Le cancer du col de l’utérus est parmi les cancers les plus fréquents chez les africaines et plus particulièrement au Sénégal ; où l’on recense 1482 cas par an et entrainant 858 décès par an. En d’autres termes, deux femmes meurent chaque jour du cancer du col de l’utérus. D’où la mise en place d’un programme national de vaccination contre le virus HPV (virus à l’origine du cancer du col de l’utérus). Ainsi, le Sénégal va lancer une campagne de vaccination qui touche les filles âgées de 9 à 15 ans. Et un calendrier annuel de passage dans les écoles et les daaras (écoles coraniques) sera élaboré en étroite collaboration avec les responsables de ces établissements. La campagne va débuter en novembre 2017 et durera 8 à 10 jours.
Le professeur Mamadou Diop, chef de service d’oncologie à l’hôpital Aristide le Dantec a rappelé que le cancer du col de l’utérus représente 22% de tous les cancers féminins en Afrique et 34 femmes sur 100 sont diagnostiquées comme ayant un cancer de col de l’utérus. Ainsi, selon lui au Sénégal 3,2 millions de femmes sont exposées.
Qunat-au- docteur Ousseynou Badiane, chef de la division de l’immunisation et coordonateur du programme élargi de vaccination au sein de la direction de la prévention, il a souligné que « les données scientifiques montrent que la réponse immunitaire est meilleure lorsque le vaccin est administré avant 15ans plutôt qu’après ». Il a naturellement salué le programme national de vaccination contre le HPV en soulignant que lors de la phase pilote de vaccination contre les infections dues au HPV menée de 2014 à 2016, plus de 10 000 filles ont été vaccinées ; avant que le programme en tant que tel ne soit validé. Par ailleurs la campagne débutera en novembre 2017 et durera 8 à 10 jours.
« La vaccination anti HPV est un outil de prévention primaire et il est extrêmement important de sensibiliser un public plus large : les adolescents, les parents, les éducateurs et les acteurs communautaires afin de mener le combat contre le cancer du col de l’utérus au Sénégal », a-t-il ajouté.
Fatou Blondin CISSE
Le professeur Mamadou Diop, chef de service d’oncologie à l’hôpital Aristide le Dantec a rappelé que le cancer du col de l’utérus représente 22% de tous les cancers féminins en Afrique et 34 femmes sur 100 sont diagnostiquées comme ayant un cancer de col de l’utérus. Ainsi, selon lui au Sénégal 3,2 millions de femmes sont exposées.
Qunat-au- docteur Ousseynou Badiane, chef de la division de l’immunisation et coordonateur du programme élargi de vaccination au sein de la direction de la prévention, il a souligné que « les données scientifiques montrent que la réponse immunitaire est meilleure lorsque le vaccin est administré avant 15ans plutôt qu’après ». Il a naturellement salué le programme national de vaccination contre le HPV en soulignant que lors de la phase pilote de vaccination contre les infections dues au HPV menée de 2014 à 2016, plus de 10 000 filles ont été vaccinées ; avant que le programme en tant que tel ne soit validé. Par ailleurs la campagne débutera en novembre 2017 et durera 8 à 10 jours.
« La vaccination anti HPV est un outil de prévention primaire et il est extrêmement important de sensibiliser un public plus large : les adolescents, les parents, les éducateurs et les acteurs communautaires afin de mener le combat contre le cancer du col de l’utérus au Sénégal », a-t-il ajouté.
Fatou Blondin CISSE