Entre l’ASUTIC et l’Intersyndicale de la Sonatel rien ne va plus. D’ailleurs, dans un communiqué, l’Intersyndicale exprime sa déception et son indignation envers les prises de positions de l’ASUTIC.
«L’opportunité est déjà douteuse pour qu’on puisse donner du crédit à ses rédacteurs. ASUTIC émet de façon systématique une déclaration sur toute actualité se rattachant à sonatel avec des positions aussi variables que les événements, sous un drapeau prêté de la défense des consommateurs», note le communiqué.
L’Intersyndicale ne comprend pas le fait que Ndiaga Gueye considère les notions de patriotisme économique, de néo-colonialisme économique, de défense des intérêts nationaux, de combat citoyen comme des mots vides de sens dans un contexte de mondialisation. Sa posture démontre à suffisance qu’il n’a rien compris du secteur.
Le communiqué signale qu’aux Etats-unis, on a la loi fédérale «small business act» qui vise à protéger et accompagner le développement des petites entreprises américaines. De même, il y a le Comité pour l’Investissement Etranger aux Etats-unis (CFIUS) qui a la charge d’analyser toutes les participations étrangères au capital d’entreprises américaines, cela pour préserver les intérêts américains. Ce comité compte en son sein le département de la défense, de la sécurité intérieure, du commerce et le Trésor américain. Dans la même veine, en France, le décret anti-OPA de décembre 2005 est aussi un exemple de patriotisme économique et de protectionnisme
«Il n’y a qu’un vilain homme qui puisse prêter la main à l’oppresseur contre l’opprimé», conclut le communiqué.
Pathé TOURE
«L’opportunité est déjà douteuse pour qu’on puisse donner du crédit à ses rédacteurs. ASUTIC émet de façon systématique une déclaration sur toute actualité se rattachant à sonatel avec des positions aussi variables que les événements, sous un drapeau prêté de la défense des consommateurs», note le communiqué.
L’Intersyndicale ne comprend pas le fait que Ndiaga Gueye considère les notions de patriotisme économique, de néo-colonialisme économique, de défense des intérêts nationaux, de combat citoyen comme des mots vides de sens dans un contexte de mondialisation. Sa posture démontre à suffisance qu’il n’a rien compris du secteur.
Le communiqué signale qu’aux Etats-unis, on a la loi fédérale «small business act» qui vise à protéger et accompagner le développement des petites entreprises américaines. De même, il y a le Comité pour l’Investissement Etranger aux Etats-unis (CFIUS) qui a la charge d’analyser toutes les participations étrangères au capital d’entreprises américaines, cela pour préserver les intérêts américains. Ce comité compte en son sein le département de la défense, de la sécurité intérieure, du commerce et le Trésor américain. Dans la même veine, en France, le décret anti-OPA de décembre 2005 est aussi un exemple de patriotisme économique et de protectionnisme
«Il n’y a qu’un vilain homme qui puisse prêter la main à l’oppresseur contre l’opprimé», conclut le communiqué.
Pathé TOURE