Selon un communiqué de presse, à l’issue de ses délibérations, la Conférence a entériné les principales recommandations contenues dans le rapport de la Mission. Sur la Situation politique en République de Guinée, la Conférence réitère sa ferme condamnation du coup du 5 septembre 2021 et réaffirme son exigence pour la libération immédiate et sans condition du Président Alpha Condé. Elle rappelle encore qu’elle tient les membres du Comité national de rassemblement et de
développement (Cnrd) pour responsables individuellement et collectivement de l’intégrité physique du Président Alpha Condé. La Conférence a été informée de la situation socio-politique présente en République de Guinée et de l’apparent engagement du Cnrd à œuvrer pour un retour rapide de l’ordre constitutionnel. Elle a également noté la décision du Cnrd d’engager des consultations avec l’ensemble des acteurs nationaux et internationaux sur la situation socio-politique en République de Guinée.
La Conférence s’est fortement préoccupée de la résurgence des coups d’Etat après ceux du Mali en 2020 et 2021.
Après examen du Rapport et délibérations, la Conférence décide du maintien de la suspension de la Guinée de toutes les instances de la Cedeao jusqu’à la restauration de l’ordre constitutionnel ; la tenue, dans un délai de six (6) mois, des élections présidentielle et législatives pour la restauration de l’ordre constitutionnel en République de Guinée. La Conférence décide également de la mise en œuvre des sanctions ciblées conformément aux protocoles de la Cedeao, impliquant l’interdiction de voyage des membres du Cnrd ainsi que des membres de leur famille et le gel de leurs avoirs financiers ; l’appui de l’Union Africaine, de l’Union européenne, des Nations Unies, et des partenaires multilatéraux et bilatéraux pour la mise en œuvre desdites sanctions; l’interdiction aux membres du Cnrd d’être candidats à l’élection présidentielle ; l’accompagnement de la Cedeao dans la résolution rapide de la crise et la préparation des élections.
La Conférence appelle l’Union Africaine, les Nations Unies ainsi que les partenaires au développement à endosser les décisions prises et à accompagner la restauration de l’ordre constitutionnel en République de Guinée. Les membres de la conférence ont demandé au Président en exercice de visiter les Républiques de Guinée et du Mali dès que possible afin de notifier en personne les décisions de la Conférence.
Sur l’évolution de la transition politique en République du Mali, la Conférence demeure très préoccupée par la lenteur dans la préparation des élections prévues pour fin février 2022. La Conférence réitère sa demande pour un respect strict du calendrier de la transition devant conduire à la tenue effective des élections dans le délai non négociable de février 2022. A cet effet, la Conférence demande aux autorités de la transition de soumettre au plus tard à la fin du mois d’octobre 2021, le chronogramme devant conduire aux étapes essentielles pour les élections de février 2022. Elle insiste que seules les réformes nécessaires pour la tenue des élections à la date indiquée devraient être mises en œuvre. La Conférence décide de sanctions ciblées contre tous ceux dont les actions impactent négativement sur le calendrier de la transition tel qu’arrêté par les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao.
Adou Faye
développement (Cnrd) pour responsables individuellement et collectivement de l’intégrité physique du Président Alpha Condé. La Conférence a été informée de la situation socio-politique présente en République de Guinée et de l’apparent engagement du Cnrd à œuvrer pour un retour rapide de l’ordre constitutionnel. Elle a également noté la décision du Cnrd d’engager des consultations avec l’ensemble des acteurs nationaux et internationaux sur la situation socio-politique en République de Guinée.
La Conférence s’est fortement préoccupée de la résurgence des coups d’Etat après ceux du Mali en 2020 et 2021.
Après examen du Rapport et délibérations, la Conférence décide du maintien de la suspension de la Guinée de toutes les instances de la Cedeao jusqu’à la restauration de l’ordre constitutionnel ; la tenue, dans un délai de six (6) mois, des élections présidentielle et législatives pour la restauration de l’ordre constitutionnel en République de Guinée. La Conférence décide également de la mise en œuvre des sanctions ciblées conformément aux protocoles de la Cedeao, impliquant l’interdiction de voyage des membres du Cnrd ainsi que des membres de leur famille et le gel de leurs avoirs financiers ; l’appui de l’Union Africaine, de l’Union européenne, des Nations Unies, et des partenaires multilatéraux et bilatéraux pour la mise en œuvre desdites sanctions; l’interdiction aux membres du Cnrd d’être candidats à l’élection présidentielle ; l’accompagnement de la Cedeao dans la résolution rapide de la crise et la préparation des élections.
La Conférence appelle l’Union Africaine, les Nations Unies ainsi que les partenaires au développement à endosser les décisions prises et à accompagner la restauration de l’ordre constitutionnel en République de Guinée. Les membres de la conférence ont demandé au Président en exercice de visiter les Républiques de Guinée et du Mali dès que possible afin de notifier en personne les décisions de la Conférence.
Sur l’évolution de la transition politique en République du Mali, la Conférence demeure très préoccupée par la lenteur dans la préparation des élections prévues pour fin février 2022. La Conférence réitère sa demande pour un respect strict du calendrier de la transition devant conduire à la tenue effective des élections dans le délai non négociable de février 2022. A cet effet, la Conférence demande aux autorités de la transition de soumettre au plus tard à la fin du mois d’octobre 2021, le chronogramme devant conduire aux étapes essentielles pour les élections de février 2022. Elle insiste que seules les réformes nécessaires pour la tenue des élections à la date indiquée devraient être mises en œuvre. La Conférence décide de sanctions ciblées contre tous ceux dont les actions impactent négativement sur le calendrier de la transition tel qu’arrêté par les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao.
Adou Faye