La plupart des places boursières ont connu un rebond sur la période du 27 avril au 1er mai 2020. Ceci ressort du rapport de la Brvm qui indique que « sur les marchés financiers, les annonces macroéconomiques ainsi que les mauvaises publications financières des entreprises, n’ont pas entravé le rebond sur la plupart des places boursières ».
Cette situation s’explique d’après la Bourse régionale, par le fait que les investisseurs ont ainsi préféré se concentrer sur l’annonce de résultats positifs sur les essais d’un traitement au Covid-19, qui vient renforcer la perspective d’une sortie de crise prochainement.
Toutefois, précise-t-elle, les marchés américains ont piqué du nez en toute fin de semaine. En effet, elle fait savoir qu’ouverts le 1er mai, les bourses américaines ont lourdement chuté au cours de la séance, faisant suite aux menaces de sanctions commerciales du président américain Donald Trump à l’encontre de la Chine en raison de sa gestion de l’épidémie de coronavirus.
Par ailleurs, la note montre qu’aux Etats-Unis, l’impact sur le marché de l’emploi continue de s’affirmer. En ce sens elle renseigne que sur le mois d’avril, le nombre de demandes aux allocations chômage est monté à 30 millions, en lien avec la chute du Produit intérieur brut (Pib) de l’ordre de 3,8 % sur le 1er trimestre.
Du côté du voisin canadien, qui subit, à en croire la Brvm, le double effet de la pandémie de Covid-19 et de la chute des cours du pétrole, la situation est toute aussi préoccupante. Selon des estimations d’une étude officielle, l’économie canadienne pourrait se contracter de 12 % sur l’année 2020, ce qui constituerait une contreperformance historique.
Dans ce contexte, la Brvm confie que les annonces de mesures de soutien s’enchainent à un rythme effréné avec toujours les Banques Centrales à la manœuvre. Ainsi, dit-il, la Banque du Japon (Boj), qui anticipe une entrée en récession accompagnée d’une déflation, a décidé de lever les limites quant à ses rachats d’obligations d’Etat et de relever son plafond concernant les rachats d’obligations d’entreprises.
La Banque centrale européenne (Bce) a, de son côté, maintenu son taux directeur à un niveau proche de zéro, tout en assouplissant ses opérations de financement aux banques commerciales, renseigne l’institution régionale. Qui explique que cette dernière mesure vient compléter la décision de l’Union européenne de relâcher les règles prudentielles imposées aux banques, leur permettant de libérer des capitaux sans avoir à augmenter en proportion les provisions pour créances douteuses.
Bassirou MBAYE
Cette situation s’explique d’après la Bourse régionale, par le fait que les investisseurs ont ainsi préféré se concentrer sur l’annonce de résultats positifs sur les essais d’un traitement au Covid-19, qui vient renforcer la perspective d’une sortie de crise prochainement.
Toutefois, précise-t-elle, les marchés américains ont piqué du nez en toute fin de semaine. En effet, elle fait savoir qu’ouverts le 1er mai, les bourses américaines ont lourdement chuté au cours de la séance, faisant suite aux menaces de sanctions commerciales du président américain Donald Trump à l’encontre de la Chine en raison de sa gestion de l’épidémie de coronavirus.
Par ailleurs, la note montre qu’aux Etats-Unis, l’impact sur le marché de l’emploi continue de s’affirmer. En ce sens elle renseigne que sur le mois d’avril, le nombre de demandes aux allocations chômage est monté à 30 millions, en lien avec la chute du Produit intérieur brut (Pib) de l’ordre de 3,8 % sur le 1er trimestre.
Du côté du voisin canadien, qui subit, à en croire la Brvm, le double effet de la pandémie de Covid-19 et de la chute des cours du pétrole, la situation est toute aussi préoccupante. Selon des estimations d’une étude officielle, l’économie canadienne pourrait se contracter de 12 % sur l’année 2020, ce qui constituerait une contreperformance historique.
Dans ce contexte, la Brvm confie que les annonces de mesures de soutien s’enchainent à un rythme effréné avec toujours les Banques Centrales à la manœuvre. Ainsi, dit-il, la Banque du Japon (Boj), qui anticipe une entrée en récession accompagnée d’une déflation, a décidé de lever les limites quant à ses rachats d’obligations d’Etat et de relever son plafond concernant les rachats d’obligations d’entreprises.
La Banque centrale européenne (Bce) a, de son côté, maintenu son taux directeur à un niveau proche de zéro, tout en assouplissant ses opérations de financement aux banques commerciales, renseigne l’institution régionale. Qui explique que cette dernière mesure vient compléter la décision de l’Union européenne de relâcher les règles prudentielles imposées aux banques, leur permettant de libérer des capitaux sans avoir à augmenter en proportion les provisions pour créances douteuses.
Bassirou MBAYE