D’après ce dernier document en date de la série « Perspectives de récolte et situation alimentaire », l’Agence onusienne note que les conflits et la sécheresse aggravent l’insécurité alimentaire dans plusieurs régions du monde, en particulier en Afrique de l’Est et de l’Ouest. Au total, la FAO considère que, dans le monde, 44 pays (33 en Afrique, neuf en Asie et deux dans la région des Amérique et Caraïbes) ont besoin d’une aide alimentaire externe.
Les 33 pays africains ayant besoin d’une aide alimentaire externe sont les suivants : Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Congo, Djibouti, Érythrée, Eswatini, Éthiopie, Guinée, Haïti, Kenya, Lesotho, Libéria, Libye, Madagascar, Malawi, Mali, Mauritanie, Mozambique, Namibie, Niger, Nigéria, Ouganda, , République centrafricaine, République démocratique du Congo, République-Unie de Tanzanie, Sénégal, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Soudan du Sud, Tchad, Zambie et Zimbabwe.
En Asie, la situation est préoccupante en Afghanistan, au Bangladesh, au Pakistan, au Myanmar et en République populaire démocratique de Corée. Du côté du Moyen-Orient, l’Iraq, le Liban, la Syrie et le Yémen auront besoin de ce concours extérieur pour combler le déficit.
En Amérique du Sud, seul le Venezuela a besoin d’une aide extérieure pour couvrir ses besoins alimentaires.
Baisses notables des récoltes céréalières prévues au Proche-Orient et en Afrique de l’Est
Selon la FAO, les pays en situation de crise ayant besoin d’une aide extérieure pour couvrir leurs besoins alimentaires sont ceux qui devraient manquer de ressources pour traiter eux-mêmes les problèmes d’insécurité alimentaire signalés.
Plus globalement, la production végétale devrait diminuer dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier. Le rapport trimestriel de la FAO donne également quelques indications sur les tendances des récoltes céréalières.
La FAO s’attend ainsi en 2022 à une croissance de 2% de la production dans les pays développés. Mais la situation se contracte légèrement, de 0,1 % dans les pays en développement.
Dans certains pays en développement et à déficit vivrier, la contraction devrait s’établir à 2,4 % en raison de baisses notables prévues au Proche-Orient et en Afrique de l’Est.
« En novembre, ce baromètre reste en hausse pour le quatrième mois d’affilée, par l’effet de la forte demande de blé et de produits laitiers », a confirmé la FAO.
L’indice FAO des prix alimentaires a augmenté de 1,2% par rapport à octobre, à 134,4 points. Sur un an la hausse est de 27,3%, précise l’organisation, dans un communiqué, relevant qu’il s’agit de son niveau le plus haut depuis juin 2011.
L’indicateur, qui mesure la variation mensuelle des cours internationaux d’un panier de produits alimentaires de base, continue à se rapprocher de son niveau record (137,6 points), enregistré en février 2011.
Le prix des produits laitiers est en partie responsable de la hausse globale constatée en novembre, puisqu’il a cru de 3,4% par rapport à octobre dernier. L’Indice FAO des prix des céréales a gagné 3,1% par rapport au mois précédent et 23,2% par rapport à la même période l’année dernière.
Les prix à l’exportation du maïs ont légèrement augmenté et les prix internationaux du riz sont restés globalement stables, mais les prix du blé ont atteint leur plus haut niveau depuis mai 2011.
Selon la FAO, cette hausse est due à l’importance de la demande associée à la faiblesse de l’offre, ainsi qu’à des craintes liées aux pluies intempestives en Australie et à l’incertitude concernant la possible modification des mesures d’exportation de la Russie.
L’Indice FAO des prix du sucre était plus élevé de 1,4% par rapport à octobre et de près de 40% par rapport à novembre 2020. Dans le même temps, le prix des huiles végétales a reculé de 0,3% après avoir atteint un niveau record en octobre.
Le prix de la viande a fléchi de 0,9%, soit sa quatrième baisse mensuelle consécutive. Mais dans l’ensemble, les prix de la viande de bovins et de la chair de volaille sont restés stables.
D’après le nouveau Bulletin de la FAO, la production céréalière mondiale devrait s’établir à 2,791 milliards de tonnes en 2021. Il s’agit d’un nouveau record et un volume supérieur de 0,7% à celui de l’année précédente. Par rapport à 2020, il est prévu que la production mondiale de céréales secondaires et de riz augmente, de 1,4 et 0,9 % respectivement, tandis que la production de blé devrait diminuer de 1%.
L’utilisation mondiale de céréales en 2021 2022 devrait croître de 1,7% et atteindre 2,810 milliards de tonnes, et, à la clôture des campagnes en 2022, les stocks mondiaux de céréales devraient être inférieurs de 0,9% à leurs niveaux d’ouverture.
Plus largement, la FAO prévoit qu’en 2021-2022 les échanges internationaux de céréales connaissent une hausse de 0,7 % pour s’élever à 480 millions de tonnes et qu’une croissance de 2,2 pour cent des échanges de blé compense largement une contraction probable des échanges de céréales secondaires.
https://news.un.org/fr
Les 33 pays africains ayant besoin d’une aide alimentaire externe sont les suivants : Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Congo, Djibouti, Érythrée, Eswatini, Éthiopie, Guinée, Haïti, Kenya, Lesotho, Libéria, Libye, Madagascar, Malawi, Mali, Mauritanie, Mozambique, Namibie, Niger, Nigéria, Ouganda, , République centrafricaine, République démocratique du Congo, République-Unie de Tanzanie, Sénégal, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Soudan du Sud, Tchad, Zambie et Zimbabwe.
En Asie, la situation est préoccupante en Afghanistan, au Bangladesh, au Pakistan, au Myanmar et en République populaire démocratique de Corée. Du côté du Moyen-Orient, l’Iraq, le Liban, la Syrie et le Yémen auront besoin de ce concours extérieur pour combler le déficit.
En Amérique du Sud, seul le Venezuela a besoin d’une aide extérieure pour couvrir ses besoins alimentaires.
Baisses notables des récoltes céréalières prévues au Proche-Orient et en Afrique de l’Est
Selon la FAO, les pays en situation de crise ayant besoin d’une aide extérieure pour couvrir leurs besoins alimentaires sont ceux qui devraient manquer de ressources pour traiter eux-mêmes les problèmes d’insécurité alimentaire signalés.
Plus globalement, la production végétale devrait diminuer dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier. Le rapport trimestriel de la FAO donne également quelques indications sur les tendances des récoltes céréalières.
La FAO s’attend ainsi en 2022 à une croissance de 2% de la production dans les pays développés. Mais la situation se contracte légèrement, de 0,1 % dans les pays en développement.
Dans certains pays en développement et à déficit vivrier, la contraction devrait s’établir à 2,4 % en raison de baisses notables prévues au Proche-Orient et en Afrique de l’Est.
Hausse des prix des produits alimentaires en novembre
S’agissant du baromètre des prix des produits alimentaires sur les marchés internationaux, le blé et les produits laitiers continuent à tirer l’Indice vers le haut pour le quatrième mois consécutif, tandis que l’offre mondiale de céréales se porte bien.« En novembre, ce baromètre reste en hausse pour le quatrième mois d’affilée, par l’effet de la forte demande de blé et de produits laitiers », a confirmé la FAO.
L’indice FAO des prix alimentaires a augmenté de 1,2% par rapport à octobre, à 134,4 points. Sur un an la hausse est de 27,3%, précise l’organisation, dans un communiqué, relevant qu’il s’agit de son niveau le plus haut depuis juin 2011.
L’indicateur, qui mesure la variation mensuelle des cours internationaux d’un panier de produits alimentaires de base, continue à se rapprocher de son niveau record (137,6 points), enregistré en février 2011.
Le prix des produits laitiers est en partie responsable de la hausse globale constatée en novembre, puisqu’il a cru de 3,4% par rapport à octobre dernier. L’Indice FAO des prix des céréales a gagné 3,1% par rapport au mois précédent et 23,2% par rapport à la même période l’année dernière.
Les prix internationaux du riz sont restés globalement stables
Les prix à l’exportation du maïs ont légèrement augmenté et les prix internationaux du riz sont restés globalement stables, mais les prix du blé ont atteint leur plus haut niveau depuis mai 2011.
Selon la FAO, cette hausse est due à l’importance de la demande associée à la faiblesse de l’offre, ainsi qu’à des craintes liées aux pluies intempestives en Australie et à l’incertitude concernant la possible modification des mesures d’exportation de la Russie.
L’Indice FAO des prix du sucre était plus élevé de 1,4% par rapport à octobre et de près de 40% par rapport à novembre 2020. Dans le même temps, le prix des huiles végétales a reculé de 0,3% après avoir atteint un niveau record en octobre.
Le prix de la viande a fléchi de 0,9%, soit sa quatrième baisse mensuelle consécutive. Mais dans l’ensemble, les prix de la viande de bovins et de la chair de volaille sont restés stables.
Une production record de céréales devrait approvisionner suffisamment les marchés
D’après le nouveau Bulletin de la FAO, la production céréalière mondiale devrait s’établir à 2,791 milliards de tonnes en 2021. Il s’agit d’un nouveau record et un volume supérieur de 0,7% à celui de l’année précédente. Par rapport à 2020, il est prévu que la production mondiale de céréales secondaires et de riz augmente, de 1,4 et 0,9 % respectivement, tandis que la production de blé devrait diminuer de 1%.
L’utilisation mondiale de céréales en 2021 2022 devrait croître de 1,7% et atteindre 2,810 milliards de tonnes, et, à la clôture des campagnes en 2022, les stocks mondiaux de céréales devraient être inférieurs de 0,9% à leurs niveaux d’ouverture.
Plus largement, la FAO prévoit qu’en 2021-2022 les échanges internationaux de céréales connaissent une hausse de 0,7 % pour s’élever à 480 millions de tonnes et qu’une croissance de 2,2 pour cent des échanges de blé compense largement une contraction probable des échanges de céréales secondaires.
https://news.un.org/fr