Le rapport final traitant près de 20 mille cas de contentieux, a été présenté ce 8 juillet par François Collin, inspecteur général d’Etat, président de la Commission nationale de l’audit physique et biométrique des agents de l’Etat. Ce dernier, déclare que les travaux de la Commission ont permis de mettre en exergue « de nombreux disfonctionnements qui trouvent leurs origines dans une mauvaise circulation de l’information au sein de l’administration ». François Collin a signalé « le déplacement irrégulier au sein de l’administration d’agents qui partent d’une administration à une autre par simple décision ou par ordre de service du ministère ». Il affirme que ces disfonctionnements ont pour conséquence, sans être exhaustif, la prise en considération de ces personnes par le service de la solde « d’agents absents du Sénégal, d’agents introuvables, retraités ou décédés sans que l’on sache, en quoi consistent les rémunérations qui leur sont versées ».
Par ailleurs, les incohérences relevées par la Commission, ont conduit à « des recommandations pour permettre à l’Etat de faire des économies substantielles au sein de sa masse salariale », indique François Collin. Ainsi, « il appartiendra au Comité technique de juger des opportunités de les mettre en œuvre entièrement ou partiellement », a-t-il ajouté. Cependant, François Collin précise qu’au cours de ces travaux, « la Commission a eu à confirmer certains constats notés sur le terrain, qui fait qu’elle a eu parfois à modifier positivement certaines situations définies à l’issue de l’audit ». Toutefois, il rassure que « la Commission a été habitée par le souci d’objectivité d’équité, et de justice avec comme seul objectif d’apporter sa contribution à la mise en place d’une gestion transparente, vertueuse, efficace, efficiente et économe des ressources humaines de l’administration Sénégalaise ».
Pour sa part, Mansour Sy soutient qu’en décidant de faire l’audit des personnes physiques et biométrique des agents de l’Etat, le Sénégal a décidé d’aller vers « une gouvernance sobre et vertueuse, de pouvoir revisiter de façon positive notre système de fonction publique et particulièrement de savoir ce qui a toujours plombé, notre masse salariale ». Il soutient que « cette étude ouvre de grandes perspectives pour notre pays ». Car, « nous allons pour la première fois aller dans le sens de disposer d’un fichier initié, qui va permettre à notre administration de pouvoir savoir combien nous sommes, où nous sommes et de pouvoir libérer des postes budgétaires pour essayer de trouver des solutions définitives » a-t-il fait savoir. A ce propos, Mansour sy affirme que le gouvernement a décidé de poursuivre le travail pour que « tous les disfonctionnements soient corrigés, tous les salaires indus recouvrés et toutes les initiatives prises pour que plus jamais notre administration ne se retrouve dans cette situation ».
A signaler que le Sénégal a entièrement mené cette activité en s’appuyant totalement sur les ressources humaines propre à l’administration publique. Pour Mansour Sy, en prenant cette mesure, « le gouvernement a décidé de s’orienter résolument vers la valorisation des ressources humines de notre administration physique ». Le Comité de pilotage de l’audit sera convoqué dès la semaine prochaine par le Premier ministre qui va procéder à la validation du rapport de la Commission nationale. Les résultats de l’audit vont être traités en respectant toutes les propositions et les recommandations qui ont été formulées dans ce sens.
Amy Diallo
Par ailleurs, les incohérences relevées par la Commission, ont conduit à « des recommandations pour permettre à l’Etat de faire des économies substantielles au sein de sa masse salariale », indique François Collin. Ainsi, « il appartiendra au Comité technique de juger des opportunités de les mettre en œuvre entièrement ou partiellement », a-t-il ajouté. Cependant, François Collin précise qu’au cours de ces travaux, « la Commission a eu à confirmer certains constats notés sur le terrain, qui fait qu’elle a eu parfois à modifier positivement certaines situations définies à l’issue de l’audit ». Toutefois, il rassure que « la Commission a été habitée par le souci d’objectivité d’équité, et de justice avec comme seul objectif d’apporter sa contribution à la mise en place d’une gestion transparente, vertueuse, efficace, efficiente et économe des ressources humaines de l’administration Sénégalaise ».
Pour sa part, Mansour Sy soutient qu’en décidant de faire l’audit des personnes physiques et biométrique des agents de l’Etat, le Sénégal a décidé d’aller vers « une gouvernance sobre et vertueuse, de pouvoir revisiter de façon positive notre système de fonction publique et particulièrement de savoir ce qui a toujours plombé, notre masse salariale ». Il soutient que « cette étude ouvre de grandes perspectives pour notre pays ». Car, « nous allons pour la première fois aller dans le sens de disposer d’un fichier initié, qui va permettre à notre administration de pouvoir savoir combien nous sommes, où nous sommes et de pouvoir libérer des postes budgétaires pour essayer de trouver des solutions définitives » a-t-il fait savoir. A ce propos, Mansour sy affirme que le gouvernement a décidé de poursuivre le travail pour que « tous les disfonctionnements soient corrigés, tous les salaires indus recouvrés et toutes les initiatives prises pour que plus jamais notre administration ne se retrouve dans cette situation ».
A signaler que le Sénégal a entièrement mené cette activité en s’appuyant totalement sur les ressources humaines propre à l’administration publique. Pour Mansour Sy, en prenant cette mesure, « le gouvernement a décidé de s’orienter résolument vers la valorisation des ressources humines de notre administration physique ». Le Comité de pilotage de l’audit sera convoqué dès la semaine prochaine par le Premier ministre qui va procéder à la validation du rapport de la Commission nationale. Les résultats de l’audit vont être traités en respectant toutes les propositions et les recommandations qui ont été formulées dans ce sens.
Amy Diallo