chroniques
Au 30 septembre 2018, l’activité de la Société Ivoirienne de banque (SIB) est restée vigoureuse avec des progressions des ressources de 16% et des emplois de 13%. Ce qui a induit une progression du Produit Net Bancaire (PNB) de 13,6% par rapport à septembre 2017.
Cette performance commerciale associée à la bonne gestion des charges générales d’exploitation, malgré un contexte de mise à niveau des systèmes d’information du fait des changements réglementaires et le lancement du plan de transformation de la Banque, ont conduit à une nette progression du RBE (+15,3%) qui ressort à 25,3 milliards de francs CFA, améliorant aussi le coefficient d’exploitation qui passe de 48,6% au 30 septembre 2017 à 47,8% à fin septembre 2018.
Toutefois, notent les dirigeants de la banque , en raison du fort impact des affaires du Groupe SAFCACAO pour lesquelles la banque a constitué des provisions à environ 70% des créances compromises à fin septembre, le coût du risque est en forte hausse et ressort en dotation nette de 3,6 milliards de francs CFA, malgré les recouvrements réalisés au cours de l’exercice. La constitution de 100% de provision des créances sur le Groupe SAFCACAO devrait influencer négativement l’évolution de notre résultat avant impôt sur les sociétés, bien qu’à fin septembre 2018, il ressort en progression de 6% sur celui de septembre 2017.
Le dernier trimestre, généralement impacté par le financement de l’activité cacao, démarre timidement, mais le portefeuille de crédits de la banque, sur les autres secteurs d’activités reste important et ses encours de crédits devraient encore progresser sur cette période.
Adou Faye
Cette performance commerciale associée à la bonne gestion des charges générales d’exploitation, malgré un contexte de mise à niveau des systèmes d’information du fait des changements réglementaires et le lancement du plan de transformation de la Banque, ont conduit à une nette progression du RBE (+15,3%) qui ressort à 25,3 milliards de francs CFA, améliorant aussi le coefficient d’exploitation qui passe de 48,6% au 30 septembre 2017 à 47,8% à fin septembre 2018.
Toutefois, notent les dirigeants de la banque , en raison du fort impact des affaires du Groupe SAFCACAO pour lesquelles la banque a constitué des provisions à environ 70% des créances compromises à fin septembre, le coût du risque est en forte hausse et ressort en dotation nette de 3,6 milliards de francs CFA, malgré les recouvrements réalisés au cours de l’exercice. La constitution de 100% de provision des créances sur le Groupe SAFCACAO devrait influencer négativement l’évolution de notre résultat avant impôt sur les sociétés, bien qu’à fin septembre 2018, il ressort en progression de 6% sur celui de septembre 2017.
Le dernier trimestre, généralement impacté par le financement de l’activité cacao, démarre timidement, mais le portefeuille de crédits de la banque, sur les autres secteurs d’activités reste important et ses encours de crédits devraient encore progresser sur cette période.
Adou Faye
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