Amener les acteurs ouest-africains, de différentes catégories socioprofessionnelles, à se saisir des enjeux de la Zleca dans un processus d'appropriation continu. C’est l’objectif visé par Enda Cacid et ses partenaires comme l’Oif, la Cedeao. C’est dans ce cadre que se tient un dialogue régional multi-acteurs pour une mise en œuvre inclusive de deux jours (26 et 27 juillet). Une occasion pour Cheikh Tidiane Dièye, directeur de Enda Cacid de relever quatre défis à relever pour une bonne mise en œuvre de la Zleca.
«En dépit de son importance avérée, l'accord instituant la Zleca contient de nombreux défis qu'il serait indispensable de relever », a déclaré M. Dièye. Selon lui, le premier défi est l'articulation entre les engagements continentaux et les arrangements régionaux déjà en cours d'application. Pour le second défi, il est lié à la mise en cohérence des engagements juridiques pris dans la Zleca avec des accords bilatéraux ou multilatéraux déjà conclus ou en cours de négociation. Le troisième défi, souligne-t-il, est celui de la prise en compte des défis socio-économiques et des enjeux liés au genre et aux droits de l'homme dans la négociation de l'accord comme dans sa mise en œuvre. Pour le quatrième défi, le directeur de Enda soutient qu’il est celui de la participation et de l'implication des acteurs non gouvernementaux, notamment le secteur privé et la société civile dans le processus de négociation.
Selon Cheikh Tdiane Dièye, en dépit des avancées constatées ici et là, les progrès de l’intégration restent globalement lents et les résultats obtenus à ce jour ne reflètent ni l’ampleur des objectifs affichés au départ, ni les intentions déclarées par les leaders africains, ni même les efforts menés quotidiennement sur le terrain par une partie importante de la population africaine. C’est ce qui explique à son avis, la tenue de ce dialogue qui souhaite amener les acteurs ouest-africains, de différentes catégories socioprofessionnelles, à se saisir des enjeux de la Zleca dans un processus d'appropriation continu. « Ce dialogue vient conforter
l’engagement des chefs d’Etat pour une bonne approriation de la Zleca », a confié Aminata Assome Diatta, la directrice du commerce extérieur. « La Zleca est un tout qui s’insère dans une vision de développement », a déclaré Karima Bounemra Bensoltane, directrice de l’Idep.
Mariama Diallo
«En dépit de son importance avérée, l'accord instituant la Zleca contient de nombreux défis qu'il serait indispensable de relever », a déclaré M. Dièye. Selon lui, le premier défi est l'articulation entre les engagements continentaux et les arrangements régionaux déjà en cours d'application. Pour le second défi, il est lié à la mise en cohérence des engagements juridiques pris dans la Zleca avec des accords bilatéraux ou multilatéraux déjà conclus ou en cours de négociation. Le troisième défi, souligne-t-il, est celui de la prise en compte des défis socio-économiques et des enjeux liés au genre et aux droits de l'homme dans la négociation de l'accord comme dans sa mise en œuvre. Pour le quatrième défi, le directeur de Enda soutient qu’il est celui de la participation et de l'implication des acteurs non gouvernementaux, notamment le secteur privé et la société civile dans le processus de négociation.
Selon Cheikh Tdiane Dièye, en dépit des avancées constatées ici et là, les progrès de l’intégration restent globalement lents et les résultats obtenus à ce jour ne reflètent ni l’ampleur des objectifs affichés au départ, ni les intentions déclarées par les leaders africains, ni même les efforts menés quotidiennement sur le terrain par une partie importante de la population africaine. C’est ce qui explique à son avis, la tenue de ce dialogue qui souhaite amener les acteurs ouest-africains, de différentes catégories socioprofessionnelles, à se saisir des enjeux de la Zleca dans un processus d'appropriation continu. « Ce dialogue vient conforter
l’engagement des chefs d’Etat pour une bonne approriation de la Zleca », a confié Aminata Assome Diatta, la directrice du commerce extérieur. « La Zleca est un tout qui s’insère dans une vision de développement », a déclaré Karima Bounemra Bensoltane, directrice de l’Idep.
Mariama Diallo