Ils sont plus de 400 participants venus des différentes localités du pays et de la sous-région à participer à cette 14ème édition de la FIARA. Ainsi, dans ce rendez-vous du monde agricole, les femmes transformatrices y étalent une panoplie de produits. Du savon à la confiture, les céréales locales, en passant par les fruits de mer ou encore des produits issus de l’élevage, garnissent les différents étalages des exposants.
La plupart des ces femmes, qui s’activent dans ce domaine, sont regroupés dans des GIE pour se faire une place dans les activités de transformation des produits agricoles. C’est le cas du Réseau des femmes en Agriculture Biologique et Commerce Equitable (REFABEC), qui s’active dans les produits bio. « Notre Réseau regroupe cinq clubs bio, dont quinze femmes par club. Nous transformons des produits issus de la culture biologique, sans engrais, ni produits chimiques », renseigne Fatou Bocoum. Elle poursuit pour dire que « tous les produits que nous transformons sont cultivés par les femmes, et nous disposons d’un restaurant qui prépare que des plats bio ». Les fruits et légumes transformés n’ont rien à envier aux produits importés, en à croire certaines transformatrices. Elles révèlent avoir suivies des formations avec l’appui de leurs partenaires. « Nous sommes formées sur des modules pour le respect des normes de transformation » nous confie Ndèye Marième Faye, du Groupement des Femmes transformatrice du Sine-Saloum. Toutefois, les difficultés ne manquent pas dans les activités des femmes transformatrices des produits agricoles. Celles qui reviennent le plus souvent sont, le manque de locale, pour écouler leurs produits, mais aussi la commercialisation et des unités de production au niveau de la base. Autre spéculation bien visible à la 14ème édition de la FIARA, reste le riz tant prisé par les populations sénégalaises. Ainsi, Le riz de la vallée est fortement représenté par les régions de Saint-Louis et de Matam. Selon Yatma Ndiaye, responsable commerciale d’une société agricole basée à Dagana « 17 variétés de riz sont cultivées par sa structure et la production atteint les 300 à 400.000 tonnes par an». Sokhna Mboye producteur de riz dans la communauté rurale de Diamma Boundou Barrage quant à elle, s’active dans le secteur du riz grâce à l’appui de la CNCAS (Caisse Nationale du Crédit agricole du Sénégal) et arrive à produire 132 tonnes de riz par an. Cependant, « il y a un problème de commercialisation qui fait que le riz de la vallée n’est pas bien connu » soutient Sokhna Mboye. Selon Yatma Ndiaye, « seules cinq régions connaissent et consomment le riz locale produit dans la zone Nord ». Beaucoup de pays à l’image du Sénégal, peinent à atteindre l’autosuffisance alimentaire. Cela est lié à « un manque de volonté des gouvernements, car si nous avions des investissements conséquents, nous pourrions couvrir les besoins en riz des Sénégalais » affirme Yatma Ndiaye. En plus « nous produisons un riz de qualité et à moindre coût » affirme Sokhna Mboye.
La sous-région est fortement représentée à cette 14ème édition de la FIARA, en plus de la Syrie, de la Turquie et du Maroc. Ces pays proposent des plantes médicinales, des aphrodisiaques, des produits à base de beurre de Karité, des pagnes tissés entre autres. Les organisateurs se disent satisfaits de cette 14ème édition qui a connu un rush considérable. « Nous avons reçu un nombre record de participants cette année », nous dit Cheikh Amar Secrétaire administratif de la FIARA. Il affirme que « toutes les régions du Sénégal sont représentées, en plus des pays de l’UEMOA et de la CEDEAO sans parler de la Syrie, du Royaume Maroc et la Turquie ». Cette édition pose la problématique de l’investissement dans le secteur agricole. Quel investissement pour un système de production ? Pour quel produit ? Pour quel marché ? Au profit de qui ? Autant de questions qui seront discutées dans les différentes sessions de la FIARA. Ainsi, des rencontres, des forums, des panels, des visites entre autres, vont rythmer ce grand rendez-vous du monde rural sénégalais qui cherche à sortir de l’ornière.
Amy Diallo
La plupart des ces femmes, qui s’activent dans ce domaine, sont regroupés dans des GIE pour se faire une place dans les activités de transformation des produits agricoles. C’est le cas du Réseau des femmes en Agriculture Biologique et Commerce Equitable (REFABEC), qui s’active dans les produits bio. « Notre Réseau regroupe cinq clubs bio, dont quinze femmes par club. Nous transformons des produits issus de la culture biologique, sans engrais, ni produits chimiques », renseigne Fatou Bocoum. Elle poursuit pour dire que « tous les produits que nous transformons sont cultivés par les femmes, et nous disposons d’un restaurant qui prépare que des plats bio ». Les fruits et légumes transformés n’ont rien à envier aux produits importés, en à croire certaines transformatrices. Elles révèlent avoir suivies des formations avec l’appui de leurs partenaires. « Nous sommes formées sur des modules pour le respect des normes de transformation » nous confie Ndèye Marième Faye, du Groupement des Femmes transformatrice du Sine-Saloum. Toutefois, les difficultés ne manquent pas dans les activités des femmes transformatrices des produits agricoles. Celles qui reviennent le plus souvent sont, le manque de locale, pour écouler leurs produits, mais aussi la commercialisation et des unités de production au niveau de la base. Autre spéculation bien visible à la 14ème édition de la FIARA, reste le riz tant prisé par les populations sénégalaises. Ainsi, Le riz de la vallée est fortement représenté par les régions de Saint-Louis et de Matam. Selon Yatma Ndiaye, responsable commerciale d’une société agricole basée à Dagana « 17 variétés de riz sont cultivées par sa structure et la production atteint les 300 à 400.000 tonnes par an». Sokhna Mboye producteur de riz dans la communauté rurale de Diamma Boundou Barrage quant à elle, s’active dans le secteur du riz grâce à l’appui de la CNCAS (Caisse Nationale du Crédit agricole du Sénégal) et arrive à produire 132 tonnes de riz par an. Cependant, « il y a un problème de commercialisation qui fait que le riz de la vallée n’est pas bien connu » soutient Sokhna Mboye. Selon Yatma Ndiaye, « seules cinq régions connaissent et consomment le riz locale produit dans la zone Nord ». Beaucoup de pays à l’image du Sénégal, peinent à atteindre l’autosuffisance alimentaire. Cela est lié à « un manque de volonté des gouvernements, car si nous avions des investissements conséquents, nous pourrions couvrir les besoins en riz des Sénégalais » affirme Yatma Ndiaye. En plus « nous produisons un riz de qualité et à moindre coût » affirme Sokhna Mboye.
La sous-région est fortement représentée à cette 14ème édition de la FIARA, en plus de la Syrie, de la Turquie et du Maroc. Ces pays proposent des plantes médicinales, des aphrodisiaques, des produits à base de beurre de Karité, des pagnes tissés entre autres. Les organisateurs se disent satisfaits de cette 14ème édition qui a connu un rush considérable. « Nous avons reçu un nombre record de participants cette année », nous dit Cheikh Amar Secrétaire administratif de la FIARA. Il affirme que « toutes les régions du Sénégal sont représentées, en plus des pays de l’UEMOA et de la CEDEAO sans parler de la Syrie, du Royaume Maroc et la Turquie ». Cette édition pose la problématique de l’investissement dans le secteur agricole. Quel investissement pour un système de production ? Pour quel produit ? Pour quel marché ? Au profit de qui ? Autant de questions qui seront discutées dans les différentes sessions de la FIARA. Ainsi, des rencontres, des forums, des panels, des visites entre autres, vont rythmer ce grand rendez-vous du monde rural sénégalais qui cherche à sortir de l’ornière.
Amy Diallo