Le saut vers la quatrième révolution industrielle ne risque-t-il pas d’entrainer des bouleversements majeurs, sources d’instabilité dans les Etats africains ? La question mérite d’être posée. En réalité, ce grand bond vers l’industrialisation du continent, appuyé par l’usage des nouvelles technologies, auquel appellent la banque africaine de développement et son patron, n’aura pas que des côtés positifs, pour le continent. Il est vrai comme le proclame le président de la BAD, le Dr Akinwumi Adésina avec l’industrialisation de l’Afrique, il est prévu une disparition de la pauvreté dans nos pays. Toutefois, ce mouvement aura sans aucun doute des conséquences importantes au niveau social car des millions d’emplois seront perdus.
Lors du forum de la 2ème conférence de la KOFEC qui s’est tenu hier en marge des Assemblées annuelles de la BAD et réunissant le secteur public et le secteur privé, le Dr Ngozi Okon Iweala, ancienne ministre des finances du Nigéria a révélé que parmi les conséquences négatives de cette quatrième révolution industrielle en Afrique, il y aura le chômage. Selon elle, 7 millions d’emplois seront perdus, avec les évolutions induites par l’introduction de l’intelligence artificielle. Même si dans le même temps, il y aura deux millions d’emplois qui seront créés, le faussé semble quand bien même trop large, 5 millions d’emploi dans le vent. Quel gouvernement pourra faire face à une telle situation ? Si l’on sait que plus de 11 millions de jeunes arrivent chaque année sur le marché de l’emploi. Comment faudra-t-il gérer cette situation ?
Dans beaucoup de pays africains, les syndicats sont très puissants. Que de blocages en perspectives ! Ces pertes d’emplois toucheront principalement les métiers à col bleu mais aussi la comptabilité et les avocats a , averti l’ancienne vice-présidente de la banque mondiale, en charge de l’Afrique. Le risque est donc encore là de voir se poursuivre le mouvement des jeunes africains vers l’hypothétique Eldorado européen.
Ismaila BA et Oumar Nourou, Envoyés spéciaux à Busan
Lors du forum de la 2ème conférence de la KOFEC qui s’est tenu hier en marge des Assemblées annuelles de la BAD et réunissant le secteur public et le secteur privé, le Dr Ngozi Okon Iweala, ancienne ministre des finances du Nigéria a révélé que parmi les conséquences négatives de cette quatrième révolution industrielle en Afrique, il y aura le chômage. Selon elle, 7 millions d’emplois seront perdus, avec les évolutions induites par l’introduction de l’intelligence artificielle. Même si dans le même temps, il y aura deux millions d’emplois qui seront créés, le faussé semble quand bien même trop large, 5 millions d’emploi dans le vent. Quel gouvernement pourra faire face à une telle situation ? Si l’on sait que plus de 11 millions de jeunes arrivent chaque année sur le marché de l’emploi. Comment faudra-t-il gérer cette situation ?
Dans beaucoup de pays africains, les syndicats sont très puissants. Que de blocages en perspectives ! Ces pertes d’emplois toucheront principalement les métiers à col bleu mais aussi la comptabilité et les avocats a , averti l’ancienne vice-présidente de la banque mondiale, en charge de l’Afrique. Le risque est donc encore là de voir se poursuivre le mouvement des jeunes africains vers l’hypothétique Eldorado européen.
Ismaila BA et Oumar Nourou, Envoyés spéciaux à Busan