C’est une grande première pour la FANAF de tenir son AG en Afrique du Nord et plus précisément au Maroc. Ce choix de pays hôte qui n’est pas fortuit relèverait sans doute de la place qu’occupe aujourd’hui le Royaume sur l’échiquier économique continental en général et dans le secteur des assurances en particulier.
Avec un contenu dense et large articulé autour de forums et ateliers, la thématique centrale sera déclinée en plusieurs sous thèmes qui balayeront le spectre des préoccupations des acteurs, des régulateurs et des investisseurs.
Obligation des acteurs de tendre vers des démarches communes et stratégies concertées
Cette 41eme Assemblée Générale intervient à point nommé, dans un contexte de changements sociétaux et conjoncturels majeurs et auxquels l’Afrique est contrainte de faire face. La corporation africaine doit intégrer et anticiper les nouvelles donnes pour s’inscrire dans la durabilité. Elle doit les intégrer dans ses projections pour survivre d’abord et pouvoir s’assurer des performances.
« Le rythme soutenu des évolutions réglementaires n'est pas sans conséquences directes sur la gestion opérationnelle, la collecte de fonds propres et c'est certain la capacité des compagnies à faire face aux nouveaux types de sinistres. La recherche de l'équilibre entre la protection de l'assuré et la nécessité d'une marge opérationnelle pour les compagnies d'assurance se reflète dans l'esprit des législateurs », détaille de dossier de presse remis par le comité d’organisation.
Il s’agit pour les organisateurs, partant de ces considérations, de « trouver les complémentarités nécessaires pouvant d’une part donner à l'assuré africain toutes les protections nécessaires et de qualité et à l'acteur de l'assurance plus de confort dans l'accomplissement de son engagement contractuel ».
Autre question sous-tendue dans la thématique générale très attendue, le devenir de la réassurance africaine tout aussi concernée par les aménagements réglementaires intervenus dans certains pays et régions dans la zone de la Conférence Interafricaine des Marchés de l'Assurance (CIMA). Dans l'ensemble, c’est toute la profession qui assiste à l'avènement des risques nouveaux comme les catastrophes naturelles et les risques environnementaux, nécessitant des réponses structurées qui doivent être sous-tendues par une mobilisation de moyens financiers importants.
Dans cette optique, la question de l’apport des marchés financiers entre en jeu. C’est un paramètre à ne pas minorer surtout si l’on considère la stratégie qui doit être celle des compagnies d’assurance et de réassurance. Et dans une Afrique en pleine transformation numérique, le secteur n’échappe pas à la digitalisation qui aujourd’hui déjà bouscule et dynamiques les canaux traditionnels de distribution de produits d’assurance.
Autant de points préoccupants que les 1500 acteurs d’assurance du continent ont hâte de décortiquer pendant ces 4 jours (13 au 16 février courants) et de parvenir au final à l'adoption de démarches communes et de stratégies concertées.
Cheikh Mbacké Sène, Envoyé spécial à Marrakech.
Avec un contenu dense et large articulé autour de forums et ateliers, la thématique centrale sera déclinée en plusieurs sous thèmes qui balayeront le spectre des préoccupations des acteurs, des régulateurs et des investisseurs.
Obligation des acteurs de tendre vers des démarches communes et stratégies concertées
Cette 41eme Assemblée Générale intervient à point nommé, dans un contexte de changements sociétaux et conjoncturels majeurs et auxquels l’Afrique est contrainte de faire face. La corporation africaine doit intégrer et anticiper les nouvelles donnes pour s’inscrire dans la durabilité. Elle doit les intégrer dans ses projections pour survivre d’abord et pouvoir s’assurer des performances.
« Le rythme soutenu des évolutions réglementaires n'est pas sans conséquences directes sur la gestion opérationnelle, la collecte de fonds propres et c'est certain la capacité des compagnies à faire face aux nouveaux types de sinistres. La recherche de l'équilibre entre la protection de l'assuré et la nécessité d'une marge opérationnelle pour les compagnies d'assurance se reflète dans l'esprit des législateurs », détaille de dossier de presse remis par le comité d’organisation.
Il s’agit pour les organisateurs, partant de ces considérations, de « trouver les complémentarités nécessaires pouvant d’une part donner à l'assuré africain toutes les protections nécessaires et de qualité et à l'acteur de l'assurance plus de confort dans l'accomplissement de son engagement contractuel ».
Autre question sous-tendue dans la thématique générale très attendue, le devenir de la réassurance africaine tout aussi concernée par les aménagements réglementaires intervenus dans certains pays et régions dans la zone de la Conférence Interafricaine des Marchés de l'Assurance (CIMA). Dans l'ensemble, c’est toute la profession qui assiste à l'avènement des risques nouveaux comme les catastrophes naturelles et les risques environnementaux, nécessitant des réponses structurées qui doivent être sous-tendues par une mobilisation de moyens financiers importants.
Dans cette optique, la question de l’apport des marchés financiers entre en jeu. C’est un paramètre à ne pas minorer surtout si l’on considère la stratégie qui doit être celle des compagnies d’assurance et de réassurance. Et dans une Afrique en pleine transformation numérique, le secteur n’échappe pas à la digitalisation qui aujourd’hui déjà bouscule et dynamiques les canaux traditionnels de distribution de produits d’assurance.
Autant de points préoccupants que les 1500 acteurs d’assurance du continent ont hâte de décortiquer pendant ces 4 jours (13 au 16 février courants) et de parvenir au final à l'adoption de démarches communes et de stratégies concertées.
Cheikh Mbacké Sène, Envoyé spécial à Marrakech.