Selon WARA, ces obligations portent une maturité résiduelle de 12 mois. A titre de référence, cette notation de «tAA» se situe deux crans en-dessous de la note maximale permise par l’échelle régionale de l’agence de notation. La perspective reste stable. Le portefeuille sous-jacent s’est comporté comme prévu au cours du premier semestre d’émission.
Dans une approche analytique , l’Agence note que les principaux facteurs qui justifient cette notation sont la très forte granularité du portefeuille titrisé ; l’équilibre géographique du portefeuille titrisé, réparti à parts presqu’égales entre la Côte d’Ivoire et le Sénégal ; le degré robuste de rehaussement de crédit par un surdimensionnement du portefeuille de 30,5% auquel s’ajoute un portefeuille de réserve de 6% ; la bonne qualité des actifs sous-jacents à l’opération de titrisation ; la prévisibilité des flux de trésorerie extraits du portefeuille sous-jacent ; le caractère amortissable des obligations et du portefeuille de créances sous-jacent, ce qui anesthésie le risque de valeur résiduelle ; l’existence d’un fonds de réserve appelé à croître à mesure que les excédents de marges s’accumulent au sein de la structure et le confinement des risques opérationnels, eu égard à la présence de solutions alternatives de recouvrement et à la bonne qualité de la documentation juridique.
Poursuivant , elle indique que dans une approche dynamique, une amélioration à court terme de la notation des obligations senior émises par le FCTC-COFINA serait la conséquence: d’un comportement extrêmement favorable des créances sous-jacentes, avec un taux de défaut et de non-recouvrement très en-deçà des moyennes historiques; d’une hausse du taux de surdimensionnement ou d’un renforcement du portefeuille de réserve; et/ou de l’introduction de garanties externes dont la qualité de crédit serait supérieure à celle des obligations émises.
Par contre, une détérioration de la notation des obligations senior émises par le FCTC-COFINA serait la conséquence: d’une crise économique, politique ou sanitaire soudaine et de très grande ampleur dans l’un des deux pays desquels sont issues les créances cédées; d’une détérioration soudaine et sévère de la macroéconomie sous-régionale; ou de la matérialisation des risques opérationnels rendant le recouvrement des créances plus malaisé.
Au total, WARA estime que la probabilité d’occurrence des scénarios défavorables est équivalente à celle des scénarios favorables. Et la notation des obligations senior émises par le FCTC-COFINA sera soumise à une dernière revue semestrielle par WARA, en mars-avril 2019.
Amadou Idrissa Dia
Dans une approche analytique , l’Agence note que les principaux facteurs qui justifient cette notation sont la très forte granularité du portefeuille titrisé ; l’équilibre géographique du portefeuille titrisé, réparti à parts presqu’égales entre la Côte d’Ivoire et le Sénégal ; le degré robuste de rehaussement de crédit par un surdimensionnement du portefeuille de 30,5% auquel s’ajoute un portefeuille de réserve de 6% ; la bonne qualité des actifs sous-jacents à l’opération de titrisation ; la prévisibilité des flux de trésorerie extraits du portefeuille sous-jacent ; le caractère amortissable des obligations et du portefeuille de créances sous-jacent, ce qui anesthésie le risque de valeur résiduelle ; l’existence d’un fonds de réserve appelé à croître à mesure que les excédents de marges s’accumulent au sein de la structure et le confinement des risques opérationnels, eu égard à la présence de solutions alternatives de recouvrement et à la bonne qualité de la documentation juridique.
Poursuivant , elle indique que dans une approche dynamique, une amélioration à court terme de la notation des obligations senior émises par le FCTC-COFINA serait la conséquence: d’un comportement extrêmement favorable des créances sous-jacentes, avec un taux de défaut et de non-recouvrement très en-deçà des moyennes historiques; d’une hausse du taux de surdimensionnement ou d’un renforcement du portefeuille de réserve; et/ou de l’introduction de garanties externes dont la qualité de crédit serait supérieure à celle des obligations émises.
Par contre, une détérioration de la notation des obligations senior émises par le FCTC-COFINA serait la conséquence: d’une crise économique, politique ou sanitaire soudaine et de très grande ampleur dans l’un des deux pays desquels sont issues les créances cédées; d’une détérioration soudaine et sévère de la macroéconomie sous-régionale; ou de la matérialisation des risques opérationnels rendant le recouvrement des créances plus malaisé.
Au total, WARA estime que la probabilité d’occurrence des scénarios défavorables est équivalente à celle des scénarios favorables. Et la notation des obligations senior émises par le FCTC-COFINA sera soumise à une dernière revue semestrielle par WARA, en mars-avril 2019.
Amadou Idrissa Dia