S’exprimant après son collègue de l’opposition Modou Diagne Fada qui se préoccupait du sort du PSE avec d’éventuels changements de régimes qui pourraient survenir au Sénégal d’ici 2035, Moustapha Diakhaté estime que« quand un gouvernement prend des décisions importantes, il faut les transformer en lois. C’est cela qui amène la stabilité ». Amadou Bâ, le ministre de l’économie et des finances, considère comme « une bonne idée » à laquelle son ministère n’avait pas pensé. Il tempère cependant son enthousiasme estimant que « cela relève des compétences de la haute autorité (Le Président de la République).
En tout état de cause, beaucoup de députés, qu’ils soient de la majorité au pouvoir ou de l’opposition, sont d’avis qu’il faut assurer la pérennité des plans de développements économiques du Sénégal qui doivent restés intacts quelques soient les changements de régimes. « Dans nos pays, à chaque fois qu’un nouveau régime arrive, il change de plan de développement », regrette le député Diagne Fada.
Quant à Mamadou Diop Decroix, il estime que le problème de la réflexion stratégique est capital au Sénégal. Selon lui, il faut une démarche participative et inclusive à laquelle l’opposition doit être associée Sinon, son premier réflexe, une fois qu’elle accède au pouvoir, est « de déchirer ce qui a été fait par son prédécesseur».
Sur un autre registre, Modou Diagne Fada s’est demandé si le taux de croissance moyen de 7à 8% décliné dans le PSE ne sera pas impacté par la pluviométrie dont dépend l’agriculture sénégalaise. Selon lui, seul un taux de croissance à deux chiffres permettra aux Sénégalais de tirer profit des effets positifs du PSE.
Pour Moustapha Diakhaté, le Sénégal sera véritablement émergent s’il s’appuie sur l’expertise de ses cadres. « De plus, avance-t-il, il faut réformer courageusement les secteurs économiques du pays en extirpant les goulets qui les étranglent ».
Babacar Diamé, le président de la commission économie générale, finances, plan et coopération économique a positivement apprécié la rencontre avec le ministre de l’économie sur le PSE car elle a permis aux députés de se mettre à niveau. Ce qui leur permet de jouer leur rôle de contrôle du gouvernement et de vote des lois de finances.
Le ministre Amadou. Bâ a affirmé que d’autres rencontres seront organisées avec le conseil économique, social et environnemental, les élus locaux, la société civile et la presse. Ces différentes discussions vont permettre d’avoir un document définitif à soumettre au Président de la République avant la tenue du groupe consultatif sur le Sénégal prévu les 24 et 25 février à Paris.
Selon Moustapha Bâ, le Directeur de la coopération économique et financière (DCEF), le gap de financement du PSE est déterminé à partir des projets phares et des projets nouveaux. Il se situe à 2.964 milliards FCFA dont 1853 milliards FCFA à rechercher auprès des partenaires techniques et financiers (PTF) et 1111 milliards FCFA auprès du secteur privé.
El Hadj Diakhaté
En tout état de cause, beaucoup de députés, qu’ils soient de la majorité au pouvoir ou de l’opposition, sont d’avis qu’il faut assurer la pérennité des plans de développements économiques du Sénégal qui doivent restés intacts quelques soient les changements de régimes. « Dans nos pays, à chaque fois qu’un nouveau régime arrive, il change de plan de développement », regrette le député Diagne Fada.
Quant à Mamadou Diop Decroix, il estime que le problème de la réflexion stratégique est capital au Sénégal. Selon lui, il faut une démarche participative et inclusive à laquelle l’opposition doit être associée Sinon, son premier réflexe, une fois qu’elle accède au pouvoir, est « de déchirer ce qui a été fait par son prédécesseur».
Sur un autre registre, Modou Diagne Fada s’est demandé si le taux de croissance moyen de 7à 8% décliné dans le PSE ne sera pas impacté par la pluviométrie dont dépend l’agriculture sénégalaise. Selon lui, seul un taux de croissance à deux chiffres permettra aux Sénégalais de tirer profit des effets positifs du PSE.
Pour Moustapha Diakhaté, le Sénégal sera véritablement émergent s’il s’appuie sur l’expertise de ses cadres. « De plus, avance-t-il, il faut réformer courageusement les secteurs économiques du pays en extirpant les goulets qui les étranglent ».
Babacar Diamé, le président de la commission économie générale, finances, plan et coopération économique a positivement apprécié la rencontre avec le ministre de l’économie sur le PSE car elle a permis aux députés de se mettre à niveau. Ce qui leur permet de jouer leur rôle de contrôle du gouvernement et de vote des lois de finances.
Le ministre Amadou. Bâ a affirmé que d’autres rencontres seront organisées avec le conseil économique, social et environnemental, les élus locaux, la société civile et la presse. Ces différentes discussions vont permettre d’avoir un document définitif à soumettre au Président de la République avant la tenue du groupe consultatif sur le Sénégal prévu les 24 et 25 février à Paris.
Selon Moustapha Bâ, le Directeur de la coopération économique et financière (DCEF), le gap de financement du PSE est déterminé à partir des projets phares et des projets nouveaux. Il se situe à 2.964 milliards FCFA dont 1853 milliards FCFA à rechercher auprès des partenaires techniques et financiers (PTF) et 1111 milliards FCFA auprès du secteur privé.
El Hadj Diakhaté