Les actifs gérés par la «banque parallèle» de ces pays émergents sont passés, entre 2002 et 2012, de 6 % de leur produit intérieur brut à 35 %, échappant au contrôle des autorités de régulation. «Dans les économies émergentes, la croissance des banques parallèles est plus rapide que celle du système bancaire traditionnel», avertit le FMI.
L’institution de Bretton Woods reconnait également que les statistiques mesurant l'ampleur financière du shadow banking sont rares. « Seulement cinq juridictions fournissent des chiffres», indique-t-elle.
Le FMI prédit, d’autre part, que «la croissance de la banque parallèle, au niveau mondial, est appelée à se poursuivre», soulignant l'apparition de nouveaux modes de financement répertoriés comme partie intégrante du shadow banking : crédits directs interentreprises, plate-forme de crédit en ligne, filiales bancaires spécialisées en produits dérivés…
L’expansion du shadow banking s’explique essentiellement par le durcissement de la réglementation bancaire classique mise en place sous l'égide du forum du G20 afin d'éviter qu'une nouvelle faillite de type Lehman Brothers ne vienne menacer le système financier international. «Une plus stricte régulation de l'activité des banques, avec notamment les nouvelles règles prudentielles de Bâle III, est l'une des raisons de l'activité florissante de la banque parallèle», précise le FMI.
Le fonds met, par ailleurs, l’accent le fait que les banquiers ont tendance à se tourner «vers des activités qui sont bien moins comprises et bien moins surveillées, ce qui pose un sérieux challenge aux régulateurs et superviseurs».
Actuellement, le Forum de stabilité financière est en charge du dossier. D'ici au sommet du G20 de Brisbane, mi-novembre, il devra finaliser le cadre du shadow banking et affiner sa feuille de route destinée à mieux encadrer ces activités dans le but d'éviter un risque systémique.
Ecofin
L’institution de Bretton Woods reconnait également que les statistiques mesurant l'ampleur financière du shadow banking sont rares. « Seulement cinq juridictions fournissent des chiffres», indique-t-elle.
Le FMI prédit, d’autre part, que «la croissance de la banque parallèle, au niveau mondial, est appelée à se poursuivre», soulignant l'apparition de nouveaux modes de financement répertoriés comme partie intégrante du shadow banking : crédits directs interentreprises, plate-forme de crédit en ligne, filiales bancaires spécialisées en produits dérivés…
L’expansion du shadow banking s’explique essentiellement par le durcissement de la réglementation bancaire classique mise en place sous l'égide du forum du G20 afin d'éviter qu'une nouvelle faillite de type Lehman Brothers ne vienne menacer le système financier international. «Une plus stricte régulation de l'activité des banques, avec notamment les nouvelles règles prudentielles de Bâle III, est l'une des raisons de l'activité florissante de la banque parallèle», précise le FMI.
Le fonds met, par ailleurs, l’accent le fait que les banquiers ont tendance à se tourner «vers des activités qui sont bien moins comprises et bien moins surveillées, ce qui pose un sérieux challenge aux régulateurs et superviseurs».
Actuellement, le Forum de stabilité financière est en charge du dossier. D'ici au sommet du G20 de Brisbane, mi-novembre, il devra finaliser le cadre du shadow banking et affiner sa feuille de route destinée à mieux encadrer ces activités dans le but d'éviter un risque systémique.
Ecofin