Le Docteur Ka insiste sur le fait que le tabac a un impact social, sanitaire et surtout financier sur le quotidien des usagers. Selon lui, 1 paquet par jour pendant 50 ans est l’équivalent de 57 à 68 millions de Fcfa. Ainsi, il estime qu’il est impératif de prendre des mesures pour garantir le développement humain.
De son point de vue, il existe des approches traditionnelles peu efficaces pour arrêter de fumer, exemple l’utilisation des gommes qui peuvent être temporaires, parce que généralement ils ont tendance à échouer.
Devant cet état de fait, Dr Ka assure que la réduction des risques peut être une alternative dans la lutte contre le tabagisme. Contrairement aux approches traditionnelles, il peut réduire les risques pour la santé, respecter les droits du fumeur de choisir des alternatives moins risquées comme la cigarette électronique, les dispositifs de tabac chauffé, les substituts de nicotine, et les sprays ou pastilles. Et enfin de faire une transition progressive vers un mode de vie sans tabac.
A en croire Dr Ka, ces stratégies ont marché dans des pays comme le Royaume-Uni, la Nouvelle-Zélande et le Suède.
Cependant, il s’inquiète par rapport aux controverses autour de la réduction des risques notamment l’absence de données à long terme, un effet de mode chez les jeunes (couleurs, arômes et design des e-cigarettes). Il y a également le fait de quitter la dépendance du tabac pour d’autres types à nuances car le fumeur va vers une dépendance moins risquée. Dans ce cas, la réglementation devient obligatoire dans nos pays afin qu’on puisse les canaliser, indique le Dr Ka.
En conclusion, il estime que les gouvernements devraient réduire l’accès au tabac, la mise à disposition des produits de RR pour les fumeurs, faire des campagnes de sensibilisation et surtout appliquer la réglementation pour éviter un circuit de commercialisation non contrôlé.
Pour le Dr Samuel Mukandi, il faut relever les défis uniques parce que le tabac touche tous les points vitaux du corps humain. Selon lui, l’Afrique est confrontée à un ensemble particulier de défis en matière de santé publique. Même si les maladies infectieuses demeurent une préoccupation importante, les maladies non transmissibles, y compris celles liées au tabagisme, en font également partie et en augmentation de cas. Ainsi, adopter la réduction des risques nous offre un outil stratégique pour atténuer l’impact de ces crises sanitaires.
Selon le Dr Mukandi, le tabac a un impact néfaste sur la santé de l’homme. A en l’en croire, la fumée d’une seule cigarette peut contenir jusqu’à 7000 substances chimiques, dont 69 qui sont reconnues comme cancérogènes. La fumée qu’on aspire circule partout dans le corps et n’atteint pas que les poumons, mais bien tous les organes vitaux. C’est pourquoi le tabagisme a des conséquences bien plus graves sur l’organisme que vous ne pouvez le penser, affirme-t-il.
En effet, Dr Mukandi fait savoir qu’en RDC, des mesures ont été prises pour réduire le fardeau des maladies liées au tabagisme comme limiter la vente uniquement aux magasins spécialisés en produits de vapotage, améliorer les mises en garde relatives à la santé sur les produits du tabac, réglementer la concentration en nicotine et limiter l’ajout d’arômes et d’autres ingrédients.
Il s’y rajoute la diffusion obligatoire dans les établissements scolaires de supports d’affichage de sensibilisation. Selon l’OMS, le nombre de décès annuels dus à des maladies liées au tabac s’élève désormais à 08 millions. En outre, le fardeau de la consommation de tabac dépasse la sphère de la santé et sape le développement social et économique des nations.
Pour Dr Mukandi, le coût économique mondial du tabagisme a été estimé à 1400 millions de dollars en 2012 et les pays à revenu faible ou intermédiaire ont supporté 40% du coût.
Cependant, il affirme qu’un certain nombre de problèmes se posent par rapport aux stratégies d’innovation. Ils éprouvent un réel problème d’appui du gouvernement pour mener des recherches. Le Dr Mukandi lance un appel en plaidant pour réduire les méfaits du tabagisme, ainsi, poursuit-il, nous démontrons notre engagement à sauver des vies, à réduire la souffrance et à construire des communautés plus saines et plus résilientes.
https://fr.allafrica.com
De son point de vue, il existe des approches traditionnelles peu efficaces pour arrêter de fumer, exemple l’utilisation des gommes qui peuvent être temporaires, parce que généralement ils ont tendance à échouer.
Devant cet état de fait, Dr Ka assure que la réduction des risques peut être une alternative dans la lutte contre le tabagisme. Contrairement aux approches traditionnelles, il peut réduire les risques pour la santé, respecter les droits du fumeur de choisir des alternatives moins risquées comme la cigarette électronique, les dispositifs de tabac chauffé, les substituts de nicotine, et les sprays ou pastilles. Et enfin de faire une transition progressive vers un mode de vie sans tabac.
A en croire Dr Ka, ces stratégies ont marché dans des pays comme le Royaume-Uni, la Nouvelle-Zélande et le Suède.
Cependant, il s’inquiète par rapport aux controverses autour de la réduction des risques notamment l’absence de données à long terme, un effet de mode chez les jeunes (couleurs, arômes et design des e-cigarettes). Il y a également le fait de quitter la dépendance du tabac pour d’autres types à nuances car le fumeur va vers une dépendance moins risquée. Dans ce cas, la réglementation devient obligatoire dans nos pays afin qu’on puisse les canaliser, indique le Dr Ka.
En conclusion, il estime que les gouvernements devraient réduire l’accès au tabac, la mise à disposition des produits de RR pour les fumeurs, faire des campagnes de sensibilisation et surtout appliquer la réglementation pour éviter un circuit de commercialisation non contrôlé.
Pour le Dr Samuel Mukandi, il faut relever les défis uniques parce que le tabac touche tous les points vitaux du corps humain. Selon lui, l’Afrique est confrontée à un ensemble particulier de défis en matière de santé publique. Même si les maladies infectieuses demeurent une préoccupation importante, les maladies non transmissibles, y compris celles liées au tabagisme, en font également partie et en augmentation de cas. Ainsi, adopter la réduction des risques nous offre un outil stratégique pour atténuer l’impact de ces crises sanitaires.
Selon le Dr Mukandi, le tabac a un impact néfaste sur la santé de l’homme. A en l’en croire, la fumée d’une seule cigarette peut contenir jusqu’à 7000 substances chimiques, dont 69 qui sont reconnues comme cancérogènes. La fumée qu’on aspire circule partout dans le corps et n’atteint pas que les poumons, mais bien tous les organes vitaux. C’est pourquoi le tabagisme a des conséquences bien plus graves sur l’organisme que vous ne pouvez le penser, affirme-t-il.
En effet, Dr Mukandi fait savoir qu’en RDC, des mesures ont été prises pour réduire le fardeau des maladies liées au tabagisme comme limiter la vente uniquement aux magasins spécialisés en produits de vapotage, améliorer les mises en garde relatives à la santé sur les produits du tabac, réglementer la concentration en nicotine et limiter l’ajout d’arômes et d’autres ingrédients.
Il s’y rajoute la diffusion obligatoire dans les établissements scolaires de supports d’affichage de sensibilisation. Selon l’OMS, le nombre de décès annuels dus à des maladies liées au tabac s’élève désormais à 08 millions. En outre, le fardeau de la consommation de tabac dépasse la sphère de la santé et sape le développement social et économique des nations.
Pour Dr Mukandi, le coût économique mondial du tabagisme a été estimé à 1400 millions de dollars en 2012 et les pays à revenu faible ou intermédiaire ont supporté 40% du coût.
Cependant, il affirme qu’un certain nombre de problèmes se posent par rapport aux stratégies d’innovation. Ils éprouvent un réel problème d’appui du gouvernement pour mener des recherches. Le Dr Mukandi lance un appel en plaidant pour réduire les méfaits du tabagisme, ainsi, poursuit-il, nous démontrons notre engagement à sauver des vies, à réduire la souffrance et à construire des communautés plus saines et plus résilientes.
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