En 2015, le transport ferroviaire a été marqué par la sortie de piste de Transrail. Il faut dire que cette disgrâce de l’entreprise n’est guère étonnante. Puisque depuis quelque mois on a agité l’idée d’éjecter Abba Jabber dans le circuit.
Et c’est le secrétaire d’État sénégalais au réseau ferroviaire, Abdou Ndéné Sall, qui a sonné le glas de l’entreprise. En effet, au courant décembre, il a annoncé la résiliation de la concession accordée en 2003 à Transrail sur le chemin de fer Dakar-Bamako.
Mais il faut dire qu’avant cette rupture, les manœuvres n’ont pas manqué. Puisque la séparation a été véritablement prise au début du mois de 7 décembre au cours d’une réunion conjointe réunissant plusieurs ministres sénégalais et maliens. Au sortir des discussions, l’Etat du Sénégal et celui du Mali ont unanimement penché pour la résiliation. Avec comme modalité le versement d’une indemnité au concessionnaire, à savoir Abba Jabber.
Cette séparation semble être un vrai soulagement pour l’entrepreneur. Si on en croit à ses propos, il aime à dire partout qu’il a pris le contrôle de Transrail à la demande de la Banque mondiale, au moment où l’entreprise était en nette perte de vitesse. Mais au finish, l’expérience n’a pas été concluante.
Si les modalités de la concession constituent la racine du mal, le constat demeure que l’outil continue de se dégrader ce qui a provoquer l’affaissement institutionnel du chemin de fer''. Le transport ferroviaire. Aujourd’hui, les deux pays qui gèrent le rail n’ont pas le choix : il faut investir de l’argent dans la société mais aussi ouvrir le capital à d’autres personnes intéressées par le transport ferroviaire. De même, il faudra proposer un schéma de relance avec un échéancier clair, et surtout, de nettoyer la situation financière.
Pathé TOURE
Et c’est le secrétaire d’État sénégalais au réseau ferroviaire, Abdou Ndéné Sall, qui a sonné le glas de l’entreprise. En effet, au courant décembre, il a annoncé la résiliation de la concession accordée en 2003 à Transrail sur le chemin de fer Dakar-Bamako.
Mais il faut dire qu’avant cette rupture, les manœuvres n’ont pas manqué. Puisque la séparation a été véritablement prise au début du mois de 7 décembre au cours d’une réunion conjointe réunissant plusieurs ministres sénégalais et maliens. Au sortir des discussions, l’Etat du Sénégal et celui du Mali ont unanimement penché pour la résiliation. Avec comme modalité le versement d’une indemnité au concessionnaire, à savoir Abba Jabber.
Cette séparation semble être un vrai soulagement pour l’entrepreneur. Si on en croit à ses propos, il aime à dire partout qu’il a pris le contrôle de Transrail à la demande de la Banque mondiale, au moment où l’entreprise était en nette perte de vitesse. Mais au finish, l’expérience n’a pas été concluante.
Si les modalités de la concession constituent la racine du mal, le constat demeure que l’outil continue de se dégrader ce qui a provoquer l’affaissement institutionnel du chemin de fer''. Le transport ferroviaire. Aujourd’hui, les deux pays qui gèrent le rail n’ont pas le choix : il faut investir de l’argent dans la société mais aussi ouvrir le capital à d’autres personnes intéressées par le transport ferroviaire. De même, il faudra proposer un schéma de relance avec un échéancier clair, et surtout, de nettoyer la situation financière.
Pathé TOURE