"Nous avions deux objectifs principaux dans cet appel à projets, d’abord la professionnalisation des acteurs culturels, ensuite la promotion d'événements à caractère national", a dit Mme Dellicour en marge d'une réunion des promoteurs des projets bénéficiaires de l'aide de l'UE. Elle dit avoir été "impressionnée" par la variété des projets soumis à l'UE. "L'Union européenne pense que les acteurs culturels au Sénégal jouent un très grand rôle pour promouvoir la citoyenneté." Les 10 projets ont reçu en moyenne 36 millions de francs CFA chacun, selon Mme Dellicour.
Pour ne citer que quelques promoteurs et projets, l'Entente des mouvements et associations de développement (EMAD) a reçu un financement pour "revaloriser le patrimoine culturel lébou", dans la région de Dakar notamment. Enda Graf Sahel a été financé pour "renforcer les acteurs culturels des radios communautaires". D'autres projets ont été financés par l'UE, dans le but de promouvoir les cultures urbaines. C'est le cas d'Africulturaban et de Guédiawaye Hip-hop, deux projets basés à Pikine et Guédiawaye, dans la banlieue de Dakar. Ils doivent "contribuer à l’émergence de nouveaux talents", à l'aide des financements reçus.
Dominique Dellicour a annoncé que l'UE voudrait intégrer la biennale de Dakar dans sa politique culturelle au Sénégal. "Nous sommes en train de travailler avec le ministère de la Culture [et du Patrimoine] sur deux éléments qui nous paraissent importants [...]. C’est essayer de donner un nouveau statut à la biennale de Dakar, pour renforcer son rayonnement dans le continent africain et au-delà", a t-elle dit. Le second volet de la coopération avec le ministère de la Culture et du Patrimoine concerne "la revitalisation de l’exposition des musiques noires" qu'abrite la Maison de la culture Douta Seck, à Dakar, depuis fin 2010.
Au Sénégal, l'UE a par ailleurs permis de "rendre dynamique l'orchestre de la commune de Kounkané (région de Kolda), de renforcer et d'équiper 20 associations culturelles à Guéoul, Ndande, Keur Momar Sarr et Potou (région de Louga)", a rappelé Lat Diop, directeur de l'investissement au ministère sénégalais de l'Economie et des Finances.
APS
Pour ne citer que quelques promoteurs et projets, l'Entente des mouvements et associations de développement (EMAD) a reçu un financement pour "revaloriser le patrimoine culturel lébou", dans la région de Dakar notamment. Enda Graf Sahel a été financé pour "renforcer les acteurs culturels des radios communautaires". D'autres projets ont été financés par l'UE, dans le but de promouvoir les cultures urbaines. C'est le cas d'Africulturaban et de Guédiawaye Hip-hop, deux projets basés à Pikine et Guédiawaye, dans la banlieue de Dakar. Ils doivent "contribuer à l’émergence de nouveaux talents", à l'aide des financements reçus.
Dominique Dellicour a annoncé que l'UE voudrait intégrer la biennale de Dakar dans sa politique culturelle au Sénégal. "Nous sommes en train de travailler avec le ministère de la Culture [et du Patrimoine] sur deux éléments qui nous paraissent importants [...]. C’est essayer de donner un nouveau statut à la biennale de Dakar, pour renforcer son rayonnement dans le continent africain et au-delà", a t-elle dit. Le second volet de la coopération avec le ministère de la Culture et du Patrimoine concerne "la revitalisation de l’exposition des musiques noires" qu'abrite la Maison de la culture Douta Seck, à Dakar, depuis fin 2010.
Au Sénégal, l'UE a par ailleurs permis de "rendre dynamique l'orchestre de la commune de Kounkané (région de Kolda), de renforcer et d'équiper 20 associations culturelles à Guéoul, Ndande, Keur Momar Sarr et Potou (région de Louga)", a rappelé Lat Diop, directeur de l'investissement au ministère sénégalais de l'Economie et des Finances.
APS