Dans son allocution d’ouverture, Mohamed Hassan Bensalah, président de la Fédération marocaine des sociétés d'assurances et de réassurance (FMSAR) s’est réjoui que ces assises se tiennent pour la première fois dans un pays maghrébin.
En s’avançant sur la thématique de ces assises, le chef de la corporation d’assurance marocaine n’a pas manqué de souligner, la nécessité d’aller vers une réflexion approfondie pour saisir cette opportunité. Il laisse en substance que ces belles opportunités en appellent à une certaine ingéniosité dans l’approche marché, surtout si l’on considère aujourd’hui le niveau de prise de conscience des assurés de leur droit et de leurs exigences de croissance.
Pour lui-même si l'Afrique représente aujourd'hui seulement 1,5% du marché global de l'assurance pour une population qui compte pour 13% de la population mondiale, elle reste un marché intéressant avec de belles perspectives, si l’on considère sa classe moyenne représentant 34% de la population du continent. Mohamed Hassan Bensalah a invité les acteurs réunis à Marrakech à prendre pleinement conscience du nouveau marché pour les produits de prévoyance et assurance vie que cela représente.
Mohamed Hassan Bensalah n’a pas manqué de souligner le rôle que peut jouer le secteur dans la vie de nos sociétés, dans la mesure où il contribue à réduire le risque de crédit, mais aussi à financer les économies. « L’assurance canalise l’épargne des ménages et permet d’investir à long terme dans les entreprises et les projets d’infrastructures », précise-t-il. Mohamed Hassan Bensalah conclut son intervention, non sans évoquer le cas du Maroc où les compagnies d’assurance constituent le premier créancier du Trésor avec 30% de la dette intérieure.
Adama Ndiaye, président de la FANAF, a loué une assemblée générale annuelle qui consacre l’ouverture de leur corporation au nord de l’Afrique et à la zone MENA (Moyen-Orient, Afrique du Nord). Il a salué le modèle marocain en matière d’assurance et invite ses pairs à s’en inspirer. «Voir l’expérience marocaine dans la mise en œuvre il y a vingt ans (…) nous a fait réaliser qu’il était possible pour l’assurance africaine d’opérer sa mue», dira-t-il.
Toutefois, tout n’est pas rose, rappelle le troisième intervenant Hassan Boubrik, président de l’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS). Ce dernier a estimé que « l’insuffisance de la régulation des assurances pourrait mener à des crises », faisant allusion à celle financière de 2008 et soulignant « la nécessité pour la corporation africaine d’anticiper les nouvelles donnes pour s’inscrire dans la durabilité et de les intégrer dans ses projections pour survivre d’abord et pouvoir s’assurer des performances ».
Cette 41e Assemblée générale de la FANAF est l'occasion de poser les jalons de la mise en place de l'assurance électronique dans les pays de la zone de Conférence interafricaine des marchés d'assurances (CIMA) et de traiter, entre autres, de sujets tels que la réassurance et la notation financière. La FANAF, rappelons-le, a été créée en 1976 et regroupe près de 200 sociétés d'assurances, de réassurance et des fonds de garantie automobile de 29 pays.
Cheikh Mbacké SENE, Envoyé spécial à Marrakech
En s’avançant sur la thématique de ces assises, le chef de la corporation d’assurance marocaine n’a pas manqué de souligner, la nécessité d’aller vers une réflexion approfondie pour saisir cette opportunité. Il laisse en substance que ces belles opportunités en appellent à une certaine ingéniosité dans l’approche marché, surtout si l’on considère aujourd’hui le niveau de prise de conscience des assurés de leur droit et de leurs exigences de croissance.
Pour lui-même si l'Afrique représente aujourd'hui seulement 1,5% du marché global de l'assurance pour une population qui compte pour 13% de la population mondiale, elle reste un marché intéressant avec de belles perspectives, si l’on considère sa classe moyenne représentant 34% de la population du continent. Mohamed Hassan Bensalah a invité les acteurs réunis à Marrakech à prendre pleinement conscience du nouveau marché pour les produits de prévoyance et assurance vie que cela représente.
Mohamed Hassan Bensalah n’a pas manqué de souligner le rôle que peut jouer le secteur dans la vie de nos sociétés, dans la mesure où il contribue à réduire le risque de crédit, mais aussi à financer les économies. « L’assurance canalise l’épargne des ménages et permet d’investir à long terme dans les entreprises et les projets d’infrastructures », précise-t-il. Mohamed Hassan Bensalah conclut son intervention, non sans évoquer le cas du Maroc où les compagnies d’assurance constituent le premier créancier du Trésor avec 30% de la dette intérieure.
Adama Ndiaye, président de la FANAF, a loué une assemblée générale annuelle qui consacre l’ouverture de leur corporation au nord de l’Afrique et à la zone MENA (Moyen-Orient, Afrique du Nord). Il a salué le modèle marocain en matière d’assurance et invite ses pairs à s’en inspirer. «Voir l’expérience marocaine dans la mise en œuvre il y a vingt ans (…) nous a fait réaliser qu’il était possible pour l’assurance africaine d’opérer sa mue», dira-t-il.
Toutefois, tout n’est pas rose, rappelle le troisième intervenant Hassan Boubrik, président de l’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS). Ce dernier a estimé que « l’insuffisance de la régulation des assurances pourrait mener à des crises », faisant allusion à celle financière de 2008 et soulignant « la nécessité pour la corporation africaine d’anticiper les nouvelles donnes pour s’inscrire dans la durabilité et de les intégrer dans ses projections pour survivre d’abord et pouvoir s’assurer des performances ».
Cette 41e Assemblée générale de la FANAF est l'occasion de poser les jalons de la mise en place de l'assurance électronique dans les pays de la zone de Conférence interafricaine des marchés d'assurances (CIMA) et de traiter, entre autres, de sujets tels que la réassurance et la notation financière. La FANAF, rappelons-le, a été créée en 1976 et regroupe près de 200 sociétés d'assurances, de réassurance et des fonds de garantie automobile de 29 pays.
Cheikh Mbacké SENE, Envoyé spécial à Marrakech