Dans le rapport _Pierre par pierre (Volume 2) : De meilleures politiques du logement dans l’après-Covid‑19, l’Ocde décrit la palette des outils dont disposent les pouvoirs publics et des options envisageables pour remédier aux problèmes actuels posés par le logement et améliorer les résultats futurs obtenus dans ce secteur.
Le rapport souligne que la pandémie de Covid-19 et ses suites – en particulier l’essor du télétravail facilité par la transformation numérique – ont modifié l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, et entraîné d’importants phénomènes de report de la demande de logements. Il montre également que la forte hausse des prix des combustibles fossiles consécutive au déclenchement de la guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine a accentué les tensions exercées sur le budget des ménages et souligné l’importance d’améliorer l’efficacité énergétique des logements.
Le financement du logement, qui aide de nombreuses personnes à acquérir une résidence, a également des répercussions sur la stabilité et la résilience macroéconomiques. Tandis que les banques centrales resserraient leur politique monétaire pour réduire l’inflation, les taux d’intérêt des prêts hypothécaires ont augmenté, entraînant un renchérissement des biens immobiliers d’habitation, en particulier pour les nouveaux acquéreurs et ceux ayant souscrit des emprunts à taux variable. Il est possible que les prix de l’immobilier d’habitation aient atteint un pic, mais le coût du logement reste élevé.
« Nous savons que la disponibilité des logements, leur accessibilité financière et leur proximité des bassins d’emploi, des établissements d’enseignement, des lieux de culture et des équipements collectifs sont cruciales », a déclaré le secrétaire général de l’Ocde, Mathias Cormann. Il sera essentiel de veiller à ce que l’offre de logements s’adapte à la mutation de la demande pour endiguer la montée des prix et des loyers dans les zones où la population souhaite vivre. Il faudrait faire en sorte que les nouvelles constructions soient compatibles avec les objectifs environnementaux, en particulier en privilégiant la densification par rapport à l’étalement urbain. Réduire les taxes sur les transactions immobilières faciliterait l’ajustement du marché tout en favorisant la mobilité résidentielle. Les investissements publics dans le logement peuvent contribuer à la réalisation de ces objectifs.
Adou Faye
Le rapport souligne que la pandémie de Covid-19 et ses suites – en particulier l’essor du télétravail facilité par la transformation numérique – ont modifié l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, et entraîné d’importants phénomènes de report de la demande de logements. Il montre également que la forte hausse des prix des combustibles fossiles consécutive au déclenchement de la guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine a accentué les tensions exercées sur le budget des ménages et souligné l’importance d’améliorer l’efficacité énergétique des logements.
Le financement du logement, qui aide de nombreuses personnes à acquérir une résidence, a également des répercussions sur la stabilité et la résilience macroéconomiques. Tandis que les banques centrales resserraient leur politique monétaire pour réduire l’inflation, les taux d’intérêt des prêts hypothécaires ont augmenté, entraînant un renchérissement des biens immobiliers d’habitation, en particulier pour les nouveaux acquéreurs et ceux ayant souscrit des emprunts à taux variable. Il est possible que les prix de l’immobilier d’habitation aient atteint un pic, mais le coût du logement reste élevé.
« Nous savons que la disponibilité des logements, leur accessibilité financière et leur proximité des bassins d’emploi, des établissements d’enseignement, des lieux de culture et des équipements collectifs sont cruciales », a déclaré le secrétaire général de l’Ocde, Mathias Cormann. Il sera essentiel de veiller à ce que l’offre de logements s’adapte à la mutation de la demande pour endiguer la montée des prix et des loyers dans les zones où la population souhaite vivre. Il faudrait faire en sorte que les nouvelles constructions soient compatibles avec les objectifs environnementaux, en particulier en privilégiant la densification par rapport à l’étalement urbain. Réduire les taxes sur les transactions immobilières faciliterait l’ajustement du marché tout en favorisant la mobilité résidentielle. Les investissements publics dans le logement peuvent contribuer à la réalisation de ces objectifs.
Adou Faye