etat et ses démembrements et d’autres partenaires au développement seront mis à contribution pour mobiliser des ressources longues à des conditions douces, afin de financer les PME à des taux se situant autour de 8 à 9%.
Nous pensons que cette stratégie est apte à apporter un début de solution à la problématique du financement et va créer un effet d’émulation auprès des autres établissements de crédit. Une véritable révolution est bien possible si tous les acteurs ont la volonté, l’engagement et la détermination de faire changer les choses. Car c’est à l’aune d’une convergence et d’une coalition de tous que nous pourrons ensemble entreprendre l’avenir du pays et en faire une économie émergente.
Nouvel Horizon