« Il faut recenser tous ceux qui sont impliqués dans la gestion des fonds générés au titre de l'accord de pêche et faire en sorte que l'Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) et la Crei (Cour de répression de l'enrichissement illicite) les convoquent afin de déterminer la part de responsabilité des uns et des autres », a déclaré Mamadou Diop Thioune, secrétaire général de l'Union des mareyeurs et Gie de pêche.
Depuis que les accords commerciaux ont connu une rupture, il n'y a que les protocoles qui ont été exploités à la faveur des industriels, dit-il.
C'est la raison pour laquelle M. Thioune a demandé un audit des industriels. Cependant, ces organisations professionnelles ont accepté de parapher le nouvel accord conclu avec l'Union européenne (Ue), vu le nombre important de femmes qui travaillent dans le port.
Concernant le nouvel accord, Mamadou Diop Thioune a demandé que toute la priorité soit accordée à l'investissement pour l'aménagement des pêcheries et à la lutte contre la pauvreté.
Toutefois, les acteurs de la pêche pensent que le Groupement des armateurs et industriels de la pêche au Sénégal (Gaipes) ne doit pas continuer à percevoir l'argent qui devrait entrer dans les caisses de l'Etat.
« On ne peut pas comprendre, en vertu des conventions qui gèrent la mer, que des groupes isolés s'organisent à parler au nom de l'Etat et récupèrent des fonds au nom de l'Etat », se plaint Mamadou Diop Thioune.
D'ailleurs, ce dernier croit savoir que les conditions d'exploitation de la mer par le Gaipes n'étaient pas conformes à la loi.
Dans le même ordre, les organisations professionnelles de la pêche rappellent que ceux qui s'insurgent contre l'Etat pour avoir modifié une convention « qui, dans sa forme comme dans son fond, n'avait rien de transparent » doivent se ressaisir.
Mamadou Diop Thioune a annoncé que les collègues des autres zones seront tous sensibilisés afin que tous ceux qui ont profité de manière illégale aux accords puissent rendre compte.
Le Soleil
Depuis que les accords commerciaux ont connu une rupture, il n'y a que les protocoles qui ont été exploités à la faveur des industriels, dit-il.
C'est la raison pour laquelle M. Thioune a demandé un audit des industriels. Cependant, ces organisations professionnelles ont accepté de parapher le nouvel accord conclu avec l'Union européenne (Ue), vu le nombre important de femmes qui travaillent dans le port.
Concernant le nouvel accord, Mamadou Diop Thioune a demandé que toute la priorité soit accordée à l'investissement pour l'aménagement des pêcheries et à la lutte contre la pauvreté.
Toutefois, les acteurs de la pêche pensent que le Groupement des armateurs et industriels de la pêche au Sénégal (Gaipes) ne doit pas continuer à percevoir l'argent qui devrait entrer dans les caisses de l'Etat.
« On ne peut pas comprendre, en vertu des conventions qui gèrent la mer, que des groupes isolés s'organisent à parler au nom de l'Etat et récupèrent des fonds au nom de l'Etat », se plaint Mamadou Diop Thioune.
D'ailleurs, ce dernier croit savoir que les conditions d'exploitation de la mer par le Gaipes n'étaient pas conformes à la loi.
Dans le même ordre, les organisations professionnelles de la pêche rappellent que ceux qui s'insurgent contre l'Etat pour avoir modifié une convention « qui, dans sa forme comme dans son fond, n'avait rien de transparent » doivent se ressaisir.
Mamadou Diop Thioune a annoncé que les collègues des autres zones seront tous sensibilisés afin que tous ceux qui ont profité de manière illégale aux accords puissent rendre compte.
Le Soleil