S’exprimant lors de la cérémonie d’ouverture, le chargé de Programme à la FAO au Sénégal a indiqué que le secteur des pêches maritimes du pays contribue de façon significative au développement socio-économique. A ce titre, Makhfousse Sarr a relevé que la production halieutique, estimée à environ 479 194 tonnes en 2018, contribue à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des Sénégalais à concurrence de 29 kg/habitant/an, soit l’équivalent de 70 pour cent des besoins en protéines animales des populations. Aussi, a-t-il souligné, le secteur emploie, directement ou indirectement plus de 600 000 acteurs et a généré presque 600 millions Dollars des EU (DEU) à l’exportation en 2018, qui contribuent de façon significative à l’équilibre de la balance des paiements du pays.
Selon lui, quatre grands groupes de produits de la pêche sont exploités commercialement au Sénégal. Il s’agit des poissons, des crustacés, des céphalopodes et des coquillages. Quoique perfectible, l’application des mesures sanitaires aux filières poissons, crustacés et céphalopodes au Sénégal est considérée acceptable, permettant au pays d’exporter ces produits sur le marché régional et international. Cependant, M. Sarr a soutenu qu’il n'en est pas de même pour les coquillages.
Il a rappelé qu’en mars 2019, le « Fonds pour l’Application des Normes et le Développement du Commerce (STDF) » a approuvé un don pour l’élaboration de projet destiné à assister le Sénégal dans la préparation d’une proposition de projet pour renforcer la filière coquillage à la demande de la Direction des Industries de Transformation de la Pêche (DITP) du Ministère des Pêches et de l’Économie Maritime (MPEM), en collaboration avec l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA) et les autres institutions du ministère en charge de la pêche.
Dans le même sillage, il a ajouté que le projet a été approuvé en avril 2021, pour une durée de trois ans précisant qu’a terme, ledit projet permettra au Sénégal le développement d’un système national de contrôle sanitaire des coquillages conforme aux mesures SPS du Codex Alimentarius ; le renforcement des compétences et capacités des acteurs publics et privés de la filière des coquillages pour mettre en œuvre un système de contrôle sanitaire adéquat ; l’accès des coquillages sénégalais aux marchés national (hôtels, restaurants, supermarchés, sites touristiques), régional et international et la préservation de la mangrove.
Par ailleurs il a dit que l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) mobilise ses efforts pour vaincre la faim. Son objectif, poursuit-il, est d'assurer la sécurité alimentaire pour tous et de veiller à ce que toutes les populations aient un accès régulier à suffisamment d'aliments de haute qualité pour mener une vie active et saine. C’est pourquoi en 2006, « la FAO a développé diverses relations avec des institutions universitaires/de recherche, des laboratoires et des organisations scientifiques ou similaires. L'une de ces initiatives a été le développement, en des « Centres de référence de la FAO », couvrant un large éventail de disciplines dont le CEFAS « Centre pour l’environnement, la pêche et l’aquaculture du Royaume-Uni (Centre for Environment, Fisheries and Aquaculture Science) »
D’après lui, l’atelier comprendra une phase de formation théorique en salle pour permettre aux participants de mieux connaitre les démarches de profilage, les exigences et normes de productions des coquillages bivalves ; et une phase d’exercices pratiques de mise en situation qui se dérouleront sur site de production et sur le littoral.
Il permettra le renforcement de capacité des personnes en lien direct avec ou opérant dans un segment de la filière (production, récolte, transport, assainissement/épuration, transformation et commercialisation). Elle touchera environ 25 personnes issues de différentes structures impliquées et parties prenantes dudit projet. Il a souligné enfin qu’en synergie avec le projet STDF, la FAO met en œuvre d’autres initiatives pour accompagner le développement des filières de la pêche et de l’aquaculture comme l’Initiative Pêches Côtières (IPC), Fish4ACP, etc.
Bassirou MBAYE
Selon lui, quatre grands groupes de produits de la pêche sont exploités commercialement au Sénégal. Il s’agit des poissons, des crustacés, des céphalopodes et des coquillages. Quoique perfectible, l’application des mesures sanitaires aux filières poissons, crustacés et céphalopodes au Sénégal est considérée acceptable, permettant au pays d’exporter ces produits sur le marché régional et international. Cependant, M. Sarr a soutenu qu’il n'en est pas de même pour les coquillages.
Il a rappelé qu’en mars 2019, le « Fonds pour l’Application des Normes et le Développement du Commerce (STDF) » a approuvé un don pour l’élaboration de projet destiné à assister le Sénégal dans la préparation d’une proposition de projet pour renforcer la filière coquillage à la demande de la Direction des Industries de Transformation de la Pêche (DITP) du Ministère des Pêches et de l’Économie Maritime (MPEM), en collaboration avec l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA) et les autres institutions du ministère en charge de la pêche.
Dans le même sillage, il a ajouté que le projet a été approuvé en avril 2021, pour une durée de trois ans précisant qu’a terme, ledit projet permettra au Sénégal le développement d’un système national de contrôle sanitaire des coquillages conforme aux mesures SPS du Codex Alimentarius ; le renforcement des compétences et capacités des acteurs publics et privés de la filière des coquillages pour mettre en œuvre un système de contrôle sanitaire adéquat ; l’accès des coquillages sénégalais aux marchés national (hôtels, restaurants, supermarchés, sites touristiques), régional et international et la préservation de la mangrove.
Par ailleurs il a dit que l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) mobilise ses efforts pour vaincre la faim. Son objectif, poursuit-il, est d'assurer la sécurité alimentaire pour tous et de veiller à ce que toutes les populations aient un accès régulier à suffisamment d'aliments de haute qualité pour mener une vie active et saine. C’est pourquoi en 2006, « la FAO a développé diverses relations avec des institutions universitaires/de recherche, des laboratoires et des organisations scientifiques ou similaires. L'une de ces initiatives a été le développement, en des « Centres de référence de la FAO », couvrant un large éventail de disciplines dont le CEFAS « Centre pour l’environnement, la pêche et l’aquaculture du Royaume-Uni (Centre for Environment, Fisheries and Aquaculture Science) »
D’après lui, l’atelier comprendra une phase de formation théorique en salle pour permettre aux participants de mieux connaitre les démarches de profilage, les exigences et normes de productions des coquillages bivalves ; et une phase d’exercices pratiques de mise en situation qui se dérouleront sur site de production et sur le littoral.
Il permettra le renforcement de capacité des personnes en lien direct avec ou opérant dans un segment de la filière (production, récolte, transport, assainissement/épuration, transformation et commercialisation). Elle touchera environ 25 personnes issues de différentes structures impliquées et parties prenantes dudit projet. Il a souligné enfin qu’en synergie avec le projet STDF, la FAO met en œuvre d’autres initiatives pour accompagner le développement des filières de la pêche et de l’aquaculture comme l’Initiative Pêches Côtières (IPC), Fish4ACP, etc.
Bassirou MBAYE