C’est dans une atmosphère d’excellence que s’est tenue, hier à Abidjan, la deuxième édition des Brvm Awards, cérémonie via laquelle la Bourse régionale des valeurs mobilières récompense les acteurs du marché les plus méritants. A l’occasion, le Directeur général de la Brvm est revenu sur le thème de cette édition qui est : la Finance durable. En ce sens, Dr AMENOUNVÉ indique que c’est un thème d’actualité qui traduit bien la situation que nous vivons aujourd’hui et concerne un certain nombre d’enjeux pour le développement des économies de notre sous-région et de notre continent tout entier.
Alors qu’il présentait le thème de la Finance durable, le Dg de la Brvm a indiqué qu’on a tendance à comparer ce qui est éphémère et ce qui est durable. Par éphémère, explique-t-il, on entend ce qui est de courte durée, qui ne résiste pas dans le temps, et par durable ce qui dure plus longtemps. Depuis des décennies, Dr AMENOUNVÉ, trouve que la finance mondiale, particulièrement les marchés de capitaux s’est focalisée essentiellement sur le financement à long terme sans tenir compte de la durabilité, alors que la finance durable, souligne-t-il, est le mode de financement qui prends en compte les critères environnementaux, sociétaux et ceux liés à la gouvernance dans la prise de décision d’investissement.
Pour lui, il est important de retenir que la finance a trois enjeux majeurs. Il s’agit, à l’en croire, de l’enjeu économique. C’est-à-dire, explique-t-il, il faut trouver l’équilibre entre financer pour avoir des profits et garder une gestion durable. Il y a également, d’après lui, l’aspect social de la finance. A cet effet, dit-il, on doit faire de sorte que la finance ne contribue pas à élargir le fossé entre les riches et les pauvres. Et enfin, le troisième enjeu concerne l’environnement qui, selon lui, doit être pris en compte dans les décisions liées aux investissements dans le but de pérenniser sa préservation. Face à tout cela, « la Brvm a décidé d’être un leader en faveur de la finance durable au sein de l’Uemoa, en passant à partir de 2020, à une bourse beaucoup plus verte ».
Par ailleurs, le président du Conseil régional de l’épargne public et des marchés financiers (Crepmf) a indiqué qu’en acceptant de marquer un arrêt, le temps d’un gala, pour célébrer les performances enregistrées au titre de la conduite des activités de l’année écoulée, vous témoigner de votre intérêt pour la construction d’une place financière, attractive et sécurisée au service de la mobilisation de l’épargne en vue du financement durable de nos économies.
Mamadou NDIAYE a saisi, en ce sens, l’opportunité de cette célébration de l’excellence pour encourager les responsables du marché financier et les appelés à un plus grand engagement en vue de consolider les acquis notamment en termes de respect de la réglementation mais également de promotion du marché auprès des populations de l’Union, des émetteurs potentiels, des Pme « à qui le troisième compartiment de la Brvm que nous avons mis en place en 2017 est dédié ».
Au cours de l’année 2020, souligne M. NDIAYE, le marché financier a enregistré des avancées significatives avec la mobilisation record de 2000 milliards de francs Cfa et la mise en œuvre effective de la Bourse en ligne avant de remercier les Sgi qui, à ce jour, ont pu mettre à jour leur système d’information afin d’ouvrir ce nouveau mode opératoire à leur clientèle. Il invite dans la foulée, les autres Sgi qui ne l’ont pas encore fait à se mettre à jour en vue d’une meilleure performance du marché.
A noter que la 2e édition des Brvm Awards a constitué une vitrine pour Mamadou Ndiaye qui annonce que d’ici à la fin de l’année en cours, le cadre réglementaire s’enrichira d’une nouvelle loi sur les infractions boursières, d’un nouveau cadre dédié au capital d’investissement et de nouveaux instruments financiers islamiques. « Nous pensons également, d’ici la fin du mois de septembre, pouvoir mettre en place le nouveau Fonds de protection des épargnants ainsi que le cadre prudentiel pour renforcer davantage la résilience du marché », confie enfin le président du Crepmf.
Bassirou MBAYE , Envoyé Spécial à Abidjan
Alors qu’il présentait le thème de la Finance durable, le Dg de la Brvm a indiqué qu’on a tendance à comparer ce qui est éphémère et ce qui est durable. Par éphémère, explique-t-il, on entend ce qui est de courte durée, qui ne résiste pas dans le temps, et par durable ce qui dure plus longtemps. Depuis des décennies, Dr AMENOUNVÉ, trouve que la finance mondiale, particulièrement les marchés de capitaux s’est focalisée essentiellement sur le financement à long terme sans tenir compte de la durabilité, alors que la finance durable, souligne-t-il, est le mode de financement qui prends en compte les critères environnementaux, sociétaux et ceux liés à la gouvernance dans la prise de décision d’investissement.
Pour lui, il est important de retenir que la finance a trois enjeux majeurs. Il s’agit, à l’en croire, de l’enjeu économique. C’est-à-dire, explique-t-il, il faut trouver l’équilibre entre financer pour avoir des profits et garder une gestion durable. Il y a également, d’après lui, l’aspect social de la finance. A cet effet, dit-il, on doit faire de sorte que la finance ne contribue pas à élargir le fossé entre les riches et les pauvres. Et enfin, le troisième enjeu concerne l’environnement qui, selon lui, doit être pris en compte dans les décisions liées aux investissements dans le but de pérenniser sa préservation. Face à tout cela, « la Brvm a décidé d’être un leader en faveur de la finance durable au sein de l’Uemoa, en passant à partir de 2020, à une bourse beaucoup plus verte ».
Par ailleurs, le président du Conseil régional de l’épargne public et des marchés financiers (Crepmf) a indiqué qu’en acceptant de marquer un arrêt, le temps d’un gala, pour célébrer les performances enregistrées au titre de la conduite des activités de l’année écoulée, vous témoigner de votre intérêt pour la construction d’une place financière, attractive et sécurisée au service de la mobilisation de l’épargne en vue du financement durable de nos économies.
Mamadou NDIAYE a saisi, en ce sens, l’opportunité de cette célébration de l’excellence pour encourager les responsables du marché financier et les appelés à un plus grand engagement en vue de consolider les acquis notamment en termes de respect de la réglementation mais également de promotion du marché auprès des populations de l’Union, des émetteurs potentiels, des Pme « à qui le troisième compartiment de la Brvm que nous avons mis en place en 2017 est dédié ».
Au cours de l’année 2020, souligne M. NDIAYE, le marché financier a enregistré des avancées significatives avec la mobilisation record de 2000 milliards de francs Cfa et la mise en œuvre effective de la Bourse en ligne avant de remercier les Sgi qui, à ce jour, ont pu mettre à jour leur système d’information afin d’ouvrir ce nouveau mode opératoire à leur clientèle. Il invite dans la foulée, les autres Sgi qui ne l’ont pas encore fait à se mettre à jour en vue d’une meilleure performance du marché.
A noter que la 2e édition des Brvm Awards a constitué une vitrine pour Mamadou Ndiaye qui annonce que d’ici à la fin de l’année en cours, le cadre réglementaire s’enrichira d’une nouvelle loi sur les infractions boursières, d’un nouveau cadre dédié au capital d’investissement et de nouveaux instruments financiers islamiques. « Nous pensons également, d’ici la fin du mois de septembre, pouvoir mettre en place le nouveau Fonds de protection des épargnants ainsi que le cadre prudentiel pour renforcer davantage la résilience du marché », confie enfin le président du Crepmf.
Bassirou MBAYE , Envoyé Spécial à Abidjan