Conformément aux accords de Cotonou, des sessions et des réunions de consultation des milieux économiques et sociaux Afrique Caraïbes et Pacifique(ACP) et l'Union européenne (UE) sont organisées dans les pays ACP, afin d’inclure des points de vue de ces acteurs dans le partenariat ACP-UE et de favoriser la coopération entre organisations de la société civile. Pour Xavier Verboven, président du Comité de suivi UE-ACP, « le commerce ne doit pas être une fin en soi ». Selon lui, « il doit faire partie d’une stratégie ayant pour but un développement durable et facteur d’insertion particulière concernant la réduction de la pauvreté ». Pour cela, « les organisations de la société civile doivent être impliquées dès les premières étapes dans le suivi des négociations », affirme-t-il. De l’avis de M. Verboven, les socles de protection sociale « peuvent et doivent être mis en place dans les pays en voie de développement » avec les ressources dont ces pays disposent et, éventuellement, avec la coopération internationale. Il reste persuader que l’expertise et les intérêts des acteurs économiques, des travailleurs, des agriculteurs, des consommateurs, « sont utiles pour contribuer au suivi des négociations commerciales ».
Pour sa part, l’ambassadeur du Sénégal auprès de l'UE Amadou Diop affirme qu’« un partenariat comme celui qui lie l’UE aux pays ACP s’avère être un cadre pertinent d’élaboration de solutions à même de répondre aux défis du développement et de la lutte contre la pauvreté ». La stratégie de développement après 2015, date à laquelle les OMD arrivent à échéance fait que le séminaire de ce jour, constitue une opportunité de faire « une analyse des progrès réalisés par nos pays et la communauté internationale », indique Amadou Diop. Cela permettra de voir comment sur la base des acquis et de l’expérience capitalisés, « construire un nouveau programme post-2015 à même de répondre aux défis à venir ». Au Sénégal, « la sécurité alimentaire reste un enjeu crucial » renseigne Amadou Diop. C’est à cet égard, qu’il a commencé à développer « une stratégie nationale de résilience à deux volets, curatif et préventif, qu’il a élaboré avec le soutien de ses partenaires au développement », révèle M. Diop. Ceci dans « une démarche inclusive qui donne une place particulière à la résilience des femmes » a-t-il fait savoir. Par ailleurs, pour Amadou Diop, il s’avère qu’une approche régionale et intégrée est nécessaire « pour prendre en charge cette problématique de sécurité alimentaire ». A cet effet, le partenariat AGIR SAHEL lancé en 2012 sous l’impulsion de l’UE et des pays et organisations communautaires de la zone « constitue un cadre de réponses coordonnées auquel le Sénégal adhère parfaitement » a déclaré l’Ambassadeur du Sénégal auprès de l'UE.
Amy Diallo
Pour sa part, l’ambassadeur du Sénégal auprès de l'UE Amadou Diop affirme qu’« un partenariat comme celui qui lie l’UE aux pays ACP s’avère être un cadre pertinent d’élaboration de solutions à même de répondre aux défis du développement et de la lutte contre la pauvreté ». La stratégie de développement après 2015, date à laquelle les OMD arrivent à échéance fait que le séminaire de ce jour, constitue une opportunité de faire « une analyse des progrès réalisés par nos pays et la communauté internationale », indique Amadou Diop. Cela permettra de voir comment sur la base des acquis et de l’expérience capitalisés, « construire un nouveau programme post-2015 à même de répondre aux défis à venir ». Au Sénégal, « la sécurité alimentaire reste un enjeu crucial » renseigne Amadou Diop. C’est à cet égard, qu’il a commencé à développer « une stratégie nationale de résilience à deux volets, curatif et préventif, qu’il a élaboré avec le soutien de ses partenaires au développement », révèle M. Diop. Ceci dans « une démarche inclusive qui donne une place particulière à la résilience des femmes » a-t-il fait savoir. Par ailleurs, pour Amadou Diop, il s’avère qu’une approche régionale et intégrée est nécessaire « pour prendre en charge cette problématique de sécurité alimentaire ». A cet effet, le partenariat AGIR SAHEL lancé en 2012 sous l’impulsion de l’UE et des pays et organisations communautaires de la zone « constitue un cadre de réponses coordonnées auquel le Sénégal adhère parfaitement » a déclaré l’Ambassadeur du Sénégal auprès de l'UE.
Amy Diallo