« Malgré les apparences, la situation financière de l’IFORD reste très fragile, et il faut que chacun en prenne conscience », a déclaré Ibrahima Ba, PCA de l’IFORD. Il présidait l’ouverture de la 34ème Session du Conseil d’administration de l’IFORD.
Selon lui, les financements apportés ou générés par les pays membres, ne couvrent que « 45% du budget annuel de l’IFORD». Il soutient que dans ces 45 %, « seuls 10 % proviennent des contributions statutaires des Etats, les 35 % proviennent de la formation de longue durée ». C’est pourquoi, Ibrahima Ba précise que les efforts de redressement de l’IFORD, ne peuvent pas conduire aux résultats escomptés que si, « chaque Etat membre s’engage à accompagner l’IFORD dans cette voie de redressement ». Pour cela, Monsieur Ibrahima Ba exhorte les pays membres à « payer les contributions statutaires, à s’acquitter à temps des frais de formation de leurs ressortissants, et à confier certains de leurs travaux de consultance à l’IFORD ».
Le Directeur de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) du Sénégal, en l’occurrence Babacar Fall, déclare que « le redressement de l'IFORD devrait se consolider au niveau financier et administratif, avec une gestion tendant chaque jour vers le respect de l'éthique et de la bonne gouvernance ». Lauréat du prix des Nations Unies pour la population en 2011, « l'Institut doit avancer, malgré les difficultés conjoncturelles qu'il connaît actuellement », afin qu’il puisse « se maintenir au sommet de l'excellence », souligne Monsieur Babacar Fall. Cela permettra à chaque Etat « de retrouver sa place au sein de l'Institut » affirme-t-il même si « les décisions prises ne plaisent pas toujours à tout le monde » a-t-il ajouté.
La 34ème Session ordinaire de l'IFORD est axée sur le fonctionnement de l'Institut, et de sa situation budgétaire et financière. Il sera aussi question de faire le diagnostic de l’Institut pour l'année écoulée, notamment comment les ressources qui avaient été mises à sa disposition ont été utilisées, avant de dégager des perspectives.
Amy Diallo
Selon lui, les financements apportés ou générés par les pays membres, ne couvrent que « 45% du budget annuel de l’IFORD». Il soutient que dans ces 45 %, « seuls 10 % proviennent des contributions statutaires des Etats, les 35 % proviennent de la formation de longue durée ». C’est pourquoi, Ibrahima Ba précise que les efforts de redressement de l’IFORD, ne peuvent pas conduire aux résultats escomptés que si, « chaque Etat membre s’engage à accompagner l’IFORD dans cette voie de redressement ». Pour cela, Monsieur Ibrahima Ba exhorte les pays membres à « payer les contributions statutaires, à s’acquitter à temps des frais de formation de leurs ressortissants, et à confier certains de leurs travaux de consultance à l’IFORD ».
Le Directeur de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) du Sénégal, en l’occurrence Babacar Fall, déclare que « le redressement de l'IFORD devrait se consolider au niveau financier et administratif, avec une gestion tendant chaque jour vers le respect de l'éthique et de la bonne gouvernance ». Lauréat du prix des Nations Unies pour la population en 2011, « l'Institut doit avancer, malgré les difficultés conjoncturelles qu'il connaît actuellement », afin qu’il puisse « se maintenir au sommet de l'excellence », souligne Monsieur Babacar Fall. Cela permettra à chaque Etat « de retrouver sa place au sein de l'Institut » affirme-t-il même si « les décisions prises ne plaisent pas toujours à tout le monde » a-t-il ajouté.
La 34ème Session ordinaire de l'IFORD est axée sur le fonctionnement de l'Institut, et de sa situation budgétaire et financière. Il sera aussi question de faire le diagnostic de l’Institut pour l'année écoulée, notamment comment les ressources qui avaient été mises à sa disposition ont été utilisées, avant de dégager des perspectives.
Amy Diallo