Les travaux effectués par le Bos et les parties prenantes ont permis d’identifier trois axes qui doivent guider les actions allant dans le sens de la modernisation du service public. Les trois axes sont la gouvernance, la digitalisation et la gestion des ressources humaines.
Ces travaux ont également permis de prioriser les mesures concernant chacun des trois axes. Pour la digitalisation, 14 mesures ont été identifiées dont 10 prioritaires, pour la gouvernance 20 mesures dont 10 prioritaires et enfin pour la gestion des ressources humaines 26 mesures ont été retenues dont 10 prioritaires également.
Le directeur général du Bos a indiqué que l’émergence n’est pas possible sans une administration moderne et efficace qui répond aux attentes des populations. Pour Ousseyni Kane, en dépit des mesures prises depuis le lancement du Plan Sénégal émergent, le niveau d’une administration moderne, performante, qui est capable de porter l’émergence du pays avec les enjeux actuels n’est pas encore atteint.
Et c’est pourquoi, dit-il, que le Bos a proposé au ministère de la fonction publique de les accompagner pour tracer une feuille de route opérationnelle qui doit permettre à l’administration sénégalaise de franchir un nouveau palier. « Nous avons réfléchi ensemble et défi 30 mesures au niveau de la gouvernance, de la digitalisation des procédures administratives et de la gestion des ressources humaines », confie le Dg du Bos.
Pour sa part, le ministre en charge de la fonction publique et de la transformation du secteur public souligne que le chemin à parcourir est encore long et ne s’avère pas toujours rectiligne du fait de beaucoup d’embûches parmi lesquelles la résistance au changement aussi bien sur les agents de l’Etat que parmi les usagers qui, parfois, peinent à s’approprier certaines innovations, la problématique des moyens techniques et financiers, les impondérables et autres chocs exogènes sur lesquels il est parfois difficile d’avoir une prise.
Gallo Ba soutient qu’il convient dès lors d’amorcer une nouvelle dynamique en changeant de paradigme, notant que « cela passe en particulier par un diagnostic sans complaisance, une interrogation de nos pratiques usuelles à la lumière de la perception que les usagers ont de notre action ».
« C’est le sens qu’il convient de donner à cette entreprise de structuration de la réforme de modernisation du service public », fait-il savoir. Avant de préciser que c’est une entreprise collective avec une démarche holistique devant susciter une harmonisation des synergies entre les différentes parties prenantes notamment le secteur privé et la société civile.
Par ailleurs, l’ambassadeur de la fédération de l’Allemagne au Sénégal est d’avis que les déficits au niveau administratif freinent globalement la croissance économique et par conséquent la création d’emplois. Sönke Siemon ajoute qu’ils peuvent aussi affecter les services essentiels pour les citoyens comme la santé, l’éducation ou la justice.
En ce sens, il a soutenu qu’il est donc primordial pour chaque État de s’assurer de la bonne qualité de son service administratif, soulignant que l’Allemagne reste disponible pour accompagner le Sénégal dans le cadre de modernisation de son administration. Le but de la transformation souhaitée est, selon lui, une meilleure accessibilité de l’administration pour les citoyens comme pour les entreprises à Dakar et dans les régions.
« La modernisation du service public avec ses trois domaines prioritaires que sont la gouvernance, la digitalisation et la gestion des ressources humaines est une réforme clés pour développer l’économie afin de créer des emplois surtout pour les jeunes sénégalais », relève le diplomate allemand.
Il a indiqué enfin que l’Allemagne est fière d’accompagner le Sénégal dans cet ambitieux chantier de modernisation du service public à travers un don d’environ 125 millions d’euros pour soutenir les réformes administratives et la digitalisation de l’administration.
Bassirou MBAYE
Ces travaux ont également permis de prioriser les mesures concernant chacun des trois axes. Pour la digitalisation, 14 mesures ont été identifiées dont 10 prioritaires, pour la gouvernance 20 mesures dont 10 prioritaires et enfin pour la gestion des ressources humaines 26 mesures ont été retenues dont 10 prioritaires également.
Le directeur général du Bos a indiqué que l’émergence n’est pas possible sans une administration moderne et efficace qui répond aux attentes des populations. Pour Ousseyni Kane, en dépit des mesures prises depuis le lancement du Plan Sénégal émergent, le niveau d’une administration moderne, performante, qui est capable de porter l’émergence du pays avec les enjeux actuels n’est pas encore atteint.
Et c’est pourquoi, dit-il, que le Bos a proposé au ministère de la fonction publique de les accompagner pour tracer une feuille de route opérationnelle qui doit permettre à l’administration sénégalaise de franchir un nouveau palier. « Nous avons réfléchi ensemble et défi 30 mesures au niveau de la gouvernance, de la digitalisation des procédures administratives et de la gestion des ressources humaines », confie le Dg du Bos.
Pour sa part, le ministre en charge de la fonction publique et de la transformation du secteur public souligne que le chemin à parcourir est encore long et ne s’avère pas toujours rectiligne du fait de beaucoup d’embûches parmi lesquelles la résistance au changement aussi bien sur les agents de l’Etat que parmi les usagers qui, parfois, peinent à s’approprier certaines innovations, la problématique des moyens techniques et financiers, les impondérables et autres chocs exogènes sur lesquels il est parfois difficile d’avoir une prise.
Gallo Ba soutient qu’il convient dès lors d’amorcer une nouvelle dynamique en changeant de paradigme, notant que « cela passe en particulier par un diagnostic sans complaisance, une interrogation de nos pratiques usuelles à la lumière de la perception que les usagers ont de notre action ».
« C’est le sens qu’il convient de donner à cette entreprise de structuration de la réforme de modernisation du service public », fait-il savoir. Avant de préciser que c’est une entreprise collective avec une démarche holistique devant susciter une harmonisation des synergies entre les différentes parties prenantes notamment le secteur privé et la société civile.
Par ailleurs, l’ambassadeur de la fédération de l’Allemagne au Sénégal est d’avis que les déficits au niveau administratif freinent globalement la croissance économique et par conséquent la création d’emplois. Sönke Siemon ajoute qu’ils peuvent aussi affecter les services essentiels pour les citoyens comme la santé, l’éducation ou la justice.
En ce sens, il a soutenu qu’il est donc primordial pour chaque État de s’assurer de la bonne qualité de son service administratif, soulignant que l’Allemagne reste disponible pour accompagner le Sénégal dans le cadre de modernisation de son administration. Le but de la transformation souhaitée est, selon lui, une meilleure accessibilité de l’administration pour les citoyens comme pour les entreprises à Dakar et dans les régions.
« La modernisation du service public avec ses trois domaines prioritaires que sont la gouvernance, la digitalisation et la gestion des ressources humaines est une réforme clés pour développer l’économie afin de créer des emplois surtout pour les jeunes sénégalais », relève le diplomate allemand.
Il a indiqué enfin que l’Allemagne est fière d’accompagner le Sénégal dans cet ambitieux chantier de modernisation du service public à travers un don d’environ 125 millions d’euros pour soutenir les réformes administratives et la digitalisation de l’administration.
Bassirou MBAYE