37,3 millions d'Africains ont été négativement affectés par les risques hydrométéorologiques en 2012

Jeudi 22 Mai 2014

Le changement climatique occasionné par le mauvais temps et les événements météorologiques extrêmes exacerbent certaines difficultés en Afrique, telles que l'insécurité alimentaire et la propagation des maladies. Pour la seule année 2012, on estime que 37,3 millions d'Africains ont été négativement affectés par les risques hydrométéorologiques, ce qui représente une augmentation de 43,3 % de la moyenne annuelle au cours de la dernière décennie renseigne un communiqué parvenu a la rédaction de lejecos.com.


« Ainsi, le sommet African Ministerial Conférence on Meteorology (AMCOMET) intensifie ses efforts d'intégration de services météorologiques et climatologiques aux cadres de développement nationaux et sous-régionaux, dans le but de sauver des vies et d'améliorer l'existence des communautés » apprend la même source.
 Le communiqué précise « qu’une approche novatrice est nécessaire à l'introduction de nouvelles mesures adaptatives visant à renforcer la résilience des communautés face aux effets néfastes du changement climatique ».

Selon le texte, « Chaque pays africain doit être impliqué dans la transformation progressive de ce continent », a déclaré Son Altesse Rhoda Peace Tumusiime, Commissaire de l'Union africaine pour l'économie rurale et l'agriculture, « Dans le cadre de notre "Agenda 2063 - L'avenir que nous voulons pour l'Afrique”, la prise en charge de services météorologiques et climatiques est essentielle au renforcement de la résilience de notre continent ».


Le communique informe que  du 26 au 30 mai 2014, l'événement « Task Force and Bureau Meeting of AMCOMET», organisé à Harare par le Zimbabwe précisera le projet du programme de mise en œuvre de la Stratégie africaine intégrée pour la météorologie (services météorologiques et climatiques) pour la période 2014-2018.  Les ministres discuteront également de la mobilisation des ressources au titre des investissements prioritaires, en vue de développer la résilience aux catastrophes climatiques, ce qui comprend l'élaboration d'une politique spatiale panafricaine.

« Cette stratégie historique a pour but de maximiser la contribution des services météorologiques au développement durable, en obtenant les ressources et la reconnaissance nécessaires des gouvernements », a ajouté Son Altesse Saviour Kasukuwere, ministre zimbabwéen de l'Environnement, de l'Eau et du Climat et président de l'AMCOMET.
Ndeye Maguette Kébé







Actu-Economie


Nouveau commentaire :

Actu-Economie | Entreprise & Secteurs | Dossiers | Grand-angle | Organisations sous-régionales | IDEE | L'expression du jour




En kiosque.














Inscription à la newsletter