Selon l’ANSD, cette évolution résulte de la flambée des prix des boissons alcoolisées, tabac et stupéfiants (+ 11,7%), ainsi que l’augmentation des services de restaurants et hôtels (plus 6,6%), de santé (+ 2,9%), de l’enseignement (+ 2,6%) et du transport (+ 0,4%) . La progression des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées de (+ 1,3%) a fortement contribué à celle des prix à la consommation. Les prix des boissons alcoolisées, du tabac et des stupéfiants sont restés dynamiques du fait de la nouvelle taxation sur les cigarettes. Les services de restaurants et hôtels, ainsi que ceux de la santé ont subi la progression des prix de toutes leurs composantes.
Au niveau de l’enseignement, la revalorisation des services de l’éducation résulte de celle des frais d’inscription et de scolarité intervenue à la rentrée scolaire 2013-2014. Le relèvement des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées, qui ont toutefois ralenti en 2013 (+ 2,5% en 2012), est dû notamment au renchérissement des poissons, des légumes frais, de la viande et de certaines céréales. S’agissant des services de transport, la hausse de leurs prix est liée en grande partie à celle des prix des carburants et des lubrifiants.
Toutefois, note l’ANSD, la chute des prix services de communication (- 5,2%), ainsi que le repli des prix des
loisirs et de la culture (- 1,4%), des articles d'habillement et chaussures (- 0,7%), des meubles, articles de ménage et entretien courant du foyer (- 0,3%) et des services de logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles (- 0,3%) ont contribué à atténuer cette tendance haussière de l’indice général.
« Une analyse de l’évolution de l’indice d’ensemble sur l’année révèle une succession de phases de décroissance et de croissance du fait du caractère saisonnier des différents composants du panier », analyse l’ANSD.
El Hadj Diakhaté
Au niveau de l’enseignement, la revalorisation des services de l’éducation résulte de celle des frais d’inscription et de scolarité intervenue à la rentrée scolaire 2013-2014. Le relèvement des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées, qui ont toutefois ralenti en 2013 (+ 2,5% en 2012), est dû notamment au renchérissement des poissons, des légumes frais, de la viande et de certaines céréales. S’agissant des services de transport, la hausse de leurs prix est liée en grande partie à celle des prix des carburants et des lubrifiants.
Toutefois, note l’ANSD, la chute des prix services de communication (- 5,2%), ainsi que le repli des prix des
loisirs et de la culture (- 1,4%), des articles d'habillement et chaussures (- 0,7%), des meubles, articles de ménage et entretien courant du foyer (- 0,3%) et des services de logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles (- 0,3%) ont contribué à atténuer cette tendance haussière de l’indice général.
« Une analyse de l’évolution de l’indice d’ensemble sur l’année révèle une succession de phases de décroissance et de croissance du fait du caractère saisonnier des différents composants du panier », analyse l’ANSD.
El Hadj Diakhaté