Les professionnels du secteur des assurances ne cachent pas leurs intérêts et ambitions sur le marché pétrolier et gazier suite aux importantes découvertes annoncées au Sénégal.
D’ailleurs dans sa présentation, l’expert pétrolier Bachir Dramé nous apprend que l’exploitation des deux gisements Grand Tortue et SNE devra rapporter des revenus totaux de plus de 150 milliards sur des dépenses de près de 60 milliards de dollars.
Il a ensuite ajouté que la part de l’Etat (y compris PETROSEN) représente 52 à 66% des profits, et ses revenus sont chiffrés à plus de 30 milliards de dollars US, durant une trentaine d’année.
Le président de l'Association des Assureurs du Sénégal (AAS)saisissant la balle au rebond a estimé à l’ouverture des travaux, que l’annonce faite il y a plus d’un an de la découverte d’importants gisements d’hydrocarbures ne pouvait laisser son secteur qui constitue un maillon important sans s’organiser pour faire face à ce besoin nouveau et important de couverture des risques liés à cette première phase pour l’ accompagner.
M. Mouhamadou Moustapha Noba souligne que c’est parfaitement conscient d’être un puissant levier au sein du secteur privé national, leur profession a été amenée de ce fait à améliorer son organisation et sa gouvernance
Ce qui, d’après lui, va leur permettre de se positionner comme l’un des principaux partenaires des parties prenantes en vue de satisfaire les besoins assuranciels de tous les programmes d’exploration, d’exploitation et d’investissements de ces nouvelles ressources minières de classe mondiale.
Pour relever ce défi, l'Association des Assureurs du Sénégal compte s’appuyer sur le savoir-faire pertinent de son capital humain, et le renforcement graduel de la marge de solvabilité de ses membres, sans oublier l’appui fécond de leurs partenaires réassureurs notamment la SENRE du Sénégal et AFRICARE, premier réassureur africain. Un atout qui, selon lui, constitue le gage de réelles capacités effectives d’absorption et de gestion crédible des grands risques spéciaux localisés au Sénégal notamment ceux du secteur minier.
Ce positionnement s’avère juste car d’après l’expert pétrolier Ibrahima Bachir Dramé, l’exploitation des ressources pétrolières et gazières est un enjeu de 40 milliards de F Cfa pour le secteur des assurances en ce qui concerne la première période allant de l’exploration à l’exploitation. Pour lui, l’assurance doit intervenir sur toute la chaine car le niveau de risque qui subsiste dans l’industrie pétrolière est élevé. Une chaine qui part du gisement à la consommation en passant par l’Exploration, la Production, le Transport, le Trading , le Rafinnage, la Pétrochimie etc
Occasion ne pouvait être mieux choisie selon M. Noba pour tenir ces assises de deux jours pour définir et affiner leur stratégie de conquête globale et commune apte à apporter les réponses appropriées à ces enjeux majeurs.
D’ores et déjà, il déclare miser sur la solidarité, âme de leur métier qui fait que tous leurs membres, par respect de leurs statuts, s’interdisent de traiter des affaires d’assurances ou de co assurances avec des sociétés non membre de leur association.
La seule limite à laquelle ils s’astreignent est de veiller à ce que toutes les polices d’assurances de ces grands projets ne soient pas souscrites en violation de la règlementation. Voilà qui a le mérite d’être claire.
Ismaila Ba
D’ailleurs dans sa présentation, l’expert pétrolier Bachir Dramé nous apprend que l’exploitation des deux gisements Grand Tortue et SNE devra rapporter des revenus totaux de plus de 150 milliards sur des dépenses de près de 60 milliards de dollars.
Il a ensuite ajouté que la part de l’Etat (y compris PETROSEN) représente 52 à 66% des profits, et ses revenus sont chiffrés à plus de 30 milliards de dollars US, durant une trentaine d’année.
Le président de l'Association des Assureurs du Sénégal (AAS)saisissant la balle au rebond a estimé à l’ouverture des travaux, que l’annonce faite il y a plus d’un an de la découverte d’importants gisements d’hydrocarbures ne pouvait laisser son secteur qui constitue un maillon important sans s’organiser pour faire face à ce besoin nouveau et important de couverture des risques liés à cette première phase pour l’ accompagner.
M. Mouhamadou Moustapha Noba souligne que c’est parfaitement conscient d’être un puissant levier au sein du secteur privé national, leur profession a été amenée de ce fait à améliorer son organisation et sa gouvernance
Ce qui, d’après lui, va leur permettre de se positionner comme l’un des principaux partenaires des parties prenantes en vue de satisfaire les besoins assuranciels de tous les programmes d’exploration, d’exploitation et d’investissements de ces nouvelles ressources minières de classe mondiale.
Pour relever ce défi, l'Association des Assureurs du Sénégal compte s’appuyer sur le savoir-faire pertinent de son capital humain, et le renforcement graduel de la marge de solvabilité de ses membres, sans oublier l’appui fécond de leurs partenaires réassureurs notamment la SENRE du Sénégal et AFRICARE, premier réassureur africain. Un atout qui, selon lui, constitue le gage de réelles capacités effectives d’absorption et de gestion crédible des grands risques spéciaux localisés au Sénégal notamment ceux du secteur minier.
Ce positionnement s’avère juste car d’après l’expert pétrolier Ibrahima Bachir Dramé, l’exploitation des ressources pétrolières et gazières est un enjeu de 40 milliards de F Cfa pour le secteur des assurances en ce qui concerne la première période allant de l’exploration à l’exploitation. Pour lui, l’assurance doit intervenir sur toute la chaine car le niveau de risque qui subsiste dans l’industrie pétrolière est élevé. Une chaine qui part du gisement à la consommation en passant par l’Exploration, la Production, le Transport, le Trading , le Rafinnage, la Pétrochimie etc
Occasion ne pouvait être mieux choisie selon M. Noba pour tenir ces assises de deux jours pour définir et affiner leur stratégie de conquête globale et commune apte à apporter les réponses appropriées à ces enjeux majeurs.
D’ores et déjà, il déclare miser sur la solidarité, âme de leur métier qui fait que tous leurs membres, par respect de leurs statuts, s’interdisent de traiter des affaires d’assurances ou de co assurances avec des sociétés non membre de leur association.
La seule limite à laquelle ils s’astreignent est de veiller à ce que toutes les polices d’assurances de ces grands projets ne soient pas souscrites en violation de la règlementation. Voilà qui a le mérite d’être claire.
Ismaila Ba