Nous sommes à trente-six heures de la fête de Tabaski communément appelé l'Aïd-el-kébir. Les points de vente de mouton sont très prisés par les populations. Cependant, « les visites et les marchandages sont plus fréquents » indique le Vieux Bâ vendeur de mouton. Il soutient que, « depuis mon arrivé, je n’ai pas vendu plus de cents moutons alors qu’à cet stade des préparatifs il m’arrivait de tout vendre ». Selon lui, les temps sont durs et les gens n’arrivent pas à payer le bon prix ». « Ils veulent de gros moutons et ils ne payent pas le bon prix » ajoute-t-il. Sur ce point, Moustapha Ndiaye fonctionnaire de l’Etat affirme que « les moutons sont chers alors que l’Etat a déclaré avoir supprimé toutes les taxes ». Il préconise une descente des « agents de l’Etat sur le terrain et sillonner les points de vente afin contrôler les prix. « Avec 50.000 Fcfa on arrive même pas à avoir un bon mouton mais plutôt un agneau » a-t-il fait savoir. A ce propos, Yero Baba Ly, renseigne que « les clients veulent de bon moutons mais ils refusent de débourser de l’argent ». « J’ai dépensé plus de 500.000 Fcfa pour le trajet de mes moutons sans compter leurs nourritures ».
A côté des moutons, ceux qui vendent des cordes aussi comptent tirer leurs épingles du jeu. « Les prix des cordes varient entre 500 et 1500 fcfa » renseigne Moustapha Sall. Selon lui, « j’arrive à faire un chiffre d’affaire de 100 à 150.000Fcfa chaque veille de Tabaski ». Pour sa part, Modou Fall, vendeur de fourneaux et de grillages, soutient que « les affaires marchent bien car on ne peut pas manger de la viande de tabaski sans la griller au fourneau ». Il affirme en avoir de tous les bourses. Les vendeurs de couteaux ne sont pas en restent et les prix varient entre 500 et 5.000Fcfa.
Au marché, le décor est tout autre, chez les vendeurs de légumes les prix restent élevés. Le prix de l’oignon est à 450 Fcfa et la de pomme de terre 500 Fcfa. Adja Diagne se désole du comportement des vendeurs qui profitent des fêtes pour augmenter les prix. « L’Etat doit nous aider, les temps sont durs et si on a une grande famille ça devient difficile et trop cher » affirme-t-elle.
La fête de tabaski 2013 se prépare activement et toutes les conditions sont réunies pour passer une bonne fête des moutons. Cependant, l’argent, le nerf de la guerre reste pour beaucoup de personnes, introuvable. Toutefois, tout abus de consommation de viande pendant la fête de Tabaski est nuisible à la santé.
Amy Diallo
A côté des moutons, ceux qui vendent des cordes aussi comptent tirer leurs épingles du jeu. « Les prix des cordes varient entre 500 et 1500 fcfa » renseigne Moustapha Sall. Selon lui, « j’arrive à faire un chiffre d’affaire de 100 à 150.000Fcfa chaque veille de Tabaski ». Pour sa part, Modou Fall, vendeur de fourneaux et de grillages, soutient que « les affaires marchent bien car on ne peut pas manger de la viande de tabaski sans la griller au fourneau ». Il affirme en avoir de tous les bourses. Les vendeurs de couteaux ne sont pas en restent et les prix varient entre 500 et 5.000Fcfa.
Au marché, le décor est tout autre, chez les vendeurs de légumes les prix restent élevés. Le prix de l’oignon est à 450 Fcfa et la de pomme de terre 500 Fcfa. Adja Diagne se désole du comportement des vendeurs qui profitent des fêtes pour augmenter les prix. « L’Etat doit nous aider, les temps sont durs et si on a une grande famille ça devient difficile et trop cher » affirme-t-elle.
La fête de tabaski 2013 se prépare activement et toutes les conditions sont réunies pour passer une bonne fête des moutons. Cependant, l’argent, le nerf de la guerre reste pour beaucoup de personnes, introuvable. Toutefois, tout abus de consommation de viande pendant la fête de Tabaski est nuisible à la santé.
Amy Diallo