M. Makhtar Diop vice président pour la région Afrique de la Banque mondiale.
Selon un communiqué, ce rapport, qui a été présenté lors de la première conférence de la Grande muraille verte, à Dakar, et qui s’intitule ‘’Confronting Drought in Africa’s Drylands: Opportunities for Enhancing Resilience’’, examine les possibilités d’améliorer la capacité de résistance en cas de sécheresse dans les zones arides d’Afrique et fait valoir qu’une série d’interventions pourrait contribuer à réduire de moitié environ l’impact des sécheresses dans les zones arides africaines. Les mesures proposées permettraient de mettre 5 millions de personnes par an, en moyenne, hors de danger dans des régions qui comptent parmi les zones les plus pauvres d’Afrique.
«Les terres arides, qui sont des zones sensibles exposées aux catastrophes naturelles, posent un défi fondamental pour le développement de l’Afrique », note Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour la Région Afrique. Selon lui, il est impératif, pour réduire durablement la pauvreté, de mieux gérer les impacts des phénomènes météorologiques extrêmes et de la variabilité du climat, car le nombre de personnes vivant dans les zones arides et se faisant concurrence pour obtenir des ressources rares ira croissant.
Selon la même source, le rapport Confronting Drought in Africa’s Drylands considère un sous-ensemble de pays situés en Afrique de l’Est et en Afrique de l’Ouest comprenant de vastes zones arides, semi-arides et subhumides, où vivent plus de 300 millions de personnes. Les chocs graves et fréquents auxquelles elles sont exposées, en particulier les sécheresses, limitent déjà les moyens d’existence, compromettent les efforts déployés pour éliminer la pauvreté et exigent l’apport d’une aide d’urgence. Il serait toutefois possible d’améliorer la résilience des populations face au changement en gérant mieux l’élevage, l’agriculture et les ressources naturelles.
Pathé TOURE
«Les terres arides, qui sont des zones sensibles exposées aux catastrophes naturelles, posent un défi fondamental pour le développement de l’Afrique », note Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour la Région Afrique. Selon lui, il est impératif, pour réduire durablement la pauvreté, de mieux gérer les impacts des phénomènes météorologiques extrêmes et de la variabilité du climat, car le nombre de personnes vivant dans les zones arides et se faisant concurrence pour obtenir des ressources rares ira croissant.
Selon la même source, le rapport Confronting Drought in Africa’s Drylands considère un sous-ensemble de pays situés en Afrique de l’Est et en Afrique de l’Ouest comprenant de vastes zones arides, semi-arides et subhumides, où vivent plus de 300 millions de personnes. Les chocs graves et fréquents auxquelles elles sont exposées, en particulier les sécheresses, limitent déjà les moyens d’existence, compromettent les efforts déployés pour éliminer la pauvreté et exigent l’apport d’une aide d’urgence. Il serait toutefois possible d’améliorer la résilience des populations face au changement en gérant mieux l’élevage, l’agriculture et les ressources naturelles.
Pathé TOURE